Offensive de Tasil (2017)

L'offensive de Tasil de 2017 a lieu pendant la guerre civile syrienne, autour de la localité de Tasil, dans l'extrême sud de la Syrie, à proximité des frontières jordanienne et israélienne.

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Offensive de Tasil
Un char T-55 de l'Armée syrienne libre, lors des combats près de Tasil, le 23 février 2017.
Informations générales
Date 20 -
Lieu Tasil
Issue Victoire de l'État islamique
Belligérants
État islamique Armée syrienne libre Ahrar al-Cham
Jaych al-Islam
Forces en présence
inconnuesinconnues
Pertes
48 morts au moins[1]104 morts au moins[1]
Civils : 11 morts au moins[1]

Guerre civile syrienne

Batailles

Coordonnées 32° 50′ 07″ nord, 35° 58′ 17″ est
Géolocalisation sur la carte : Syrie

Déroulement

Évolution dans le gouvernorat de Deraa au cours de l'offensive.
  • Zone contrôlée par le régime syrien et ses alliés
  • Zone contrôlée par les rebelles
  • Zone contrôlée par l'État islamique
  • Zone contestée

Le , à l'aube, l'Armée Khalid ibn al-Walid, affiliée à l'État islamique, profite que les rebelles soient engagés dans une nouvelle offensive contre les loyalistes dans la ville de Deraa pour passer à leur tour à l'attaque dans l'ouest du gouvernorat[2],[3]. Les djihadistes affrontent principalement les forces du Front du Sud — avec notamment Mujahideen Horan, Furqat Usud al-Sunnah, la Division Ahrar Nawa, la Division al-Moataz Bellah, le Liwa al-Haramayn al-Sharifayn, la Division Fajr al-Islam et la Division al-Haq [4],[5]— d'Ahrar al-Cham et de Jaych al-Islam[4],[2],[3].

Dès le premier jour, les djihadistes s'emparent de la petite ville de Tasil, des villages de Sahem al-Joulane, Adwan et Tel Jamoua, ainsi que d'une colline stratégique surplombant la ville de Nawa[2],[6]. Le , les rebelles lancent une contre-attaque : les villages de Tel Jamoua, Jellin et al-Mzyra sont repris par le Front du Sud, puis à nouveau reconquis par l'Armée Khalid ibn al-Walid[4]. Tasil et Sahem al-Joulane demeurent aux mains de l'État islamique[4].

Le , 16 groupes de l'Armée syrienne libre se rassemblent au sein d'une « Chambre d'opération de Nawa »[7].

Les pertes

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), les combats font au moins 36 morts dans les rangs de l'État islamique et 86 du côté des rebelles, ainsi que neuf civils, entre le 20 et le [4],[2]. Le , le bilan passe ensuite à au moins 48 morts du côté de l'EI, 104 chez les rebelles et 11 civils, dont quatre enfants[1]. Des exécutions de prisonniers sont commises par les djihadistes et plusieurs cadavres de rebelles sont décapités[3],[4].

Liens externes

Notes et références

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