Nouveau riche
Le terme nouveau riche est un qualificatif péjoratif, rattaché au mépris de classe, désignant une personne qui est devenue riche alors que ses ascendants ne l'étaient pas.
Une notion existante à l'Antiquité
Le roman Satyricon, écrit à l'Antiquité, aborde déjà le cas des nouveaux riches avec son personnage de Trimalcion.
En France
L'expression « nouveau riche », apparue en France pendant l'entre-deux-guerres, est utilisée pour qualifier péjorativement les personnes qui se sont enrichies rapidement, parfois de manière suspecte, et qui dépensent de manière ostentatoire leur argent[réf. nécessaire].
Au cours de la Première Guerre mondiale, le financement de la guerre s'est fait par l'inflation dont le franc germinal fut la victime ; la bourgeoisie s'effondre et les rentiers disparaissent. L'essentiel de la valeur dans le pays est alors dans les mains des industriels, qui ont répondu aux commandes de guerre de l'État. Certains en ont bénéficié pour s'enrichir : ils seront appelés « profiteurs de guerre » (il y a une différence importante entre les profiteurs de guerre de la Première Guerre mondiale et ceux de la Seconde Guerre mondiale)[Laquelle ?].
Ils n'hésitent pas, à la fin de la guerre, au cours des années folles, à dépenser cet argent, alors que la guerre a mené à des profondes désorganisations économiques et à la pauvreté de nombreuses familles. À la suite de la Grande Dépression, de nombreuses personnes perdent leur fortune ou leurs emplois, et la fracture avec les nouveaux riches devient encore plus marquée. Le terme a alors un sens nettement péjoratif.
L'expression « Beurre, œuf, fromage » (BOF) désigna de manière très péjorative les commerçants et épiciers s'étant enrichis durant l'Occupation, profitant de la situation économique.
En Russie
Avec la chute de l'URSS est apparue en Russie une classe de nouveaux riches, dits les « nouveaux Russes ».
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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