Olivia Grandville
Olivia Grandville, née le [réf. nécessaire] à Paris[1], est une danseuse et chorégraphe française de danse contemporaine.
Pour les articles homonymes, voir Grandville (homonymie).
Nom de naissance | Élisabeth Marie Olivia de La Chevardière de La Grandville[réf. nécessaire] |
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Naissance |
Paris (France) |
Activité principale | Danseuse et chorégraphe |
Style | Danse contemporaine |
Lieux d'activité |
Paris La Rochelle |
Années d'activité | Depuis 1981 |
Formation | Opéra de Paris |
Maîtres | Dominique Bagouet |
Famille |
Yves Brainville (père) Léone Nogarède (mère) |
Distinctions honorifiques | Prix Nouveau talent de la SACD (1996) |
Biographie
Fille d'Yves Brainville et de Léone Nogarède, Olivia Grandville a suivi une formation de danse classique à l'Opéra de Paris dans lequel elle intègre le corps de ballet en 1981[2]. Ses dispositions naturelles l'orienteront plus particulièrement vers l'interprétation du répertoire contemporain (notamment de la nouvelle danse française), qui entrera progressivement dans l'institution dans les années 1980 avec la création de chorégraphies de Dominique Bagouet (Fantasia semplice), Maguy Marin (Les Leçons de ténèbres), Merce Cunningham (Un jour ou deux), et Karole Armitage (Anges ternis). En 1988, elle décide de se consacrer exclusivement à la danse contemporaine, et quitte ainsi l'Opéra de Paris[2].
Elle entre en 1989 dans la Compagnie Dominique-Bagouet, où elle est l'interprète principale des ultimes créations du chorégraphe telles que : Meublé sommairement, So Schnell, Jours étranges et Necesito. C'est à cette époque qu'elle commence à s'investir dans la création de ses propres chorégraphies au sein de la compagnie La Spirale de Caroline. Avec la disparition de Dominique Bagouet en 1992, elle est la cofondatrice des Carnets Bagouet, association qui préserve la transmission des créations de ce très important chorégraphe[2].
De 1993 à 2003, elle s'oriente définitivement vers la création, au sein notamment de l'Espace des Arts de Chalon-sur-Saône, dont elle est l'artiste associée. Olivia Grandville reçoit en 1996 le prix Nouveau talent de la SACD[3]
En 2004, elle crée Comment taire, utilisant la captation du geste par caméra vidéo grâce au logiciel Eyes Web en collaboration avec l'IRCAM. Sa pièce Le Cabaret discrépant a été jouée lors du Festival d'Avignon en 2011 et reprit au Théâtre de la Colline à Paris en janvier et .
Elle est nommée directrice du Centre chorégraphique national de La Rochelle en juin 2021, succédant à Kader Attou[2].
Chorégraphies
- 1990 : La Peau du personnage
- 1991 : Nénuphars
- 1992 : Balivernes sur les longues vues
- 1993 : Le K de E
- 1994 : Beaucoup de colle preconise Kurt Schwitters
- 1995 : Märchen
- 1995 : O de lo Pater
- 1996 : Instantané provisoire
- 1996 : Il nous faudra quand même un peu d'argent, j'ai fait des économies
- 1998 : Phases
- 1999 : Prunus Armenica, 7 miniatures pour Paradjanov
- 1999 : Paris-Yerevan
- 2000 : Ki-T
- 2000 : Ryoanji
- 2002 : Come Out
- 2004 : Comment taire, en collaboration avec l'IRCAM
- 2005 : Gracieuse, Mais le paradis est verrouillé et le chérubin à nos trousses
- 2006 : Ryoanji, reprise
- 2007 : Ozland
- 2008 : My space
- 2008 : 19 Ballets Ciselants
- 2010 : Une semaine d'art en Avignon
- 2011 : Le Cabaret discrépant
- 2012 : Cinq Ryoanji
- 2014 : Le Grand Jeu
- 2015 : Foules
- 2016 : Combat de Carnaval et Carême
- 2017 : Argentique
- 2018 : À l'Ouest
- 2019 : Théâtre d'opérations chorégraphiques Le Dance-Park
- 2019 : Jour de colère
- 2019 : Nous vaincrons les maléfices
- 2021 : La Guerre des pauvres
- 2021 : Klein
- 2021 : Débandade
Notes et références
- Biographie d'Olivia Grandville sur le site officiel des Carnets Bagouet
- « Nomination d'Olivia Grandville à la direction du centre chorégraphique national de la Rochelle », communiqué du Ministère de la Culture, 21 juin 2021.
- Biographie, site officiel d'Olivia Grandville, consulté le 10 mars 2020.
Liens externes
- Ressources relatives au spectacle :
- Site officiel d'Olivia Grandville
- Site FANA Danse contemporaine - Fonds Olivia Grandville - La spirale de Caroline
- Les Carnets Bagouet
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