Gelucourt
Gelucourt est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.
Gelucourt | |
Chapelle Sainte-Odile, ancienne chapelle Saint-Jean des chevaliers de Malte | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Sarrebourg-Château-Salins |
Intercommunalité | Communauté de communes du Saulnois |
Maire Mandat |
Jean-Louis Veveurt 2020-2026 |
Code postal | 57260 |
Code commune | 57246 |
Démographie | |
Gentilé | Gelucourtois, Gelucourtoises |
Population municipale |
215 hab. (2019 ) |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 45′ 55″ nord, 6° 43′ 38″ est |
Altitude | Min. 207 m Max. 256 m |
Superficie | 12,34 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Dieuze (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Saulnois |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Géographie
La commune fait partie du Parc naturel régional de Lorraine[1] et de la ZNIEFF du pays des étangs[2].
Écarts et lieux-dits
- Ormange
- Videlange
- Kraftel
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Gueblange, le ruisseau de l'Étang d'Axin, le ruisseau de l'Étang de Gelucourt, le ruisseau de l'Étang de Parc, le ruisseau de l'Étang des Chatelains, le ruisseau de l'Étang des Moines et le ruisseau de l'Étang St-Jean[Carte 1].
Le ruisseau de Gueblange, d'une longueur totale de 16,6 km, prend sa source dans la commune de Maizières-lès-Vic et se jette dans la Seille à Blanche-Église face à la commune de Mulcey, après avoir traversé six communes[3].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau de Gueblange, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Gelucourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dieuze, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (31,7 %), terres arables (23,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,9 %), forêts (15 %), eaux continentales[Note 3] (6,7 %), zones urbanisées (2,1 %), cultures permanentes (1,9 %), zones humides intérieures (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
- D'un nom de personne germanique Gîsolf[11] ou Gisalo + cortem[12] ou -ing/-ingen.
- Gisolvinga (786), Gisolvingom (792)[13], Gilloncort (1273)[12], Giselfingen (1419), Gieselfingen (1425), Giseluingen (1430)[11], Gisselfingen dit Géloucourt (1559), Geloucourt et Gissefingen (1594), Gelloncourt (1600)[14], Gelacourt (1793), Gelucourt (1801)[15], Gisselfingen (1871-1918).
Ormange : Ormanges (1288).
Videlange : Wittrengen et Widrengen (XVe siècle), Widranges et Vidranges (XVe siècle), Vidlange (1756)[14]. Videlingen pendant l'occupation allemande.
Histoire
- Cité déjà au VIIIe siècle dans le Saulnois.
- On connaît un chevalier Guillaume de Gellocourt en 1189.
- Rassemblement des seigneurs lorrains de langue allemande pour combattre les paysans en 1525.
- Détruit au cours de la guerre de Trente Ans.
Les Templiers et les Hospitaliers
Les Templiers s'y établirent en 1273 puis lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple la commanderie devient la propriété des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Il reste de la Commanderie de Gelucourt la chapelle Sainte-Odile, ancienne chapelle Saint-Jean des Hospitaliers XIVe siècle avec un autel XVIIIe siècle, une pierre tombale du chevalier Barthélemy, commandeur de Geloncourt ().
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2019, la commune comptait 215 habitants[Note 4], en diminution de 5,29 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
- Passage d'une voie romaine ; stèle ornée.
Édifices religieux
- Église Saint-Brice 1710 : autels XVIIIe siècle
Héraldique
Blason | D'argent au mont de sable enflammé de gueules sommé d'une croix de Malte d'azur[19]. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Gelucourt » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
Références
- Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine (région Lorraine), (lire en ligne)
- Comité Z.N.I.E.F.F. Lorraine, « ZNIEFF 410010373 - Pays des étangs » [PDF], sur inpn.mnhn.fr.
- Sandre, « le ruisseau de Gueblange »
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dieuze », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Martina PITZ, Genuine Übersetzungspaare primärer Siedlungsnamen an der lothringischen Sprachgrenze, Onoma 36
- Toponymie générale de la France: Tome 2 - Ernest Negre
- Mémoires de la Société d'archéologie lorraine - Page 219 (1868)
- Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Henri Lepage, 1862
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=10355
- Portail des communes de France
- Portail de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem
- Portail de l'ordre du Temple
- Portail de la Moselle