Oumm Koulthoum bint Ali

Zaynab al-Soghra bint Ali, dite Oumm Koulthoum (arabe : أم كلثوم), née vers 627 et morte en 681, est la fille d'Ali ibn Abi Talib, 1^er imam et 4^e calife rachidoune. Les sources sunnites et chiites divergent sur son mariage avec Omar ibn al-Khattâb, compagnon de Mahomet et 2^e calife.

Umm Kulthum bint Ali

Entrée de sa tombe

Biographie
Naissance	627 Médine
Sépulture	Al Baqi
Père	Ali ibn Abi Talib
Mère	Fatima
Fratrie	Ruqayya Mashḥad (en) Abdullah ibn Ali ibn Abi Talib (en) Abbas ibn Ali Jaʿfar ibn ʿAly (d) Khadija bint Ali (d) Muhammad ibn al-Hanafiya Maymouna bint Ali (d) Al-Hassan ibn Ali Hilal ibn Ali (en) Zaynab bint Ali ʿUthmân ibn ʿAly (en) Muhsin ibn Ali (en) Al-Hussein ibn Ali Abu Bakr ibn Ali (en)
Conjoints	Omar ibn al-Khattâb Muhammad ibn Ja'far (en) Awn ibn Ja'far (en) Abd Allah ibn Ja'far (en)

Autres informations
Religion	Islam

Biographie

Sa mère Fatima Zahra était la fille préférée de Mahomet, le prophète de l'islam, et son père Ali, cousin et compagnon du susmentionné prophète.

Omar demande la main d'Oumm Koulthoum quand elle a sept ans, il est prêt à donner quarante mille dirhams en guise de mahr, amenant Ali à accepter cette union, possiblement conclue sur fond d'affaire de viol[1]^,[note 1]. Avec Omar, elle eut une fille appelée Fatima ou Roqayya, et un fils appelé Zayd[2]. Pour les chiites, ce mariage n'a pas eut lieu, ou ce n'est pas la fille d'Ali qui a épousé Omar mais celle d'Abou Bakr[3]^,[4]^,[5]^,[6].

Notes et références

Notes

L'ouvrage de l'universitaire faisant état de ce fait a reçu une critique élogieuse d'un spécialiste français de l'Islam, Gilles Kepel mais n'a pas été traduit en arabe et a été contesté au Sénégal, où il a été interdit. lire la recension sur mondeafrique.com

Références

Hela Ouardi, Les Derniers Jours de Muhammad, Albin Michel, 2016, 347 p., p. 67
Henri Lammens, Fatima et les filles de Mahomet : Notes critiques pour l'étude de la Sira, Institut biblique pontifical, 1912, 170 p., p. 129.
(ar) Ibn Sharâshûb, Al-Manâqib, volume 3, page 189
(ar) Mahallâtî, Rayâhîn ash-Sharî'a, vol 3, p 245, 1386 HS
(ar) Ansârî Zanjânî, Al-Mawsû’at al-Kubrâ ‘An Fâtima az-Zahrâ’, volume 7, pages 340 et 354, 1428 H
(ar) An-Nawawî, Tahdhîb al-Asmâ, volume 2, page 630

Liens externes

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[2] L'ouvrage de l'universitaire faisant état de ce fait a reçu une critique élogieuse d'un spécialiste français de l'Islam, Gilles Kepel mais n'a pas été traduit en arabe et a été contesté au Sénégal, où il a été interdit. lire la recension sur mondeafrique.com

[1] Hela Ouardi, Les Derniers Jours de Muhammad, Albin Michel, 2016, 347 p., p. 67

[3] Henri Lammens, Fatima et les filles de Mahomet : Notes critiques pour l'étude de la Sira, Institut biblique pontifical, 1912, 170 p., p. 129.

[4] (ar) Ibn Sharâshûb, Al-Manâqib, volume 3, page 189

[5] (ar) Mahallâtî, Rayâhîn ash-Sharî'a, vol 3, p 245, 1386 HS

[6] (ar) Ansârî Zanjânî, Al-Mawsû’at al-Kubrâ ‘An Fâtima az-Zahrâ’, volume 7, pages 340 et 354, 1428 H

[7] (ar) An-Nawawî, Tahdhîb al-Asmâ, volume 2, page 630