Pailharès

Pailharès, en occitan Palharèi, est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pailharès

La fontaine de la Vierge.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Tournon-sur-Rhône
Intercommunalité Arche Agglo
Maire
Mandat
Anne Schmitt
2020-2026
Code postal 07410
Code commune 07170
Démographie
Population
municipale
243 hab. (2019 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 04′ 45″ nord, 4° 33′ 59″ est
Altitude Min. 496 m
Max. 1 184 m
Superficie 19,69 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Haut-Vivarais
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Pailharès
Géolocalisation sur la carte : France
Pailharès
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Pailharès
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Pailharès

    Ses habitants sont appelés les Pailherous.

    Géographie

    Le village, bâti au sommet d'une colline, en amont de Saint-Félicien dans la vallée de la Daronne, rejoint Nozières et Lamastre par le col du Buisson, et Lalouvesc et Satillieu par le col du Marchand. Le point culminant se trouve à 1 184 mètres, dans le massif du Sardier.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Pailharès
    Satillieu Vaudevant
    Lafarre Saint-Félicien
    Nozières

    Urbanisme

    Typologie

    Pailharès est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,5 %), zones agricoles hétérogènes (23,1 %), prairies (18,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Des bracelets de bronze retrouvés à Vinson témoignent d'une occupation humaine millénaire. Pailharès fut probablement fortifié dès l'époque romaine. Pendant l'époque carolingienne, Pailharès s'étendait sur une superficie beaucoup plus importante, mais il est difficile à ce jour d'en cerner les contours. Selon le chanoine Rouchier, la viguerie comportait un ou plusieurs cantons. Notons que le Haut-Vivarais comportait quatre vigueries ou vicarias (Annonay, Tournon, Pailharès et Colombier-le-Vieux). Au fil du temps les chatellenies prirent plus d'importance, tandis que les vigueries tombaient en désuétude. Celle de Pailharès fut démembrée, le village étant intégré dans la chatellenie de Rochebloine.

    Dans son article sur la commanderie des Antonins d'Aubenas, le docteur Francus (alias Albin Mazon) mentionne une commanderie de « Pailharès » dépendant de celle d'Aubenas.

    Pailharès devint une enclave du Forez en 1296. Elle fut rattachée au Vivarais lors de la Révolution française.

     : vers 23 heures, deux appareils de la 5e escadre de chasse basée à Orange se percutent à la verticale de Pailharès et de Vaudevant. Le pilote d'un Fouga-Magister sera tué, et son navigateur, le lieutenant Jacques Ybert, éjecté, sera retrouvé grièvement blessé sur le territoire de la commune d'Étables[8].

    La commune de Pailharès a subi un important feu de forêt sur le Sardier en 2003, provoqué par la foudre.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1792 1796 Antoine Fonbonne    
    1796 1798 Jean-Antoine-Louis Gamon    
    1798 1811 Joseph-André Fournier    
    1811 1816 Jean-Antoine-Louis Gamon    
    1816 1843 Jean-François Gamon    
    1843 1844 Jean-Baptiste Lefaud    
    1844 1852 Louis Gamon    
    1852 1859 Jean-Pierre-Romain Manoa    
    1859 1892 Antoine-Victor Foriel    
    1892 1900 Jean-François Rouchier    
    1900 1907 Régis Veillet    
    1907 1910 Alphonse Polly    
    1910 1919 Henri Manoha    
    1919 1935 Joseph Gaillard    
    1935 1944 Xavier Vallat FR  
    1944 1945 Joseph Rouchier FN Président du comité local de libération
    1945 1965 Alphonse Réat    
    1965 1971 Joseph Gaillard    
    1971 1989 Jean-Pierre Frachisse RI puis UDF Chef comptable
    Conseiller général, député suppléant de Régis Perbet (1980-1986)
    mars 1989 mars 2001 Daniel Rouchier    
    mars 2001 mars 2008 François Caussèque DVG  
    mars 2008 juillet 2020 Jérôme Serayet DVD Fonctionnaire
    juillet 2020 En cours
    (au 13 juillet 2020)
    Anne Schmitt SE Chercheur en archéologie

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

    En 2019, la commune comptait 243 habitants[Note 2], en diminution de 9,33 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3971 1421 0449329701 5111 6081 5621 511
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5231 5751 5981 5681 4841 5741 5881 5411 554
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5081 5531 3321 0921 043975909788702
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    581511402328285288289289273
    2017 2019 - - - - - - -
    244243-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Xavier Vallat, ancien commissaire aux questions juives sous le régime de Vichy, ancien député, ancien maire de Pailharès, y est enterré.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Jacques Ybert, article paru dans la revue « Azur & Or » éditée par l'Association nationale des officiers de réserve de l'Armée de l'air (ANORAA), n° 215, , pages 31 à 33.
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    13. Annuaire du diocèse de Viviers, diocèse de Viviers, , 224 p..
    14. « Les vals d'Ay et Daronne », sur Ardèche Catholique.
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