Oulon
Oulon est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Oulon | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Cosne-Cours-sur-Loire | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Les Bertranges | ||||
Maire Mandat |
Lucienne Lapertot 2020-2026 |
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Code postal | 58700 | ||||
Code commune | 58203 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
63 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 5,7 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 12′ 00″ nord, 3° 23′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 246 m Max. 364 m |
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Superficie | 10,99 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de La Charité-sur-Loire | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Le village est implanté en plein cœur de la Nièvre, à 7 km de Prémery (par la route), dans le canton de Charité-sur-Loire. Il est situé à 36 km au nord-est de Nevers et à 50 km au sud-est de Cosne-Cours-sur-Loire, son chef-lieu d'arrondissement. Oulon fait partie de la Communauté de communes Les Bertranges.
Les 64 habitants du village vivent sur une superficie totale de 11 km2 avec une densité de 5,8 habitants par km². On les appelle les Oulonnais et les Oulonnaises.
Entre 2005 et 2014, le nombre d'habitants a baissé de 20 %.
Villages, hameaux, lieux-dits, écarts
Outre le bourg, le village se compose des lieux-dits Les chaumes d'Oulon et Marolles.
Communes limitrophes
Montenoison | ||||
Giry | N | Moussy | ||
O Oulon E | ||||
S | ||||
Prémery | Lurcy-le-Bourg | Saint-Franchy |
Urbanisme
Typologie
Oulon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (42,9 %), forêts (34,1 %), prairies (23 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le nom de la commune pourrait dériver du nom d’homme germanique Odilo[8].
La première mention connue de la commune remonte à 1287 : Oolum (registre de l’évêché de Nevers). On relève par la suite les noms de Parrochia et Grangia de Olone (1290), Olon (1562) et Oullon (1689) [9].
Histoire
Le village est mentionné pour la première fois en 1287 : Oolum.
En 1673, les habitants sont condamnés à faire bâtir et construire une grange à côté du presbytère pour y entreposer les revenus et les dîmes de la cure[11].
En 1709, Jean et François Henri, couvreurs à Oulon, sont condamnés par contumace aux galères pour neuf ans pour avoir volé et assassiné le nommé Jacques Barillot de la paroisse de Lurcy[11].
Sous l'Ancien Régime, Oulon est un fief de la châtellenie de Montenoison.
En 1861, le nouveau cimetière est béni par Augustin Crosnier[12].
En 1872, alors que le nombre d'habitants s'élève à 342, on trouve sur le territoire communal quatre fermiers et leurs sept domestiques, six tisserands, trois charrons, deux sabotiers, un aubergiste... mais la population est composée pour l'essentiel de journaliers-manœuvres (31), de propriétaires (21) et de cultivateurs (7). L’école est tenue par trois sœurs religieuses, dont l'une est chargée de la visite des malades. Huit petits Parisiens en bas âge sont placés en nourrice dans des familles du village[13].
Le , les nouvelles portes de l'église, financées en partie par une souscription, sont inaugurées en présence du président du Conseil départemental de la Nièvre[14].
En 2019, la veuve d’un enfant du pays, fils et frère d’anciens maires de la localité, lègue à la commune la somme de 205 000 €[15].
Seigneurs
On relève les noms de : Guillaume d'Ourouër, écuyer (1510)[16], Charles de Chéry, écuyer (1670)[11], Jean-Nicolas de Chéry (1698), Achille Desulmes (1705)[17]. Sont régulièrement mentionnés dans les archives les fiefs de Marolles et de Tremblay, dont les habitants n'ont donc pas forcément le même seigneur que ceux du bourg d'Oulon.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2019, la commune comptait 63 habitants[Note 2], en diminution de 10 % par rapport à 2013 (Nièvre : −5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Andoche : église bâtie à l’époque romane sur un plan rectangulaire ; clocher carré du XVIe siècle ; cloche de 1580 ; à l’abside, traces des fenêtres primitives[22] ; peinture murale de 1950 représentant le Christ au cœur des travaux des champs. Pour visiter les lieux, demander les clefs à la ferme-auberge[23].
- Château de Giry (XVIe siècle).
- Ferme Auberge du Vieux Chateau (XII-XVIe siècle)
- La Ferme du Vieux Chateau (XVIème)
- L' église Saint Andoche (XII-XVIème)
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1989.
- Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique de la Nièvre, 1865.
- D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois roses d'argent, boutonnées d'or.
- Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, département de la Nièvre, 1891.
- Oulon : un avenir incertain, Centre-France, 13 mars 1988.
- Recensement de 1872, Archives départementales de la Nièvre, 6 M 203.
- Journal de la Camosine.
- Ludovic Pillevesse, « Odette Bondon, décédée en 2019, a légué 205 000 € à la commune d’Oulon d’où son mari était originaire », Le Journal du Centre, 10 janvier 2021.
- Adolphe de Villenaut, Nobiliaire de Nivernois, avec la collaboration d’Henri de Flamare, 1900.
- H Dépôt 1 Hôtel-Dieu Saint-Didier de Nevers, Archives départementales de la Nièvre, B 27.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Georges de Soultrait, Répertoire archéologique de la Nièvre, 1875.
- Dépliant touristique du diocèse de Nevers, Visitez les églises de la Nièvre, Pastorale Tourisme & Loisirs, 2013.
Voir aussi
Article connexe
Bibliographie
- Oulon : un avenir incertain, Centre-France, .
Lien externe
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel du village d'Oulon
- Oulon sur le site de l'Institut géographique national
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