Tournon-sur-Rhône

Tournon-sur-Rhône (Tornon en occitan vivaro-alpin) est une commune française située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes, à 20 km au nord de Valence.

Pour les articles homonymes, voir Tournon.

Tournon-sur-Rhône

La ville de Tournon-sur-Rhône.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
(sous-préfecture)
Arrondissement Tournon-sur-Rhône
(chef-lieu)
Intercommunalité Arche Agglo
Maire
Mandat
Frédéric Sausset (LR)
2020-2026
Code postal 07300
Code commune 07324
Démographie
Gentilé Tournonais
Population
municipale
10 622 hab. (2019 )
Densité 506 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 04′ 05″ nord, 4° 50′ 00″ est
Altitude Min. 115 m
Max. 508 m
Superficie 21,01 km2
Unité urbaine Tournon-sur-Rhône
(ville-centre)
Aire d'attraction Tournon-sur-Rhône
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Tournon-sur-Rhône
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Tournon-sur-Rhône
Géolocalisation sur la carte : France
Tournon-sur-Rhône
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Tournon-sur-Rhône
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Tournon-sur-Rhône
Liens
Site web site officiel

    Géographie

    Localisation

    Tournon-sur-Rhône est située en plein cœur de la vallée du Rhône. La ville est surplombée à l'ouest par les prémices du Vivarais, eux-mêmes étant les contreforts orientaux du Massif central. Sur ces coteaux est cultivé le vin d'appellation d'origine contrôlée Saint-Joseph.

    Le petit chemin de fer à vapeur du Vivarais appelé Le Mastrou partait de Tournon pour aller à Lamastre en passant par les gorges du Doux.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Hydrographie

    Le confluent du Doux.

    Le Rhône, le Doux, le Duzon sont les principaux cours d'eau traversant la commune.

    Communes limitrophes

    Climat

    La commune bénéficie d'un climat tempéré dont la principale caractéristique est un vent quasi permanent qui souffle et assèche l'air le long du couloir rhodanien. Baptisé Mistral lorsqu'il vient du nord, il apporte beau temps et fraîcheur en été, mais une impression de froid glacial en hiver. Lorsqu'il provient du sud, il annonce généralement l'arrivée de perturbations orageuses. Il s'appelle alors le vent du Midi ou le vent des fous car, pour certaines personnes, il rend l'atmosphère pénible à supporter, surtout en été.

    Relevés météorologiques de la région de Tournon
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0 0 2 4 9 13 16 16 12 8 3 1 7,1
    Température moyenne (°C) 3,5 4 7 8,5 14,5 18,5 22 22 17,5 13 6,5 3,5 12,1
    Température maximale moyenne (°C) 7 8 12 15 20 24 28 28 23 18 10 6 16,9
    dont pluie (mm) 52,7 44,7 59,5 71,8 73,9 64,4 42,3 53,6 80,9 98,6 83,2 53,5 722,5

    À partir de cette latitude, l'influence du climat méditerranéen se fait sentir. L'ensoleillement annuel est élevé (environ 2 500 heures à Valence (estimation de Météo-France). Les étés y sont chauds et secs. La température moyenne du mois de juillet est de 22 °C (Montélimar 23 °C). Les hivers froids sans excès s'inscrivent plutôt dans un climat de type semi-continental dégradé. La température moyenne du mois le plus froid (janvier) est ainsi de 3,5 °C.

    La pluviométrie annuelle est modérée : environ 430 mm. Les pluies sont particulièrement importantes à la fin de l'été (particulièrement en septembre à cause de l'effet cévenol ou orage cévenol qui déverse des trombes d'eau).

    Urbanisme

    Typologie

    Tournon-sur-Rhône est une commune urbaine[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tournon-sur-Rhone, une agglomération inter-départementale regroupant 8 communes[4] et 30 213 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tournon-sur-Rhône, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (42,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (46,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,5 %), zones urbanisées (17,3 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), cultures permanentes (10,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,6 %), eaux continentales[Note 3] (5,6 %), prairies (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Anciennement appelée Tournon, la commune a ajouté la mention « sur-Rhône » en 1989.

    Histoire

    Durant l'Antiquité, Tournon ou plutôt Tournus est la « banlieue chic » de la cité romaine voisine : Muzolium (cf. Muzols). Le quartier du Cornilhac, au nord de la ville, semble être celui où l'on retrouve le plus de vestiges : des thermes, des villas de riches familles romaines, etc. Au centre-ville, à la place de l'actuel château, se trouvait un castrum, c'est-à-dire une forteresse romaine qui abritera les habitants de Muzolium lors des invasions barbares au Ve siècle.

    Tournon bâtit sa fortune sur le commerce de son vin qui, dit-on, était fort apprécié de l'empereur Charlemagne, et même de Pompée (Ier siècle av. JC) selon Victor Hugo dans Le mariage de Roland (La Légende des siècles), sans doute plus pour la rime que pour l'exactitude historique (cf. cette carte de la viticulture en Narbonnaise « Produire du vin en Narbonnaise », bien au sud de Tournon !) :

    "L'homme a vu le vieux comte ; il rapporte une épée
    Et du vin, de ce vin qu'aimait le grand Pompée
    Et que Tournon récolte au flanc de son vieux mont."

    Tain et Tournon au XIXe siècle illustrée par Victor Cassien (1808 - 1893).

    Au Moyen Âge, la population s'agglomère autour du château et donne naissance à un bourg castral[11]. Ses alliances précoces avec le royaume de France lui valurent d'entrer dans le cercle rapproché de la famille royale à la Renaissance. Au XIVe siècle, est fondé le premier couvent de la ville, les Carmes qui s'installent hors de la ville, non loin de la porte de Mauves. La vie religieuse sera très importante ici car pas moins de quatre couvents différents seront créées, et une collégiale. Les pères jésuites s'installeront et enseigneront dans le collège du Cardinal.

    En , par ses lettres patentes, le roi Louis XI autorisa deux foires annuelles à Tournon, de sorte que la ville s'accroisse[12]. Au XVIe siècle, le cardinal François II de Tournon, issu de la famille des seigneurs de la ville, rencontre le roi François Ier en 1515 à Lyon. Le Roi, le gardera comme principal conseiller pendant 30 ans, jusqu'à sa mort en 1547. Le cardinal appréciait le vin de Tournon et contribua à le répandre (cf.Vins et vignes de France > Histoire du vignoble du Rhône )

    C'est à ce moment, que la famille seigneuriale obtient le privilège d'arborer la fleur de lys sur fond azur, sur le côté dextre (gauche) de leur blason, symbole réservé au Roi.

    L'année 1536 fut marquée par deux événements : la fondation d'un collège par le cardinal de Tournon, qui fut élevé au titre d'université par une bulle papale et la mort du dauphin François (fils du roi François Ier) dont le corps fut conservé dans la collégiale Saint-Julien de Tournon jusqu'en 1547. La famille de Tournon s'éteint au XVIIe siècle car le dernier Seigneur meurt sans descendance et le château est abandonné.

    Un des premiers ponts suspendus à câble d'Europe fut construit en 1825 entre Tournon et Tain-l'Hermitage par Marc Seguin. La ville fut le foyer d'une animation intellectuelle et artistique sans précédent, au XIXe et au XXe siècle, avec des figures comme Marcel Gimond, Charles Forot et Raoul Dufy.

    Tain-l'Hermitage est reliée au chemin de fer en 1855 avec une gare sur la ligne de Paris à Lyon et à la Méditerranée. Il faut attendre 1873 pour que la ligne de la rive droite du Rhône (de Givors-Canal à La Voulte) et la gare de Tournon soient mises en service ; mais les trains de voyageurs y ont disparu depuis 1973.

    En 1940, sur la rive droite du Rhône, l'arrêt des combats contre la Wehrmacht eut lieu au nord de Tournon, la rivière Doux marquant la limite entre les forces allemandes et l'armée française battue en retraite.

    Politique et administration

    Hôtel de ville

    La ville est chef-lieu de l'arrondissement de Tournon-sur-Rhône et bureau centralisateur du canton de Tournon-sur-Rhône.

    Elle est sous-préfecture de l'Ardèche. La sous-préfecture occupe l'emplacement de l'ancien couvent des Carmes. Le bâtiment partiellement détruit en 1812, en raison de la construction du quai et de la route nationale, disparut presque totalement en 1853, pour laisser place à l'actuelle sous-préfecture.

    Liste des maires

    L'hôtel de ville de Tournon-sur-Rhône.

    Jumelages

    Tournon est jumelée avec[19] :

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Tournonais[20].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[21],[Note 4]

    En 2019, la commune comptait 10 622 habitants[Note 5], en augmentation de 0,73 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 3003 4193 9843 5553 9714 1744 7404 8074 861
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 9185 2525 5095 3906 0835 0925 2865 1465 344
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5 1745 0034 7195 0375 0435 3325 6585 7986 785
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6 8787 8588 7329 0999 5469 94610 58210 68910 234
    2019 - - - - - - - -
    10 622--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,7 % la même année, alors qu'il est de 31,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 5 012 hommes pour 5 586 femmes, soit un taux de 52,71 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,19 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[24]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ou +
    0,0 
    7,7 
    75-89 ans
    11,4 
    17,0 
    60-74 ans
    18,9 
    17,7 
    45-59 ans
    19,9 
    18,7 
    30-44 ans
    16,1 
    18,0 
    15-29 ans
    14,8 
    20,0 
    0-14 ans
    16,0 
    Pyramide des âges du département de l'Ardèche en 2018 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9 
    90 ou +
    2,4 
    8,6 
    75-89 ans
    11,2 
    20,1 
    60-74 ans
    20,3 
    21,7 
    45-59 ans
    20,7 
    16,9 
    30-44 ans
    16,5 
    14,4 
    15-29 ans
    13 
    17,4 
    0-14 ans
    15,8 

    Manifestations culturelles et festivités

    Expositions d'art contemporain au château de Tournon-sur-Rhône de juin à fin octobre .

    Chasse aux œufs, tous les lundis de Pâques, au château.

    Balade en Saint-Joseph (véhicules anciens) tous les premiers dimanches du mois de juin (http://balade-saintjoseph.com/)

    • Festival de Musique et Saison musicale « Vochora »[26]. Juillet.
    • Grande fête votive - juillet.
    • Foire aux oignons créée en 1309 - .
    • Festival des humoristes - fin août.
    • 10 kilomètres de Tournon : course à pied - fin novembre.
    • Visite guidée et commentée du Jardin d'Eden toute l'année[27].
    • Retour Vers l'Empire Romain : fête romaine le 3e weekend de mai (tous les deux ans).

    Enseignement

    L'enseignement scolaire public est constitué de 3 écoles maternelles, de 4 écoles élémentaires, du collège Marie-Curie, du lycée Gabriel-Faure ainsi que du lycée professionnel Marius-Bouvier.

    L'enseignement scolaire privé est constitué de l'école du Sacré-Cœur (maternelle/élémentaire), des collèges Notre-Dame et Saint-Louis, du lycée du Sacré-Cœur (général/technique) ainsi que du lycée rural de La Pélissière[28].

    Économie

    Construction automobile :1er constructeur européen de véhicules de loisirs Caravanes Caravelair, Sterckeman, Camping-cars Chausson et Challenger (groupe Trigano) : plus de 10 000 véhicules produits chaque année .

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Fortifications (portes et tours). L'enceinte du bourg castral, avec ses tours de plan circulaire date des XIIIe – XVe siècle[29].
    • Collégiale Saint-Julien[30], proposée au classement monument historique dès 1840[31], la chapelle des Pénitents et sacristie de l'église sont classées le , le chœur orné de peintures est classé le et la nef est inscrite le [32].
    • Hôtel du marquis de la Tourette.
    • Lycée Gabriel-Faure, fondé en 1536 (second plus vieux lycée de France), anciennement nommé Collège de Tournon. Chapelle Saint-Just du collège, de style jésuite.
    • Château de Tournon datant du XIVe au XVIe siècle. C'est l'un des plus beaux châteaux d'Ardèche, avec son musée qui évoque l'histoire des seigneurs de Tournon. Depuis les terrasses, le château offre une vue magnifique sur la vallée du Rhône. Musée de Tournon, triptyque de la Résurrection du Capassin.
    • Le chemin de fer du Vivarais.
    • La bibliothèque municipale, contenant un fonds de 20 000 ouvrages et proposant des activités pour les enfants comme Les bébés lisent ou Plein les Z'oreilles.
    • Le Jardin d'Éden[33], ancien parc du couvent des cordeliers, puis des religieuses de Notre-Dame, entouré de remparts Renaissance, avec sa demi-tour. Il est agrémenté de statues, de fontaines et de bassins et offre un large panorama sur la vallée du Rhône et les coteaux de la rive gauche.
    • Passerelle Marc-Seguin.
    • Sépulture de Germaine L'Herbier-Montagnon, plus connue localement, à la suite de son second mariage, sous le nom de Germaine Peyron-Montagnon. Sa sépulture est située rue du Repos, dans le cimetière B, carré 7, allée H, nos 24-25. Le conseil municipal de Tournon-sur-Rhône le a attribué à cette sépulture le caractère de concession perpétuelle honorifique en mémoire des actions menées par Germaine Peyron-Montagnon.

    Espaces verts et fleurissement

    En 2014, la commune de Tournon-sur-Rhône bénéficie du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[34].

    Personnalités liées à la commune

    • Saint Just de Lyon ( 390), évêque de Lyon, mort dans le désert d'Égypte.
    • Le cardinal François II de Tournon (1489-1562).
    • Giovanni Capassini ou Jean Capassin (v. 1510-v. 1579), peintre italien mort à Tournon. Son triptyque est conservé dans la chapelle du château.
    • Antoine de Rossi (1726-1800), général des armées de la République, y est décédé.
    • Louis de Beaudiné de Romanet de Lestranges (1749-1815), général des armées de la République, mort à Tournon
    • Louis François d'Arlandes de Salton (1752-1793), général des armées de la République, né à Tournon. Traître à la patrie, il passa dans les rangs des Prussiens le et fut tué dans les rangs ennemis le .
    • Camille Teisseire (1764-1842), négociant liquoriste, fut sous-préfet de Tournon pendant le Premier Empire.
    • Louis Pierre Delosme (-), militaire français.
    • Marc Seguin (1786-1875), le pont suspendu entre Tain-l'Hermitage et Tournon (le premier du genre en 1825) porte son nom, à l'effigie duquel a été érigée une statue.
    • Stéphane Mallarmé (1842-1898) fut nommé professeur d'anglais au collège de Tournon en 1863.
    • Gustave Toursier, né le à Serrières, mort en , fondateur en 1896 des Guides Pol, premiers guides touristiques de France.
    • Marcel Gimond (sculpteur), né le à Tournon-sur-Rhône et mort le à Nogent-sur-Marne.
    • Léon Perrier (1873-1948), homme politique qui fut plusieurs fois ministre.
    • Gabriel Faure (1877-1962), écrivain, un lycée de la ville porte son nom.
    • Germaine L'Herbier-Montagnon (1895-1986), infirmière pilote secouriste de l'air, écrivain et historienne.
    • Joseph Parnin, écrivain qui naquit dans une rue qui porte son nom aujourd'hui.
    • Camille Arnaud (1886-1963), maire de la ville entre 1926 et 1959 (interruption entre 1941 et 1944), a notamment été à l'initiative de la construction du ciné-théâtre de Tournon en 1928 (fin de la construction en 1933)[35].
    • Louis Roche-Defrance, maire, conseiller général et député de l'Ardèche.
    • André Bossanne (1907-1996), sénateur de la Drôme et maire de Marsaz.
    • Adrienne Durand-Tullou (1914-2000), écrivain, institutrice, ethnologue et historienne.
    • Denise Astier, la catholique et écrivaine à succès mais aussi la mère et la grand-mère des comédiens Lionnel, Alexandre et Simon Astier.
    • Philippe Fabry (° 1952), voyageur. Fils, petit-fils et arrière-petit-fils de négociants en vins, il passe sa jeunesse à Tournon puis quitte la France pour parcourir le monde. Voyageur, photographe et aventurier, il est également marin, humanitaire, auteur et éditeur.
    • Dominique Bathenay, (° 1954), footballeur
    • Hervé Giraud (° 1957), évêque de Soissons.
    • Sébastien Joly (° 1979), coureur cycliste professionnel.
    • Romain Lafourcade (° 1985).
    • Julien Rochedy (° 1988), homme politique français, y a grandi.
    • Kevin Mayer (° 1992), athlète français spécialiste des épreuves combinées, a débuté l'athlétisme à l'Entente athlétique de Tain-Tournon.
    • Greta Richioud (° 1996), coureuse cycliste.
    • Marie Jeanne Meyer dix-sept ans, sauvagement assassinée le par Anthony Draoui, un SDF de vingt-deux ans. Il a été condamné a la réclusion criminelle a perpétuité assorti d'une peine de sûreté de 22 ans et de 30 ans de suivi judiciaire.
    • Jean-Pierre Minaudier (° 1961), professeur d'histoire en classe préparatoire aux grandes écoles, auteur d'un livre de grammaire (La Poésie du Gérondif : vagabondages d'un passionné de peuples et de mots, publié en 2014), et d'une Histoire de l'Estonie et de la nation estonienne.
    • Rafik Boujedra, né le à Tournon-sur-Rhône. Footballeur professionnel formé à l'Olympique Lyonnais. Actuellement joueur au Puy Foot 43 Auvergne.

    Héraldique et logotype

    Les armes de Tournon-sur-Rhône se blasonnent ainsi :
    D'azur à trois tours d'argent ouvertes et maçonnées de sable.

    Devise : Turris fortissima qui signifie « La tour la plus forte » en latin.



    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Tournon-sur-Rhône », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Élisabeth Sirot, Introduction à l'archéologie médiévale.
    12. Lettres patentes de Louis XI, Amboise, mars 1469 (1468 avant Pâques)
    13. « La Maison de Tournon, p. 599-609 », sur Les Mazures de l'abbaye royale de l'Isle-Barbe à Lyon, t. II, par Claude Le Laboureur, chez Jean Couterot, à Paris, 1681
    14. « Chartrier de la famille de Tournon », sur Archives nationales : Salle des inventaires virtuelle
    15. « La famille de Tournon : tableaux généalogiques », sur Archives nationales : Salle des inventaires virtuelle
    16. Auguste Roche, « La Maison de Tournon, autour des évêques de Viviers Claude et Charles de Tournon », dans Armorial des évêques de Viviers, t. II, Aubenas-Lyon, Robert et Louis Brun, (lire en ligne), p. 98-132.
    17. Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, « La Maison de Tournon », dans Histoire généalogique et héraldique des Pairs de France, Paris, (lire en ligne), p.1-36.
    18. « Mentalités nobiliaires en Vivarais au XIVe siècle (1379-1407) : la succession de Briand de Retourtour, par Marie-Claire Chavarot, p. 87-143 (avec une carte) », sur Bibliothèque de l'École des Chartes, 1986 ; en ligne sur Persée
    19. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères.
    20. Noms des habitants de Tournon-sur-Rhône sur habitants.fr.
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    24. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Tournon-sur-Rhône (07324) », (consulté le ).
    25. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Ardèche (07) », (consulté le ).
    26. site Vochora
    27. Eden Parc
    28. « Annuaire : Résultats de recherche », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    29. Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 51.
    30. Église Saint-Julien-de-Brioude.
    31. Voir la liste des monuments pour lesquels des secours ont été demandés de 1840 en PDF.
    32. « Notice n°PA00116829 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    33. Site du Jardin d'Éden.
    34. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
    35. Carole Trébor, Il nous faut un théâtre !

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail des communes de France
    • Portail du Massif central
    • Portail du Rhône
    • Portail de l’Ardèche
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.