Omissy

Omissy est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Omissy

L'église, vue en léger contre-jour.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Saint-Quentin
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Saint-Quentinois
Maire
Mandat
Christophe François
2020-2026
Code postal 02100
Code commune 02571
Démographie
Gentilé Ulmissien(ne)s
Population
municipale
717 hab. (2019 )
Densité 101 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 52′ 42″ nord, 3° 18′ 46″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 125 m
Superficie 7,09 km2
Aire d'attraction Saint-Quentin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Quentin-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Omissy
Géolocalisation sur la carte : France
Omissy
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Omissy
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Omissy

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes.

    La commune se situe dans l'Aisne (Hauts-de-France), près de Saint-Quentin.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Omissy
    Lehaucourt Lesdins
    Fayet Morcourt
    Saint-Quentin Rouvroy

    Urbanisme

    Entrée d'Omissy.

    Typologie

    Omissy est une commune urbaine[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Une résidence fermée destinée aux personnes âgées autonomes, la résidence du Bois Thomas, de 29 logements individuels, est construite en 2016 à Omissy[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,1 %), zones urbanisées (7,5 %), forêts (2,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %), eaux continentales[Note 3] (0,3 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Carte de Cassini du secteur
    (vers 1750).
    La gare d'Omissy vers 1910.
    Carte postale du village avant 1914.

    Toponymie
    Le village apparaît pour la première fois en 1045 sous le nom de Ulmiceium. L'orthographe variera encore : Hulmiciacum, Oumissi, Omissi, Omicy puis Omissy, l'orthographe actuelle, sur la carte de Cassini [10].

    Carte de Cassini
    La carte de Cassini ci-contre montre qu'au milieu du XVIIIe siècle, Omissy est une paroisse située sur la rive droite de la Somme. Une importante retenue d'eau avait été créée pour faciliter la pêche. Au sud, le hameau de Brocourt, qui s'était appelé Brovecurt en 1110, Molendium de Brocourt puis Braulcourt et qui comportait deux fermes qui avaient autrefois appartenu à l'abbaye de Saint-Prix, appartenait à Omissy[11]. Avec les nombreuses habitations qui se sont implantées, la ferme de Brocourt est de nos jours reliée au village.

    Canal de Saint-Quentin
    Inauguré en 1810 par Napoléon, le canal de Saint-Quentin apporta un important essor économique au village avec la création d'une écluse et d'un quai de chargement. La population doubla pratiquement en 40 ans, passant de 219 habitants en 1806 à en 1846.
    L'ancienne ligne de chemin de fer du Cambrésis
    La ligne de chemin de fer du Cambrésis a fonctionné de 1892 à 1954. Chaque jour, 6 trains partis de la gare du Cambrésis à Saint-Quentin, s'arrêtaient à Omissy et partaient en direction de Cambrai[12] et 6 autres venaient de Cambrai pour se diriger vers Saint-Quentin (voir les horaires[13]).
    Première Guerre mondiale
    Après la bataille des frontières du 7 au 24 août 1914, devant les pertes subies, l'état-major français décide de battre en retraite depuis la Belgique. Le , les Allemands s'emparent du village et poursuivent leur route vers l'ouest[14]. Dès lors commença l'occupation qui dura jusqu'en octobre 1918. Pendant toute cette période, Omissy restera loin des combats, le front se situant à une quarantaine de kilomètres à l'ouest vers Péronne. Le village servira de base arrière pour l'armée allemande.
    En , le général Hindenburg décida de la création d'une ligne défense à l'arrière du front ; cette ligne Hindenburg de fortifications s'appuie sur le canal de Saint-Quentin. Omissy est dons située juste à l'avant de cette ligne. La population est totalement évacuée, une partie à Sars-Poteries, dans le Nord, les autres à Rouy-le-Petit dans la Somme.
    En , devant l'offensive des Alliés sur le front les Allemands cèdent du terrain peu à peu. Le , les troupes anglo-françaises se heurtent à l'armée allemande. Pendant plusieurs jours, le village sera l'objet de nombreux combats[15]. Le 4 octobre 1918, le 7e bataillon de Chasseurs alpins (BCA) s'empare de ce qui reste du village mais est pris sous le feu ennemi d'une trentaine de mitrailleuses allemandes situées dans la tranchée des Huîtres et celle du Hanneton, qui court de la femme du Tilloy à l’actuelle zone industrielle de Rouvroy. Afin de permettre l'avancée vers Guise, le bataillon doit déloger les Allemands de la ferme du Tilloy. La bataille dura quatre jours et coûta 36 morts et 150 blessés français[16].
    Au cours de ces combats, les bombardements ont provoqué de nombreuses destructions[17].
    Après l'Armistice, peu à peu, les habitants évacués sont revenus, mais la population de 496 habitants en 1911 ne sera plus que de 215 en 1921, soit moins de la moitié.
    Vu les souffrances endurées par la population pendant les quatre années d'occupation et les dégâts aux constructions, la commune s'est vu décerner la Croix de guerre 1914-1918 (France) le [18].
    Sur le monument aux morts sont inscrits les noms des 24 soldats de la commune Morts pour la France ainsi que de 6 victimes civiles[19].

    Politique et administration

    La communauté d'agglomération du Saint-Quentinois dans le département de l'Aisne.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aisne.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saint-Quentin. Celui-ci a été scindé par décret du et la commune rattachée au canton de Saint-Quentin-Nord[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais intégrée au canton de Saint-Quentin-2.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, créée fin 1999 et qui succédait au district de Saint-Quentin, créé le 9 février 1960, rassemblant à l'origine 11 communes afin notamment de créer et développer des zones industrielles[21].

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (sous réserve de certaines dérogations bénéficiant aux territoires de très faible densité), le préfet de l'Aisne a adopté un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale par arrêté du 30 mars 2016[22] qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes du canton de Saint-Simon et de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, aboutissant au regroupement de 39 communes comptant 83 287 habitants[23].

    Cette fusion est intervenue le , et la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois[24].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    en 1917[25]   Émile Moyaux    
    1921[25]   Gaston Lobjois    
    Les données manquantes sont à compléter.
    1988 mars 2014[26] Jean-Michel Laurent[27]   Directeur retraité d’une entreprise de transport
    Décédé en fonction
    mars 2014[28] En cours
    (au 13 juillet 2020)
    Christophe François SE Professeur
    Réélu pour le mandat 2020-2026[29]

    Politique environnementale

    Ville fleurie : une fleur attribuée en 2007 ainsi notamment qu'en 2013[30] par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[31].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].

    En 2019, la commune comptait 717 habitants[Note 4], en diminution de 0,42 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    201208219239245269293419365
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    425424464437430396424413420
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    435496496215331366321325351
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    362345614697754745841814720
    2018 2019 - - - - - - -
    724717-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

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    • Il est à noter l'émergence de Paulo de Domoy au sein d'Omissy dans l'Aisne, notamment connu pour L'Handicapé, Un Noël sans papa, Rapt d'un enfant et L'Ivrogne[35].
    • Jean Marie Lartigot, arbitre international de football, a vécu à Omissy.
    • La famille du capitaine Dreyfus aida la reconstruction du village après la Première Guerre mondiale par le don d'un tracteur Titan, du linge, des vêtements, des meubles, des fournitures scolaires[25].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Giulia De Meulemeester, « Une future oasis de quiétude pour les retraités à Omissy », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne).
    7. Nasséra Lounassi, « Omissy : La résidence du Bois Thomas, la nouvelle adresse des seniors », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes / réd. sous les auspices de la Société académique de Laon, par M. Auguste Matton ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques », sur Gallica, (consulté le ).
    11. « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes / réd. sous les auspices de la Société académique de Laon, par M. Auguste Matton ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques », sur Gallica, (consulté le ).
    12. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Horaire_St-Quentin,_Le_Catelet,_Caudry_en_1898.jpg
    13. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Horaire_de_la_ligne_du_Cambr%C3%A9siis_1.jpg
    14. (en) « Cartographie 1914-1918 - Carte des positions au 28 aout 1914 », sur carto1418.fr (consulté le ).
    15. « L'Écho : grand quotidien d'information du Centre Ouest », sur Gallica, (consulté le ).
    16. « L'Ouest-Éclair », sur Gallica, (consulté le ).
    17. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Remaucourt_Cartes_des_r%C3%A9gions_d%C3%A9vast%C3%A9es.jpg
    18. http://memorialdormans.free.fr/CommunesCroixDeGuerre14-18.pdf
    19. https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7f/Omissy_%28Aisne%29_monument_aux_morts.JPG
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Loïc Rossignol, « Mise en place d'un service de transport à la demande : position de l'exploitant » [PDF], sur https://dumas.ccsd.cnrs.fr, (consulté le ), p. 25.
    22. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2016 portant Schéma départemental de coopération intercommunale de l'Aisne » [PDF], Approbation du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, Préfecture de l'Aisne (consulté le ).
    23. « Schéma départemental de coopération intercommunale » [PDF], Intercommunalité dans l'Aisne, Préfecture de l'Aisne, (consulté le ), p. 34 et 41-44.
    24. Préfecture de l'Aisne, « Arrêté n°2016-1077 en date du 15 décembre 2016 portant fusion de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin et de la communauté de communes du canton de Saint-Simon - Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Aisne du mois de décembre 2016 - Partie 2 » [PDF], sur http://www.aisne.gouv.fr/, (consulté le ), p. 55-59.
    25. AN25082014[source insuffisante]
    26. Le Huffington Post, Municipales 2014: un maire candidat à sa réélection décède le jour du premier tour, 23 mars 2014
    27. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
    28. « Omissy : Christophe François élu maire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), L'Aisne nouvelle (consulté le ) « C'est empreint d’une profonde tristesse que le premier conseil municipal s’est réuni, samedi matin, en présence des quatorze conseillers élus. En effet, après le décès brutal du maire sortant Jean-Michel Laurent, dimanche matin à l’âge de 64 ans, il fallait élire un nouvel édile. Deux candidats se sont fait connaître dès les premières minutes de la réunion: il s’agit de Roger Rundstadler et de Christophe François. Trois tours de scrutin étaient possibles, mais au premier tour Christophe François l’a emporté avec sept voix contre six (avec un bulletin nul) ».
    29. « Cafeyn - reader », sur cafeyn.co (consulté le ).
    30. Halima Najibi, « Le palmarès 2013 des villes et villages fleuris de Picardie : En 2008, 92 communes ont obtenu le label villes et villages fleuris, cette année, ils sont 142. Au mois de septembre dernier, 14 experts ont visité les prétendants au label. Les lauréats recevront leur prix lors des assises régionales du fleurissement le 6 novembre prochain », France 3 Picardie, (lire en ligne).
    31. « Le palmarès des villes et villages fleuris », Le Courrier picard édition de l'Oise,
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    35. « Paulo de Domoy », sur http://www.bide-et-musique.com (consulté le ).
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