Tournon-sur-Rhône
Tournon-sur-Rhône (Tornon en occitan vivaro-alpin) est une commune française située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes, à 20 km au nord de Valence.
Pour les articles homonymes, voir Tournon.
Tournon-sur-Rhône | |||||
La ville de Tournon-sur-Rhône. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Tournon-sur-Rhône (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Arche Agglo | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Sausset (LR) 2020-2026 |
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Code postal | 07300 | ||||
Code commune | 07324 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Tournonais | ||||
Population municipale |
10 622 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 506 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 04′ 05″ nord, 4° 50′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 115 m Max. 508 m |
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Superficie | 21,01 km2 | ||||
Unité urbaine | Tournon-sur-Rhône (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Tournon-sur-Rhône (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Tournon-sur-Rhône (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | site officiel | ||||
Géographie
Localisation
Tournon-sur-Rhône est située en plein cœur de la vallée du Rhône. La ville est surplombée à l'ouest par les prémices du Vivarais, eux-mêmes étant les contreforts orientaux du Massif central. Sur ces coteaux est cultivé le vin d'appellation d'origine contrôlée Saint-Joseph.
Le petit chemin de fer à vapeur du Vivarais appelé Le Mastrou partait de Tournon pour aller à Lamastre en passant par les gorges du Doux.
Communes limitrophes
Lemps | Saint-Jean-de-Muzols | Crozes-Hermitage Larnage |
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Saint-Barthélemy-le-Plain | N | Tain-l'Hermitage | ||
O Tournon-sur-Rhône E | ||||
S | ||||
Plats | Mauves | Pont-de-l'Isère |
Climat
La commune bénéficie d'un climat tempéré dont la principale caractéristique est un vent quasi permanent qui souffle et assèche l'air le long du couloir rhodanien. Baptisé Mistral lorsqu'il vient du nord, il apporte beau temps et fraîcheur en été, mais une impression de froid glacial en hiver. Lorsqu'il provient du sud, il annonce généralement l'arrivée de perturbations orageuses. Il s'appelle alors le vent du Midi ou le vent des fous car, pour certaines personnes, il rend l'atmosphère pénible à supporter, surtout en été.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0 | 0 | 2 | 4 | 9 | 13 | 16 | 16 | 12 | 8 | 3 | 1 | 7,1 |
Température moyenne (°C) | 3,5 | 4 | 7 | 8,5 | 14,5 | 18,5 | 22 | 22 | 17,5 | 13 | 6,5 | 3,5 | 12,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 7 | 8 | 12 | 15 | 20 | 24 | 28 | 28 | 23 | 18 | 10 | 6 | 16,9 |
dont pluie (mm) | 52,7 | 44,7 | 59,5 | 71,8 | 73,9 | 64,4 | 42,3 | 53,6 | 80,9 | 98,6 | 83,2 | 53,5 | 722,5 |
À partir de cette latitude, l'influence du climat méditerranéen se fait sentir. L'ensoleillement annuel est élevé (environ 2 500 heures à Valence (estimation de Météo-France). Les étés y sont chauds et secs. La température moyenne du mois de juillet est de 22 °C (Montélimar 23 °C). Les hivers froids sans excès s'inscrivent plutôt dans un climat de type semi-continental dégradé. La température moyenne du mois le plus froid (janvier) est ainsi de 3,5 °C.
La pluviométrie annuelle est modérée : environ 430 mm. Les pluies sont particulièrement importantes à la fin de l'été (particulièrement en septembre à cause de l'effet cévenol ou orage cévenol qui déverse des trombes d'eau).
Urbanisme
Typologie
Tournon-sur-Rhône est une commune urbaine[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tournon-sur-Rhone, une agglomération inter-départementale regroupant 8 communes[4] et 30 213 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tournon-sur-Rhône, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (42,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (46,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,5 %), zones urbanisées (17,3 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), cultures permanentes (10,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,6 %), eaux continentales[Note 3] (5,6 %), prairies (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Anciennement appelée Tournon, la commune a ajouté la mention « sur-Rhône » en 1989.
Histoire
Durant l'Antiquité, Tournon ou plutôt Tournus est la « banlieue chic » de la cité romaine voisine : Muzolium (cf. Muzols). Le quartier du Cornilhac, au nord de la ville, semble être celui où l'on retrouve le plus de vestiges : des thermes, des villas de riches familles romaines, etc. Au centre-ville, à la place de l'actuel château, se trouvait un castrum, c'est-à-dire une forteresse romaine qui abritera les habitants de Muzolium lors des invasions barbares au Ve siècle.
Tournon bâtit sa fortune sur le commerce de son vin qui, dit-on, était fort apprécié de l'empereur Charlemagne, et même de Pompée (Ier siècle av. JC) selon Victor Hugo dans Le mariage de Roland (La Légende des siècles), sans doute plus pour la rime que pour l'exactitude historique (cf. cette carte de la viticulture en Narbonnaise « Produire du vin en Narbonnaise », bien au sud de Tournon !) :
"L'homme a vu le vieux comte ; il rapporte une épée
Et du vin, de ce vin qu'aimait le grand Pompée
Et que Tournon récolte au flanc de son vieux mont."
Au Moyen Âge, la population s'agglomère autour du château et donne naissance à un bourg castral[11]. Ses alliances précoces avec le royaume de France lui valurent d'entrer dans le cercle rapproché de la famille royale à la Renaissance. Au XIVe siècle, est fondé le premier couvent de la ville, les Carmes qui s'installent hors de la ville, non loin de la porte de Mauves. La vie religieuse sera très importante ici car pas moins de quatre couvents différents seront créées, et une collégiale. Les pères jésuites s'installeront et enseigneront dans le collège du Cardinal.
En , par ses lettres patentes, le roi Louis XI autorisa deux foires annuelles à Tournon, de sorte que la ville s'accroisse[12]. Au XVIe siècle, le cardinal François II de Tournon, issu de la famille des seigneurs de la ville, rencontre le roi François Ier en 1515 à Lyon. Le Roi, le gardera comme principal conseiller pendant 30 ans, jusqu'à sa mort en 1547. Le cardinal appréciait le vin de Tournon et contribua à le répandre (cf.Vins et vignes de France > Histoire du vignoble du Rhône )
C'est à ce moment, que la famille seigneuriale obtient le privilège d'arborer la fleur de lys sur fond azur, sur le côté dextre (gauche) de leur blason, symbole réservé au Roi.
La famille seigneuriale de Tournon-sur-Rhône[13],[14],[15],[16],[17] semble connue dès la fin du XIe siècle, avec Pons de Tournon, abbé de La Chaise-Dieu en 1094 puis évêque du Puy en 1102, et son frère Gilbert, croisé en 1096, mais sa filiation suivie remonte seulement à 1188, lors de l'hommage lige prêté par Odon/Eudes Ier de Tournon à Philippe-Auguste pour son château de Tournon (bien que Viennois et Vivarais fussent alors dans l'Empire germanique-Royaume de Bourgogne ! Guigues II de Forez avait ainsi prêté hommage à Louis VII dès 1167 ; les rois capétiens agrandissaient leur royaume vers le sud-est aux dépens de l'empire...). Les Tournon possédaient aussi Tain en Viennois/en Dauphiné, sur la rive gauche du Rhône, contrôlant ainsi le fleuve par un péage assis sur la traversée par bacs (pas de pont à cette époque — avant le premier pont Seguin en 1825 — sauf celui sur le Doux près du confluent), ainsi que sur le trafic terrestre par les rives. Armes : Parti : au 1 d'azur semé de fleurs-de-lys d'or, au 2 de gueules au lion d'or.
- Le fils d'Odon, Guigon/Gui Ier, prêta lui-même hommage à l'évêque de Valence Humbert de Mirabel en 1216, puis au roi Louis VIII au camp d'Avignon en 1226. Par son mariage avec une fille de Rostaing de Sabran en 1211, Guigon ajouta à son domaine une partie de la terre de Saint-Victor, dans le Haut-Vivarais.
- Le fils de Guigon, Guillaume Ier de Tournon l'Ancien (il testa en 1270), fit hommage au roi de France le 17 février 1241. La même année, il épousa 1° Azelmodée de Sabran, sans doute héritière d'une autre part de la terre de Saint-Victor et qui lui aurait apporté en dot 500 marcs d'argent. Puis il maria 2° Aymare Adhémar (fille du sire de Montélimar), dont il eut cinq enfants, parmi lesquels Odon II et Gui II, qui furent successivement seigneurs de Tournon :
- Le fils aîné de Guillaume, Odon/Eudes II († 1295 sans postérité), acquit en 1280 des chanoines de l'abbaye de Saint-Barnard de Romans, toute la terre de Saint-Victor, que les sires de Tournon possédaient déjà en bonne part depuis les mariages du père et du grand-père d'Odon avec des filles de la maison de Sabran. Odon reçut aussi Empurany en épousant en 1280 la dame héritière Sibylle d'Empurany.
- Le frère puîné d'Odon, Gui II (il teste le 8 septembre 1314), lui succéda. En 1303, il soutint Philippe le Bel excommunié par Boniface VIII, et il assista à une assemblée de nobles de la sénéchaussée de Beaucaire ; en 1304, il accompagna la noblesse de France dans la guerre de Flandre. Sa femme fut Alix de la Roche-en-Renier, dont : Odon de La Roche en Régnier ; Aymare, x 1312 Hugues Turpin Ier de La Tour de Vinay ; Dauphine, x 1334 Briand de St-Priest ; Aliénor, religieuse ; et l'aîné :
- Guillaume II († 1353), fils aîné de Gui II, lui succéda. En décembre 1316, il fit hommage au roi Philippe V. En 1325, il acquit d'Eustache de Lamastre la terre de Colombier-le-Jeune. Le 28 avril 1333, le plein chapitre de Saint-Just de Lyon le reconnut comme issu de la famille de saint Just, évêque de Lyon au IVe siècle ! ; il se chargea en cette qualité de veiller aux affaires du chapitre et jouit du canonicat honoraire désormais attaché à la famille de Tournon. Il se maria trois fois : 1° à Azelmodée de Sabran, 2° 1340 à Marguerite, petite-fille d'Humbert V de Villars, et 3° à Paule de Montlaur. La deuxième seule lui donna des enfants (en plus d'une fille naturelle, Alix de Tournon, mariée à Lambert de Godet), qui furent : Louis, auteur de la branche cadette de Contagnet et de la Chèze ; Eléonore ; et l'aîné :
- Guillaume III (du 2° ; il teste le 10 octobre 1382 et meurt la même année), x 1° Marguerite de Montagny, puis x 2° 1362 Alix/Alasie, sœur du vicomte d'Uzès (devenue veuve, celle-ci se remaria vers 1383 avec Hugues II Turpin de La Tour, seigneur de Vinay (petit-fils d'Hugues Turpin Ier et d'Aymare de Tournon, fille de Guy II, vus ci-dessus), et vécut au moins jusqu'en 1430). Lors de la Guerre de Cent Ans, sous les ordres de Jacques de Bourbon et aux côtés d'Humbert de Villars, seigneur d'Annonay, de Guillaume de Fay et d'autres seigneurs du Vivarais, Guillaume combattit les routiers à Brignais le 13 avril 1362. Adoubé chevalier la veille, il fut fait prisonnier et eut à payer une forte rançon. Parmi les seigneurs du Vivarais qui étaient en 1374 aux gages du duc d'Anjou, gouverneur du Languedoc, le sire de Tournon figure avec une vingtaine d'hommes d'armes. Le 6 novembre 1378, Guillaume acheta sur Jacques de Roussillon de Tullins la terre de Serrières, qu'il légua par la suite à l'un de ses fils, Odon. Les dernières années de Guillaume III furent marquées par les troubles connus en Languedoc sous le nom de révolte des Tuchins, entre 1380 et 1382. Guillaume III et Alix d'Uzès avaient eu quatre enfants : Odon, seigneur de Serrières et de Belcastel, x Anne de Corgenon, d'où : Louise de Tournon, 1° femme, sans postérité, d'Antoine de Lévis († v. 1454), sgr. de Vauvert, La Voulte et Villars, baron d'Annonay et de la Roche, vicomte de Lautrec ; Guyotte, seconde femme de Guillaume, seigneur de Murol en Auvergne ; Simone, mariée à Jean II de Coligny, seigneur de Crecia, qui fut tué avec son beau-frère Jacques de Tournon à la bataille de Nicopolis ; Jeanne, x Armand de la Roue ; et leurs deux fils aînés, successivement sires de Tournon :
- Jacques Ier de Tournon († 1396 à Nicopolis), marié deux fois. La dot de sa première femme, Alix/Aélis de Retourtour, fille unique de Briand III de Retourtour († 1379)[18] et de Jeanne de Beauvoir, eut pour résultat de doubler ses domaines en lui apportant les seigneuries de Retourtour (Lamastre), Désaignes, Beauchastel, Argental, Ozon, La Farre, Vaux, Châteauneuf-de-Vernoux, Mahun, Seray et Vocance. Alix mourut fort jeune sans enfant (mais son mari garda l'héritage, comme institué par le testament de Briand III en 1379), et Jacques se remaria en 1387 avec Catherine, fille de Pierre de Giac, d'où :
- Jeanne de Tournon. De 1398 à 1407, la succession de Jacques occasionna des procès entre Jeanne et son oncle Guillaume IV de Tournon. Un arrêt du 12 mars 1399 déclara Jeanne maintenue en possession seulement du tiers de l'ensemble des biens possédés par Jacques au moment de sa mort — venus de Guillaume III ou des Retourtour — et d'autre part maintint Guillaume IV en possession de tous les autres biens contentieux qui étaient jadis de Guillaume III et de Briand de Retourtour.
- et Guillaume IV de Tournon († en 1415 après avoir testé en mars, ne laissant que des enfants mineurs), x 1396/1397 Helmorgée/Elmorge/Eléonore de Grolée († 1428), dame de Vassalieu, de Quintenas, d'Ay (St-Romain, St-Jeure), de la Tour Vinay et de Montseroit, fille unique d'Archambaud de Grolée et de Billette de La Tour de Vinay, sœur de Hugues II Turpin de La Tour rencontré ci-dessus, dont : Jacques ; Jean de Vau (il teste en 1431) ; Marguerite, x 1426 Odet de Chandée, et 2° 1438 Claude de L'Aubépin de St-Amour ; et l'aîné :
- Guillaume V (il teste le 2 mai 1463 et meurt en 1467), marié, quoique fort jeune, le 18 mars 1423, avec Antoinette, fille d'Armand de Solignac, seigneur de la Roue, et d'Isabeau de Chalencon (cf. Polignac). Guillaume V soutint la cause de Charles VII. Ses enfants furent : Charles de Serrières et Beauchastel, l'aîné, mort avant son père vers 1463/1464, sans postérité de sa femme Marie, fille de Raoul VI de Gaucourt, mariée en 1456 ; Imbert, le second fils, chanoine de Saint-Just de Lyon ; Isabeau, x Humbert de Montluel de Châtillon en Chautagne ; Blanche, dame de Lamastre, x 1448 Tanneguy de Joyeuse ; Joffrine, x Guillaume de Lou(v)et de Calvisson ; Jean († 1505), quatrième fils, abbé d'Ebreuil en 1493 ; Bélinde, abbesse de la Sauve-Bénite en 1461 ; Jean (enfant naturel), sgr. de Châteauneuf-de-Vernoux, père de Marguerite de Châteauneuf, x 1544 Jean de Luzy de Pélissac ; Claude (enfant naturel), évêque de Viviers de 1498 à sa mort en 1542 ; le troisième fils légitime de Guillaume V lui succéda :
- Jacques II de Tournon fut inquiété dans ses seigneuries de Beauchastel et de Châteauneuf-de-Vernoux par Aymar de Poitiers († v. 1510), seigneur de Saint-Vallier et de Chalancon-en-Boutières, qui se prétendait seigneur dominant de Beauchastel et Châteauneuf. Jacques de Tournon fut fait chevalier de la reine Anne en 1491 et chambellan du roi en 1501. En 1498, il fut un des témoins du mariage de Louis XII avec Anne de Bretagne. En 1502, Jacques II apporta à Tournon des lettres royales pour l'établissement de deux foires dans cette ville. Avec sa femme Jeanne, fille d'Armand XIII Guillaume de Polignac et d'Aimée, fille de Mainfroi de Saluces de Caramagne de Cardé, épousée en 1466, il se signala par un grand nombre de fondations pieuses, dont la principale fut l'établissement des Cordeliers à Tournon, en 1473, en vertu d'une bulle de Sixte IV de 1471, plus une autre fondation en 1497 en l'église des Célestins de Colombier. De Jeanne de Polignac, Jacques II avait eu :
- Christophe de Beauchastel, échanson de Charles VIII en 1498, bailli de Velay en 1498, prédécédé (mort avant son père) en septembre 1500/1501, sans enfant de sa femme Catherine d'Amboise, mariée en 1497 ; Gaspard († 1520), évêque de Valence en 1505 ; Antoine (il teste en 1531), x 1502 Marie de Clavières ; le cardinal François (1489-1562), archevêque d’Embrun (1517), de Bourges (1525), d’Auch (1537), de Lyon (1551) et de Narbonne (1551), abbé de La Chaise-Dieu, d'Ebreuil, de St-Etienne de Caen et de St-Germain-des-Prés ; Charles († 1504), chanoine-comte de Lyon puis évêque de Rodez ; Antoinette, mariée à Jacques de Laire, seigneur de Cornillon et de Grigny ; Louise († 1501), x 1484 Jacques de Lévis, baron de Châteaumorand ; Blanche († 1538), x 1° Raymond d'Agoult, baron de Sault († 1503), puis 2° Jacques II de Coligny-le Vieux († 1512), seigneur de Châtillon et d'Andelot, oncle de l'amiral de Coligny ; Jeanne, x 1487 Jean de Saint-Priest, seigneur de Saint-Chamond ; et :
- Just Ier de Tournon (né v. 1470-tué à Pavie le 24 février 1525), frère cadet de Christophe, succéda à leur père Jacques II dans la baronnie de Tournon et l'office de sénéchal d'Auvergne, et à son frère aîné Christophe dans la charge de bailli de Velay en octobre 1500/1501 (ses descendants seront aussi baillis de Velay jusqu'en 1644) ; En 1500, le roi lui fit don de la Bâtie d'Andaure ; x 1497 Jeanne, fille d'Antoine de Vissac d'Arlanc, dont six garçons et six filles :
- Jean, fils cadet, héritier de sa mère à la baronnie d'Arlenc, maître d'hôtel du roi († au siège de Naples en 1528) ; Charles († 1550), abbé de la Chaise-Dieu puis évêque de Viviers en 1542 ; Jacques († 1553), évêque de Castres en 1531, coadjuteur de son oncle le cardinal François en l'abbaye de Tournus, évêque de Valence et de Die en 1537, doyen de l'église de Lyon en 1539 ; Just II ci-après ; Henri, mort sans postérité ; Antoinette, abbesse des Bénédictines de Saint-Andoche d'Autun en 1545 et 1576 ; Hélène, dame de Vassalieu, troisième femme en 1536 de Jean (III ou IV) de la Baume, comte de Montrevel († 1552), gouvernante du prince de Piémont en 1563 ; Justine, mariée en 1526 à François Alleman, seigneur de Champs-en-Diois ; Anne, x 1529 Gaspard II de Castellane d'Adhémar-de Monteil, comte de Grignan ; Blanche, mariée en 1535 à Claude de Pontville, vicomte de Rochechouart ; Suzanne, religieuse ; et deux barons de Tournon :
- Antoine, l'aîné, qui succéda d'abord à leur père Just Ier : il fut tué au siège de Naples en 1528 avec son frère Jean ;
- et Just II (cinquième fils), qui continua la lignée car il eut de Claudine de La Tour deTurenne, tante d'Henri : Madeleine ; et les deux frères :
- Just III, fils aîné, baron de Tournon, x 1564 Aliénor de Chabannes-La Palice de Jaligny (1547-1595 ; remariée en 1570/1571 à Philibert de La Guiche, Grand-maître de l'Artillerie), fille de Charles et petite-fille du maréchal Jacques II, d'où : Anne de Tournon, dame de la Palice et de Jaligny (x 1595 le maréchal Jean-François de La Guiche de Saint-Géran, neveu de Philibert de La Guiche, le beau-père d'Anne : Postérité) ; et Françoise de Tournon
- Just-Louis Ier, comte de Roussillon, baron de Chalancon, sénéchal d'Auvergne et gouverneur du Vivarais, x 1583 Madeleine de La Rochefoucauld :
- Leur fils Just-Henri, comte de Tournon, maréchal de camp, x 1° 1616 Charlotte de Lévis-Ventadour, puis 2° 1620 Louise de Montmorençy-Bouteville, fut suivi de :
- Just-Louis II (du 1°), comte de Tournon et de Roussillon, sénéchal d'Auvergne, maréchal de camp, tué en 1644 au siège de Philipsbourg, sans postérité de sa femme Françoise, fille de Nicolas de Neufville, duc de Villeroy. Avec lui s'éteignit la branche aînée des Tournon. Les seigneuries de Just-Louis II passèrent, non pas aux Tournon de Meyres, branche cadette légitimée, mais à Marguerite de Montmorency, duchesse de Ventadour (1577-1660), grand-mère maternelle de Just-Louis, puis à ses descendants Lévis-Ventadour et Rohan-Soubise.
- Leur fils Just-Henri, comte de Tournon, maréchal de camp, x 1° 1616 Charlotte de Lévis-Ventadour, puis 2° 1620 Louise de Montmorençy-Bouteville, fut suivi de :
- Avant son mariage, Jacques II avait eu d'Antoinette de Saint-Priest un fils naturel, Alexandre de Tournon, qui fut légitimé en 1499. Alexandre épousa Marguerite de Meyres et il fut l'auteur de la branche des Tournon de Meyres, seigneurs de Meyres et du Vergier, châtelains mais aussi seigneurs-barons de Lamastre et de Retourtour.
- Jacques II de Tournon fut inquiété dans ses seigneuries de Beauchastel et de Châteauneuf-de-Vernoux par Aymar de Poitiers († v. 1510), seigneur de Saint-Vallier et de Chalancon-en-Boutières, qui se prétendait seigneur dominant de Beauchastel et Châteauneuf. Jacques de Tournon fut fait chevalier de la reine Anne en 1491 et chambellan du roi en 1501. En 1498, il fut un des témoins du mariage de Louis XII avec Anne de Bretagne. En 1502, Jacques II apporta à Tournon des lettres royales pour l'établissement de deux foires dans cette ville. Avec sa femme Jeanne, fille d'Armand XIII Guillaume de Polignac et d'Aimée, fille de Mainfroi de Saluces de Caramagne de Cardé, épousée en 1466, il se signala par un grand nombre de fondations pieuses, dont la principale fut l'établissement des Cordeliers à Tournon, en 1473, en vertu d'une bulle de Sixte IV de 1471, plus une autre fondation en 1497 en l'église des Célestins de Colombier. De Jeanne de Polignac, Jacques II avait eu :
- Guillaume V (il teste le 2 mai 1463 et meurt en 1467), marié, quoique fort jeune, le 18 mars 1423, avec Antoinette, fille d'Armand de Solignac, seigneur de la Roue, et d'Isabeau de Chalencon (cf. Polignac). Guillaume V soutint la cause de Charles VII. Ses enfants furent : Charles de Serrières et Beauchastel, l'aîné, mort avant son père vers 1463/1464, sans postérité de sa femme Marie, fille de Raoul VI de Gaucourt, mariée en 1456 ; Imbert, le second fils, chanoine de Saint-Just de Lyon ; Isabeau, x Humbert de Montluel de Châtillon en Chautagne ; Blanche, dame de Lamastre, x 1448 Tanneguy de Joyeuse ; Joffrine, x Guillaume de Lou(v)et de Calvisson ; Jean († 1505), quatrième fils, abbé d'Ebreuil en 1493 ; Bélinde, abbesse de la Sauve-Bénite en 1461 ; Jean (enfant naturel), sgr. de Châteauneuf-de-Vernoux, père de Marguerite de Châteauneuf, x 1544 Jean de Luzy de Pélissac ; Claude (enfant naturel), évêque de Viviers de 1498 à sa mort en 1542 ; le troisième fils légitime de Guillaume V lui succéda :
- Jacques Ier de Tournon († 1396 à Nicopolis), marié deux fois. La dot de sa première femme, Alix/Aélis de Retourtour, fille unique de Briand III de Retourtour († 1379)[18] et de Jeanne de Beauvoir, eut pour résultat de doubler ses domaines en lui apportant les seigneuries de Retourtour (Lamastre), Désaignes, Beauchastel, Argental, Ozon, La Farre, Vaux, Châteauneuf-de-Vernoux, Mahun, Seray et Vocance. Alix mourut fort jeune sans enfant (mais son mari garda l'héritage, comme institué par le testament de Briand III en 1379), et Jacques se remaria en 1387 avec Catherine, fille de Pierre de Giac, d'où :
- Guillaume III (du 2° ; il teste le 10 octobre 1382 et meurt la même année), x 1° Marguerite de Montagny, puis x 2° 1362 Alix/Alasie, sœur du vicomte d'Uzès (devenue veuve, celle-ci se remaria vers 1383 avec Hugues II Turpin de La Tour, seigneur de Vinay (petit-fils d'Hugues Turpin Ier et d'Aymare de Tournon, fille de Guy II, vus ci-dessus), et vécut au moins jusqu'en 1430). Lors de la Guerre de Cent Ans, sous les ordres de Jacques de Bourbon et aux côtés d'Humbert de Villars, seigneur d'Annonay, de Guillaume de Fay et d'autres seigneurs du Vivarais, Guillaume combattit les routiers à Brignais le 13 avril 1362. Adoubé chevalier la veille, il fut fait prisonnier et eut à payer une forte rançon. Parmi les seigneurs du Vivarais qui étaient en 1374 aux gages du duc d'Anjou, gouverneur du Languedoc, le sire de Tournon figure avec une vingtaine d'hommes d'armes. Le 6 novembre 1378, Guillaume acheta sur Jacques de Roussillon de Tullins la terre de Serrières, qu'il légua par la suite à l'un de ses fils, Odon. Les dernières années de Guillaume III furent marquées par les troubles connus en Languedoc sous le nom de révolte des Tuchins, entre 1380 et 1382. Guillaume III et Alix d'Uzès avaient eu quatre enfants : Odon, seigneur de Serrières et de Belcastel, x Anne de Corgenon, d'où : Louise de Tournon, 1° femme, sans postérité, d'Antoine de Lévis († v. 1454), sgr. de Vauvert, La Voulte et Villars, baron d'Annonay et de la Roche, vicomte de Lautrec ; Guyotte, seconde femme de Guillaume, seigneur de Murol en Auvergne ; Simone, mariée à Jean II de Coligny, seigneur de Crecia, qui fut tué avec son beau-frère Jacques de Tournon à la bataille de Nicopolis ; Jeanne, x Armand de la Roue ; et leurs deux fils aînés, successivement sires de Tournon :
- Guillaume II († 1353), fils aîné de Gui II, lui succéda. En décembre 1316, il fit hommage au roi Philippe V. En 1325, il acquit d'Eustache de Lamastre la terre de Colombier-le-Jeune. Le 28 avril 1333, le plein chapitre de Saint-Just de Lyon le reconnut comme issu de la famille de saint Just, évêque de Lyon au IVe siècle ! ; il se chargea en cette qualité de veiller aux affaires du chapitre et jouit du canonicat honoraire désormais attaché à la famille de Tournon. Il se maria trois fois : 1° à Azelmodée de Sabran, 2° 1340 à Marguerite, petite-fille d'Humbert V de Villars, et 3° à Paule de Montlaur. La deuxième seule lui donna des enfants (en plus d'une fille naturelle, Alix de Tournon, mariée à Lambert de Godet), qui furent : Louis, auteur de la branche cadette de Contagnet et de la Chèze ; Eléonore ; et l'aîné :
- Le fils de Guigon, Guillaume Ier de Tournon l'Ancien (il testa en 1270), fit hommage au roi de France le 17 février 1241. La même année, il épousa 1° Azelmodée de Sabran, sans doute héritière d'une autre part de la terre de Saint-Victor et qui lui aurait apporté en dot 500 marcs d'argent. Puis il maria 2° Aymare Adhémar (fille du sire de Montélimar), dont il eut cinq enfants, parmi lesquels Odon II et Gui II, qui furent successivement seigneurs de Tournon :
Branche cadette des Tournon : les Tournon de Meyres, puis les Tournon-Simiane
Fils naturel légitimé de Jacques II de Tournon et d'Antoinette de Saint-Priest (voir ci-dessus), Alexandre de Tournon († ap. 1532) fut mêlé à la vie de la province en tant que bailli de Viviers et de Tournon (cf. en 1524 et 1525) et membre des États du Vivarais de 1514 à 1532 (dont il présida plusieurs assemblées en 1529). Alexandre fut aussi un preux chevalier, compagnon de Bayard. Succession : la plupart des sources disponibles, que nous suivons ci-après, lui donnent une postérité. Mais l'abbé Roche ([16], p. 126-127) et Jullien de Courcelles ([17], p. 15 et 23) le donnent sans postérité, léguant ses biens par un acte de 1529 à son neveu Gaspard (fils de son demi-frère Antoine de Tournon ci-dessus - fils cadet de Jacques II - et de Marie de Clavières), qui aurait alors pris le nom de Tournon de Meyres. Quelle que soit leur filiation, les Tournon de Meyres reçurent aussi Retourtour qui appartenait aux Tournon depuis 1387/1389 († de Dauphine de Retourtour). En 1494, Alexandre de Tournon épousa l'héritière Marguerite de Meyres. Il en eut notamment, sous réserve de l'autre filiation qu'on vient d'exposer :
- Gaspard (il teste en 1567), seigneur de Meyres et de Rouveyrol(les), x 1541 Antoinette Itier de Giorand. Gaspard de Tournon siégea aussi aux Etats du Vivarais en 1537 et 1539 comme bailli de Viviers. Lui succéda son fils :
- François (Ier), seigneur de Meyres, du Vergier et de Rouveyrolles (les trois : à Désaignes), acquéreur (lui ou son fils) en 1603 de la baronnie de Lamastre, marié en 1572 à Marguerite de La Gruterie (un fief à Lamastre et Désaignes) (son arrière-cousin Claude de La Gruterie de Maisonseule achètera plus tard la terre de Lamastre), d'où :
- François (II) de Tournon de Meyres, x 1° 1598 Suzanne de Barjac de Vals, et 2° Blanche de Chalians/de Challans, dont :
- (du 1°) François (III), baron de Lamastre, † 1630 sans postérité d'Anne de Faÿ de La Tour Maubourg (épousée en 1619), et
- (du 2°) François-Christophe, seigneur de Meyres, baron de Retourtour, né en 1610, teste en 1656, maintenu noble en 1666 ; x 1630 sa cousine Louise-Geneviève de Chanaleilles, fille de François de Chanaleilles du Pin de La Valette, baron de Retourtour, et d'Anne de Tournon, dame de Retourtour (mariée en 1612, Anne de Tournon, alias du Vergier, pourrait être une de Meyres - par exemple une fille de François (Ier) x La Gruterie - ou bien une descendante d'Antoine de Tournon et Marie de Clavières ?), dont :
- Jean-Antoine, né en 1653, baron de Retourtour, x 1° 1686 Marie de Beaulieu/de Bonlieu/de Boulieu du Mazel, et 2° 1691 Marie-Louise de Simiane-Moncha,dont :
- (du 1°) François (IV), x 1° 1726 Marie-Hélène de Rostaing de Veauchette, et 2° 1741 Marie-Anne de Rostaing, d'où :
- (du 1°) Hugues-François, comte de Tournon, x Jeanne-Marie de Souverain de Trelemont, d'où :
- Louis-Paul-François (1757-1788), dit le vicomte de Tournon, sans postérité : avec lui, ce rameau s'éteignit dans les mâles ; et deux filles : Marie-Sophie, x vers 1786 Jean-Jacques II Gallet de Mon(t)dragon ; et Rose-Marie-Hélène († 1785), x 1° 1773 Jean-Baptiste Adolphe, vicomte du Barry (tué en duel à Bath en 1778), neveu par alliance de la favorite de Louis XV, et 2° 1782 son cousin Jean-Baptiste-Marc de Claveyson ci-dessous
- (du 2°) François de Paule († 1735), x 1719/1720 Louise de Lestrange ; Marc, né en 1699, créé marquis de Claveyson en 1754, x 1747 Anne-Catherine de Romanet de Beaudiner, dont :
- Jean-Baptiste-Marc, marquis de Claveyson (1751-1786), qui épousa en 1782 sa cousine Rose-Marie-Hélène de Tournon de Meyres et mourut sans postérité ;
- (du 2°) Jacques (1702-1751), baron de Banon, seigneur de Saumane et de L'Hospitalet, héritier en 1748 de sa tante maternelle Anne de Siminane-Moncha, marquise de Villeneuve, à la condition d'ajouter à son nom et à ses armes ceux des Simiane : il en releva donc le nom, d'où les Tournon-Simiane. Il avait eu de Marie-Anne de Chastan, mariée en 1746, deux enfants : Marie-Françoise-Delphine, x 1783 Jean-Baptiste Carme de (La) Bruguière, et :
- Alexandre-François-Xavier († 1810), comte de Tournon-Simiane, marquis de Claveyson, baron de Banon et de Retourtour, seigneur du Vergier, (de Lamastre), (de Désaignes) : de Meyres, de Saumane, de la Roche et de L'Hospitalet, officier au régiment des Gardes françaises, x 1774 Marie-Alix-Aldonce-Philippine-Eugénie-Geneviève de Seytres-Caumont, dont : Alix-Eugène, né en 1780, chevalier de Malte, x 1800 Adèle-Renée d'Autric-Vintimille : d'où Philippe-Alexandre-Camille († 1895) ; Just-Hippolyte-Victor (1783-1870), chevalier de Malte, x 1839 Jeanne-Pierrette de Murard d'Yvours : Père de Just-Eugène-Pierre-Marie, comte de Tournon-Simiane, x 1876 Anne-Marie-Ghislaine de Villegas de Saint-Pierre, mort en 1912 en laissant une fille ; Victor, né en 1790, officier de cuirassiers ; Pauline, née en 1776, x 1796 Antoine-François-Louis-Richard de Vernoux ; Mélanie, née en 1784, x 1804 Antoine-Jacques du Fo(u)rnel du Roure, s.p. ; Alix, née en 1786, x 1806 Joseph-Maurice, comte de Seytres-Caumont ; Alexandrine-Philippine-Rose-Hélène, née en 1786, x 1810 Henri-François-Joseph d'Hérisson ; Hortense de Tournon, née en 1789, x 1811 Jean-Antoine de Romanet de l'Estrange (petit-neveu d'Anne-Catherine de Romanet de Beaudiner ci-dessus) ; Louise (1793-1856), x 1814 Aimé de Taffanel de La Jonquière, petit-fils de Clément, et :
- Jacques-Claude-Philippe (1775-1809), créé comte de Tournon-Simiane en 1808, chambellan de l'Empereur, x 1797 Marie-Eléonore de Mascon, d'où :
- Just-Charles-François, titré marquis de Tournon-Simiane, x 1838 Ludivine Arod de Montmelas, d'où :
- Louise-Hélène-Léonie de Tournon-Simiane, qui épousa Philippe-Antoine de Tournon, son cousin ci-dessous ;
- Just-Charles-François, titré marquis de Tournon-Simiane, x 1838 Ludivine Arod de Montmelas, d'où :
- et Philippe-Camille-Casimir-Marcellin (1778-1833), créé baron de Tournon en 1810, préfet de Rome, conseiller d'Etat, pair de France en 1823, x 1811 Augustine-Adèle-Denise Mayneaud de Pancemont, fille de Jean-Baptiste Mayneaud de Pancemont, d'où :
- Just-Joseph-François († 1841) ; Marie-Amélie-Stéphanie, x Charles de Croix ; et Philippe-Antoine, comte de Tournon, mort en 1905, qui laissa de sa petite-cousine Louise-Hélène-Léonie de Tournon-Simiane ci-dessus :
- Louise-Hélène-Françoise de Tournon-Simiane, épouse de Jean-Victurnien-Jacques de Chabannes-la-Palice : Postérité. La famille de Tournon-Simiane est donc éteinte dans les mâles depuis 1912.
- Just-Joseph-François († 1841) ; Marie-Amélie-Stéphanie, x Charles de Croix ; et Philippe-Antoine, comte de Tournon, mort en 1905, qui laissa de sa petite-cousine Louise-Hélène-Léonie de Tournon-Simiane ci-dessus :
- Jacques-Claude-Philippe (1775-1809), créé comte de Tournon-Simiane en 1808, chambellan de l'Empereur, x 1797 Marie-Eléonore de Mascon, d'où :
- Alexandre-François-Xavier († 1810), comte de Tournon-Simiane, marquis de Claveyson, baron de Banon et de Retourtour, seigneur du Vergier, (de Lamastre), (de Désaignes) : de Meyres, de Saumane, de la Roche et de L'Hospitalet, officier au régiment des Gardes françaises, x 1774 Marie-Alix-Aldonce-Philippine-Eugénie-Geneviève de Seytres-Caumont, dont : Alix-Eugène, né en 1780, chevalier de Malte, x 1800 Adèle-Renée d'Autric-Vintimille : d'où Philippe-Alexandre-Camille († 1895) ; Just-Hippolyte-Victor (1783-1870), chevalier de Malte, x 1839 Jeanne-Pierrette de Murard d'Yvours : Père de Just-Eugène-Pierre-Marie, comte de Tournon-Simiane, x 1876 Anne-Marie-Ghislaine de Villegas de Saint-Pierre, mort en 1912 en laissant une fille ; Victor, né en 1790, officier de cuirassiers ; Pauline, née en 1776, x 1796 Antoine-François-Louis-Richard de Vernoux ; Mélanie, née en 1784, x 1804 Antoine-Jacques du Fo(u)rnel du Roure, s.p. ; Alix, née en 1786, x 1806 Joseph-Maurice, comte de Seytres-Caumont ; Alexandrine-Philippine-Rose-Hélène, née en 1786, x 1810 Henri-François-Joseph d'Hérisson ; Hortense de Tournon, née en 1789, x 1811 Jean-Antoine de Romanet de l'Estrange (petit-neveu d'Anne-Catherine de Romanet de Beaudiner ci-dessus) ; Louise (1793-1856), x 1814 Aimé de Taffanel de La Jonquière, petit-fils de Clément, et :
- (du 1°) Hugues-François, comte de Tournon, x Jeanne-Marie de Souverain de Trelemont, d'où :
- (du 1°) François (IV), x 1° 1726 Marie-Hélène de Rostaing de Veauchette, et 2° 1741 Marie-Anne de Rostaing, d'où :
- Jean-Antoine, né en 1653, baron de Retourtour, x 1° 1686 Marie de Beaulieu/de Bonlieu/de Boulieu du Mazel, et 2° 1691 Marie-Louise de Simiane-Moncha,dont :
- François (II) de Tournon de Meyres, x 1° 1598 Suzanne de Barjac de Vals, et 2° Blanche de Chalians/de Challans, dont :
- François (Ier), seigneur de Meyres, du Vergier et de Rouveyrolles (les trois : à Désaignes), acquéreur (lui ou son fils) en 1603 de la baronnie de Lamastre, marié en 1572 à Marguerite de La Gruterie (un fief à Lamastre et Désaignes) (son arrière-cousin Claude de La Gruterie de Maisonseule achètera plus tard la terre de Lamastre), d'où :
L'année 1536 fut marquée par deux événements : la fondation d'un collège par le cardinal de Tournon, qui fut élevé au titre d'université par une bulle papale et la mort du dauphin François (fils du roi François Ier) dont le corps fut conservé dans la collégiale Saint-Julien de Tournon jusqu'en 1547. La famille de Tournon s'éteint au XVIIe siècle car le dernier Seigneur meurt sans descendance et le château est abandonné.
Un des premiers ponts suspendus à câble d'Europe fut construit en 1825 entre Tournon et Tain-l'Hermitage par Marc Seguin. La ville fut le foyer d'une animation intellectuelle et artistique sans précédent, au XIXe et au XXe siècle, avec des figures comme Marcel Gimond, Charles Forot et Raoul Dufy.
Tain-l'Hermitage est reliée au chemin de fer en 1855 avec une gare sur la ligne de Paris à Lyon et à la Méditerranée. Il faut attendre 1873 pour que la ligne de la rive droite du Rhône (de Givors-Canal à La Voulte) et la gare de Tournon soient mises en service ; mais les trains de voyageurs y ont disparu depuis 1973.
En 1940, sur la rive droite du Rhône, l'arrêt des combats contre la Wehrmacht eut lieu au nord de Tournon, la rivière Doux marquant la limite entre les forces allemandes et l'armée française battue en retraite.
Politique et administration
Hôtel de ville
La ville est chef-lieu de l'arrondissement de Tournon-sur-Rhône et bureau centralisateur du canton de Tournon-sur-Rhône.
Elle est sous-préfecture de l'Ardèche. La sous-préfecture occupe l'emplacement de l'ancien couvent des Carmes. Le bâtiment partiellement détruit en 1812, en raison de la construction du quai et de la route nationale, disparut presque totalement en 1853, pour laisser place à l'actuelle sous-préfecture.
Liste des maires
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Tournonais[20].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[21],[Note 4]
En 2019, la commune comptait 10 622 habitants[Note 5], en augmentation de 0,73 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,7 % la même année, alors qu'il est de 31,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 5 012 hommes pour 5 586 femmes, soit un taux de 52,71 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,19 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Manifestations culturelles et festivités
Expositions d'art contemporain au château de Tournon-sur-Rhône de juin à fin octobre .
Chasse aux œufs, tous les lundis de Pâques, au château.
Balade en Saint-Joseph (véhicules anciens) tous les premiers dimanches du mois de juin (http://balade-saintjoseph.com/)
- Festival de Musique et Saison musicale « Vochora »[26]. Juillet.
- Grande fête votive - juillet.
- Foire aux oignons créée en 1309 - .
- Festival des humoristes - fin août.
- 10 kilomètres de Tournon : course à pied - fin novembre.
- Visite guidée et commentée du Jardin d'Eden toute l'année[27].
- Retour Vers l'Empire Romain : fête romaine le 3e weekend de mai (tous les deux ans).
Enseignement
L'enseignement scolaire public est constitué de 3 écoles maternelles, de 4 écoles élémentaires, du collège Marie-Curie, du lycée Gabriel-Faure ainsi que du lycée professionnel Marius-Bouvier.
L'enseignement scolaire privé est constitué de l'école du Sacré-Cœur (maternelle/élémentaire), des collèges Notre-Dame et Saint-Louis, du lycée du Sacré-Cœur (général/technique) ainsi que du lycée rural de La Pélissière[28].
Économie
Construction automobile :1er constructeur européen de véhicules de loisirs Caravanes Caravelair, Sterckeman, Camping-cars Chausson et Challenger (groupe Trigano) : plus de 10 000 véhicules produits chaque année .
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Fortifications (portes et tours). L'enceinte du bourg castral, avec ses tours de plan circulaire date des XIIIe – XVe siècle[29].
- Collégiale Saint-Julien[30], proposée au classement monument historique dès 1840[31], la chapelle des Pénitents et sacristie de l'église sont classées le , le chœur orné de peintures est classé le et la nef est inscrite le [32].
- Hôtel du marquis de la Tourette.
- Lycée Gabriel-Faure, fondé en 1536 (second plus vieux lycée de France), anciennement nommé Collège de Tournon. Chapelle Saint-Just du collège, de style jésuite.
- Château de Tournon datant du XIVe au XVIe siècle. C'est l'un des plus beaux châteaux d'Ardèche, avec son musée qui évoque l'histoire des seigneurs de Tournon. Depuis les terrasses, le château offre une vue magnifique sur la vallée du Rhône. Musée de Tournon, triptyque de la Résurrection du Capassin.
- Le chemin de fer du Vivarais.
- La bibliothèque municipale, contenant un fonds de 20 000 ouvrages et proposant des activités pour les enfants comme Les bébés lisent ou Plein les Z'oreilles.
- Le Jardin d'Éden[33], ancien parc du couvent des cordeliers, puis des religieuses de Notre-Dame, entouré de remparts Renaissance, avec sa demi-tour. Il est agrémenté de statues, de fontaines et de bassins et offre un large panorama sur la vallée du Rhône et les coteaux de la rive gauche.
- Passerelle Marc-Seguin.
- Sépulture de Germaine L'Herbier-Montagnon, plus connue localement, à la suite de son second mariage, sous le nom de Germaine Peyron-Montagnon. Sa sépulture est située rue du Repos, dans le cimetière B, carré 7, allée H, nos 24-25. Le conseil municipal de Tournon-sur-Rhône le a attribué à cette sépulture le caractère de concession perpétuelle honorifique en mémoire des actions menées par Germaine Peyron-Montagnon.
- Château et passerelle.
- Lycée Gabriel-Faure, passerelle et château.
- Le château de Tournon.
- Le château de Tournon.
- Le jardin d'Éden.
- L'archange Gabriel, au Jardin d'Éden.
- Statue de Marc Seguin.
- Chemin de fer du Vivarais.
Espaces verts et fleurissement
En 2014, la commune de Tournon-sur-Rhône bénéficie du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[34].
Personnalités liées à la commune
- Saint Just de Lyon († 390), évêque de Lyon, mort dans le désert d'Égypte.
- Le cardinal François II de Tournon (1489-1562).
- Giovanni Capassini ou Jean Capassin (v. 1510-v. 1579), peintre italien mort à Tournon. Son triptyque est conservé dans la chapelle du château.
- Antoine de Rossi (1726-1800), général des armées de la République, y est décédé.
- Louis de Beaudiné de Romanet de Lestranges (1749-1815), général des armées de la République, mort à Tournon
- Louis François d'Arlandes de Salton (1752-1793), général des armées de la République, né à Tournon. Traître à la patrie, il passa dans les rangs des Prussiens le et fut tué dans les rangs ennemis le .
- Camille Teisseire (1764-1842), négociant liquoriste, fut sous-préfet de Tournon pendant le Premier Empire.
- Louis Pierre Delosme (-), militaire français.
- Marc Seguin (1786-1875), le pont suspendu entre Tain-l'Hermitage et Tournon (le premier du genre en 1825) porte son nom, à l'effigie duquel a été érigée une statue.
- Stéphane Mallarmé (1842-1898) fut nommé professeur d'anglais au collège de Tournon en 1863.
- Gustave Toursier, né le à Serrières, mort en , fondateur en 1896 des Guides Pol, premiers guides touristiques de France.
- Marcel Gimond (sculpteur), né le à Tournon-sur-Rhône et mort le à Nogent-sur-Marne.
- Léon Perrier (1873-1948), homme politique qui fut plusieurs fois ministre.
- Gabriel Faure (1877-1962), écrivain, un lycée de la ville porte son nom.
- Germaine L'Herbier-Montagnon (1895-1986), infirmière pilote secouriste de l'air, écrivain et historienne.
- Joseph Parnin, écrivain qui naquit dans une rue qui porte son nom aujourd'hui.
- Camille Arnaud (1886-1963), maire de la ville entre 1926 et 1959 (interruption entre 1941 et 1944), a notamment été à l'initiative de la construction du ciné-théâtre de Tournon en 1928 (fin de la construction en 1933)[35].
- Louis Roche-Defrance, maire, conseiller général et député de l'Ardèche.
- André Bossanne (1907-1996), sénateur de la Drôme et maire de Marsaz.
- Adrienne Durand-Tullou (1914-2000), écrivain, institutrice, ethnologue et historienne.
- Denise Astier, la catholique et écrivaine à succès mais aussi la mère et la grand-mère des comédiens Lionnel, Alexandre et Simon Astier.
- Philippe Fabry (° 1952), voyageur. Fils, petit-fils et arrière-petit-fils de négociants en vins, il passe sa jeunesse à Tournon puis quitte la France pour parcourir le monde. Voyageur, photographe et aventurier, il est également marin, humanitaire, auteur et éditeur.
- Dominique Bathenay, (° 1954), footballeur
- Hervé Giraud (° 1957), évêque de Soissons.
- Sébastien Joly (° 1979), coureur cycliste professionnel.
- Romain Lafourcade (° 1985).
- Julien Rochedy (° 1988), homme politique français, y a grandi.
- Kevin Mayer (° 1992), athlète français spécialiste des épreuves combinées, a débuté l'athlétisme à l'Entente athlétique de Tain-Tournon.
- Greta Richioud (° 1996), coureuse cycliste.
- Marie Jeanne Meyer dix-sept ans, sauvagement assassinée le par Anthony Draoui, un SDF de vingt-deux ans. Il a été condamné a la réclusion criminelle a perpétuité assorti d'une peine de sûreté de 22 ans et de 30 ans de suivi judiciaire.
- Jean-Pierre Minaudier (° 1961), professeur d'histoire en classe préparatoire aux grandes écoles, auteur d'un livre de grammaire (La Poésie du Gérondif : vagabondages d'un passionné de peuples et de mots, publié en 2014), et d'une Histoire de l'Estonie et de la nation estonienne.
- Rafik Boujedra, né le à Tournon-sur-Rhône. Footballeur professionnel formé à l'Olympique Lyonnais. Actuellement joueur au Puy Foot 43 Auvergne.
Héraldique et logotype
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Les armes de Tournon-sur-Rhône se blasonnent ainsi : Devise : Turris fortissima qui signifie « La tour la plus forte » en latin.
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Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Tournon-sur-Rhône », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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- Carole Trébor, Il nous faut un théâtre !
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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