Oscar Mejía Víctores
Óscar Humberto Mejía Víctores, né le à Guatemala[1] et mort le dans la même ville[2], est un militaire et homme d'État guatémaltèque, chef d'État du Guatemala de 1983 à 1986.
| Oscar Mejía Víctores | |
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| Fonctions | |
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| Chef de l’État et du Gouvernement de la République du Guatemala | |
| – (2 ans, 5 mois et 6 jours) |
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| Prédécesseur | Efraín Ríos Montt |
| Successeur | Vinicio Cerezo |
| Ministre de la Défense nationale (en) | |
| – (3 ans, 4 mois et 13 jours) |
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| Président | Efraín Ríos Montt Lui-même |
| Successeur | Jaime Hernández Méndez |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Óscar Humberto Mejía Victores |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Guatemala (Guatemala) |
| Date de décès | |
| Lieu de décès | Guatemala (Guatemala) |
| Nature du décès | Maladie de Parkinson |
| Nationalité | guatémaltèque |
| Parti politique | Indépendant |
| Diplômé de | École polytechnique (es) |
| Profession | Militaire |
| Religion | Catholicisme |
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| Présidents du Guatemala | |
Biographie
Le , le général Mejía est nommé ministre de la Défense par le général Efraín Ríos Montt qui avait pris le pouvoir le 23 mars de la même année en renversant Romeo Lucas. Le , c'est au tour de Ríos Montt d'être renversé par le général Mejía qui l'accuse d'être sous l'influence de fanatiques du protestantisme évangélique (religion à laquelle Ríos Montt s'était converti en 1978).
La présidence de Mejía, en pleine guerre civile guatémaltèque est marquée par une intensification des activités des escadrons de la mort dans les villes tandis que sa belle-sœur, Ofelia de Gamas, met sur pied un trafic d'enfants à destination de l'Europe[3]. Il permet cependant un retour à la démocratie libérale marqué notamment par l'élection d'une Assemblée nationale constituante en 1984 (en). Le général Mejía quitte ses fonctions lors de l'investiture de Vinicio Cerezo, élu lors de l'élection présidentielle de l'année précédente (en)
Comme ses deux prédécesseurs (José Efraín Ríos Montt et Fernando Romeo Lucas García), il est accusé de génocide à l'égard du peuple maya par l'Audience nationale espagnole.
Notes et références
- (en) Jennifer Mossman, Almanac of Famous People: Biographies
- (es) Carlos Álvarez y Mynor Toc, Fallece Óscar Mejía Víctores, sepelio fue exprés, Prensa Libre, 1er février 2016
- « Guatemala : des enfants adoptés de la guerre civile unissent leurs forces », sur France 24,
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