Opaline Meunier

Opaline Meunier est une femme politique belge, conseillère communale de la ville de Mons, présidente nationale des Jeunes CDH de 2019 à 2021[1], et ancienne présidente de syndicat étudiant.

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Opaline Meunier
Opaline Meunier en 2015.
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Biographie

Opaline Meunier nait le à Mons[2].

Née d'un père militaire, elle effectue toute sa scolarité, maternelles, primaires et secondaires, à l'École internationale du SHAPE à Mons.

Elle poursuit un baccalauréat en droit de l'Université de Namur et est inscrite en master en Sciences politiques à l'UCL Mons.

En 2012, elle est candidate sur la liste d'ouverture EMC à Estinnes[3], où vit sa mère.

Elle entre comme vice-présidente à l'Unecof (Union des étudiants de la communauté française) en 2015 et en est élue présidente en 2016[4]. Ce mandat marque le début de sa présence médiatique, à la suite de différents combats menés pour la défense des étudiants : grève des cheminots pendant les examens[5], dossier des numéros INAMI pour les étudiants en médecine[6] ou la réforme des bourses d'étude[7].

Elle quitte le syndicat étudiant en [2] pour rejoindre le cdH où elle est nommée déléguée générale à la société civile, un emploi auquel elle devra renoncer en janvier 2018 après avoir choisi de rejoindre la liste « Mons en Mieux ! », liste pluraliste conduite par Georges-Louis Bouchez[8].

Opaline Meunier est membre du mouvement politique « E-change » aux côtés d'autres noms de la politique belge comme Jean-Michel Javaux (Ecolo), Melchior Wathelet (cdH), Alda Greoli (cdH), Didier Gosuin (Défi), Barbara Trachte (Ecolo) mais également des acteurs et experts économiques et culturels[9].

Lors des élections communales du , elle est élue au conseil communal de la ville de Mons avec 1 727 voix de préférence[10], faisant le troisième score de la liste « Mons en Mieux ! » et le neuvième tous partis confondus[11].

Le , elle est élue à la présidence nationale des Jeunes cdH avec 97 % des voix, où elle succède à Christophe De Beukelaer[12]. Elle en démissionne le 30 décembre 2021[13] pour se consacrer à sa carrière d'enseignante dans le secondaire et l'enseignement supérieur, annonçant par la même occasion faire une "pause politique"[14]. Selon le chroniqueur Michel Henrion, il s'agit d'une révocation et non d'une démission[15].

L'affaire Opaline Meunier

En , Opaline Meunier est au centre d'une controverse qui occupera l'espace médiatique pendant plusieurs semaines. Le , elle annonce sur La Première qu'elle se présentera aux élections communales montoises sur la liste d'ouverture « Mons en Mieux ! », menée par le libéral Georges-Louis Bouchez, et pas sur la liste de la section locale cdH[16]. Une décision mal acceptée par le parti, qui lui demande de changer d'avis, sans succès, ce qui entraine la démission de ses fonctions et l'interdiction de se réclamer du parti humaniste pendant la campagne[17]. Cette affaire crée un malaise au sein du cdH et est qualifiée d'« immense gâchis » par la ministre bruxelloise Céline Fremault[18]. Dans l'émission C'est pas tous les jours dimanche de RTL-TVI, Opaline Meunier clarifie sa décision : « un parti n'est pas une secte, j'ai droit à une certaine autonomie et je veux pouvoir me battre pour quelque chose auquel je crois »[19].

Notes et références
  1. « Politique: Opaline Meunier démissionne de la présidence des jeunes CDH », sur Le Soir, (consulté le )
  2. « Opaline Meunier, étoile montante ou étoile filante? », L'Echo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « La liste EMC - Estinnes », sur estinnes.blogs.sudinfo.be, (consulté le )
  4. « Opaline Meunier, présidente de l'Unecof », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne)
  5. Philippe LERUTH, « La grève des 21, 22 et 23 janvier reportée », Communes, régions, Belgique, monde, sports – Toute l'actu 24h/24 sur Lavenir.net,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Opaline Meunier: "Il faut que Marcourt assure aux étudiants reçus-collés qu'ils passent bien en deuxième" », RTBF Info,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Thomas Casavecchia, « La réforme des bourses d’études revue », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « «Mons en mieux!»: la liste pluraliste et rassembleur de Georges-Louis Bouchez pour les élections de 2018 », sur Le Soir, (consulté le )
  9. « E-change: le nouveau mouvement politique est né mardi soir, mais ce ne sera pas un vrai parti politique », La Libre,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Votes nominatifs | Elections 2018 », sur elections2018.wallonie.be (consulté le )
  11. « RTBF Info - Les élections 2018 - Mons », sur RTBF Info (consulté le )
  12. « Opaline Meunier élue présidente des jeunes CDH pour un mandat de trois ans », sur Le Soir, (consulté le )
  13. Belga, « Opaline Meunier démissionne de la présidence des jeunes cdH », sur La Libre.be (consulté le )
  14. « Mons : Opaline Meunier démissionne de la présidence des jeunes cdH », sur RTBF (consulté le )
  15. DH Les Sports+, « Les dessous de la démission d’Opaline Meunier, exclue de la présidence des Jeunes CDH pour avoir dénoncé un vol », sur DH Les Sports +, (consulté le )
  16. « Opaline Meunier: "Tant que l'on aura une majorité absolue à Mons, il ne pourra pas y avoir de pluralisme" », RTBF Info,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. « Opaline Meunier: « On m’a laissé le choix jusqu’à la dernière minute de revenir sur ma décision » (vidéos) », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. www.sudinfo.be, « L’affaire Opaline Meunier est «un immense gâchis» pour Céline Fremault (vidéo) », Sud Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. « La polémique au cdH, son choix de rejoindre George-Louis Bouchez à Mons, son avis sur Elio Di Rupo: Opaline Meunier s'explique », RTL Info,‎ (lire en ligne, consulté le )

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