Groupe TVA
Groupe TVA (société-mère du réseau du même nom) est une entreprise québécoise active dans les domaines de la télévision, du film et des magazines. Elle est une propriété de Québecor Média.
Pour les articles homonymes, voir TVA.
Groupe TVA | |
Groupe TVA | |
Création | 1960 |
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Dates clés | 2000 : Acquisition par Québecor Média |
Personnages clés | France Lauzière : présidente et chef de la direction |
Forme juridique | Filiale |
Action | TSX : TVA.B |
Siège social | Montréal, Québec Canada |
Actionnaires | Québecor Média |
Activité | Médias de masse |
Produits | Télévision, Édition, Cinéma |
Société mère | Québecor Média |
Sociétés sœurs | Vidéotron |
Filiales | TVA Accès TVA Boutiques TVA Création TVA Films TVA Interactif TVA Nouvelles TVA Productions TVA Publications TVA Ventes et Marketing |
Effectif | 1 250 |
Site web | groupetva.ca |
Les principaux actifs de l'entreprise incluent le réseau TVA ainsi que six de ses dix stations régionales et des chaînes spécialisées. Elle possède de nombreuses filiales, dont TVA Productions (anciennement JPL Production), TVA Publications, TVA Nouvelles et TVA Films.
Historique
Télé-Métropole (1960–1998)
Fondée en 1960 sous le nom de Télé-Métropole centrée autour de la station montréalaise CFTM par Joseph-Alexandre DeSève, l'entreprise de télédiffusion se taille une place de choix dans le milieu télévisuel québécois dès ses débuts, diffusant des émissions populaires telles que Jeunesse d'aujourd'hui et Symphorien.
La filiale JPL Production (aujourd'hui TVA Productions) est créée en 1965.
Constitution du réseau TVA (1971–1986)
En 1971, le réseau TVA est mis sur pied grâce à ses trois stations : celles de Montréal, de Québec et de Chicoutimi. Les trois stations diffusent plusieurs émissions de façon simultanée.
Entre 1973 et 1978, les stations de Sherbrooke, de Hull, de Trois-Rivières, de Rimouski, de Rivière-du-Loup et de Rouyn-Noranda rejoignent le réseau TVA et s'ajoutent aux trois stations déjà en place.
Poursuivant sa croissance populaire avec des émissions et téléromans aujourd'hui devenues inoubliables (Ad Lib, Peau de banane, Entre chien et loup, etc.)
Acquisition par Vidéotron et croissance externe (1986–1994)
Le , Vidéotron annonce l'acquisition des actions de Télé-Métropole (qui détient CFTM, la plus importante station du réseau TVA, et CJPM) détenues par la Succession J.A.DeSève et la fondation du même nom. Le , le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) approuve définitivement la transaction. André Chagnon est alors nommé président du conseil de Télé-Métropole[1].
En , Télé-Métropole annonce l'acquisition de 93 % du capital du réseau Pathonic, une filiale de la compagnie de câblodistribution Vidéotron, pour 67 millions de dollars[2]. Le CRTC approuve l'acquisition le . Cogeco avait également tenté, sans succès, d'acquérir Pathonic pour 56 millions de dollars à l'été 1988[3].
Les propriétaires des autres stations vendent leurs actions au réseau en 1992.
Rumeurs de fusion avec TQS et de transfert à CFCF (1994–1995)
Des rumeurs de fusion entre TVA et TQS circulent dès 1994, même si elles sont à l'époque démenties par Vidéotron[4].
Début une autre rumeur indique que Vidéotron serait prêt à vendre TVA à CFCF Inc. en échange de sa division de câblo-distribution CF Cable TV[5]. La rumeur est démentie par Claire Samson, vice-présidente exécutive de TQS[6]. Pourtant le une entente est entérinée entre Vidéotron et CFCF qui confirme le transfert de TVA à CFCF (par une OPA sur les actions de TVA pour 204 millions de dollars) et celui de CF Câble à Vidéotron (pour 227 millions)[7].
Finalement le Vidéotron renonce à l'entente précédente et offre plutôt de racheter l'ensemble de CFCF[8]. Le Vidéotron et TVA signent une entente prévoyant que TQS sera intégrée à TVA[9]. Le CRTC refuse cette entente en au prétexte que Vidéotron obtiendrait une position dominante sur la télévision francophone en détenant simultanément TVA et TQS[10]. TQS est finalement vendue à un consortium mené par Quebecor courant 1997[11].
Diversification vers les chaînes spécialisées (1996–1997)
En 1996, TVA devient partenaire dans le Canal Indigo. De plus, elle obtient la licence d'exploitation de la chaine LCN qui est lancée le .
Groupe TVA (depuis 1998)
Le , Télé-Métropole est officiellement renommé Groupe TVA[12]. La même année, le réseau lance son site Web TVA.ca et obtient le statut de réseau national.
- En 2000, le groupe acquiert la maison d'édition de magazines Trustar. L'année suivante, Québecor achète TVA et regroupe la filiale d'édition Publicor déjà existante avec TVA Publications.
- Maintenant sous le règne de Québecor, le Groupe TVA multiplie ses activités, notamment avec le portail Canoe.ca (issu de la fusion entre les sociétés Netgraphe et Canoë).
En le CRTC annonce la dérèglementation des chaînes de télévision sportives[13]. Le, Quebecor dépose une demande de licence pour TVA Sports auprès du CRTC pour un lancement au plus tôt en 2010[14]. La chaîne TVA Sports est finalement lancée le .
Le Groupe TVA annonce en la vente de ses parts dans Mystery TV et The Cave à Shaw Media[15]. La transaction est approuvée par le CRTC le [16] et Mystery TV[17].
Le , le CRTC confirme l'acquisition des chaînes spécialisées Zeste et Évasion par le Groupe TVA[18].
Identité visuelle (logo)
- Logo de Télé-Métropole Inc. jusqu'au .
- Logo du Groupe TVA du au .
- Logo du Groupe TVA du au .
Actifs
- TVA (six de ses dix stations régionales)
- Chaînes spécialisées
Elle possédait aussi des actifs dans:
- Sun News Network (51 % avec Sun Media)
Les filiales
- TVA Productions (anciennement JPL Production)
- TVA Publications (magazines ou revues publiés(ées) par TVA)
- TVA Films
- TVA Nouvelles
Annexes
Liens externes
Notes et références
- « L'acquisition de Télé-Métropole s'est faite hier », La Presse, , p. D1 (lire en ligne).
- Michèle Ouimet, « Télé-Métropole s'en prend à Radio-Canada », La Presse, , B3 (lire en ligne)
- La Presse canadienne, « Le CRTC accorde Pathonic à T.-M. », La Presse, , A10.
- Paule des Rivières, « Fusion de TQS et de Télé-Métropole: Vidéotron dément : Il n'y a eu aucune discussion, affirme le président », Le Devoir, , A5.
- Paule des Rivières et Robert Dutrisac, « Vent de bouleversement dans la télévision privée : Vidéotron vendrait Télé-Métropole à CFCF et ferait l'acquisition de CF Cable », Le Devoir, .
- Louise Cousineau, « TQS ne fermera pas et n'est pas à vendre, selon Claire Samson », La Presse, , A1.
- Éric Clément, « Mégatransaction CFCF et Vidéotron: la concentration gagne du terrain », La Presse, , A1.
- Maurice Jannard, « Vidéotron offre de tout acheter », La Presse, , A1.
- « Entente de principe entre Télé-Métropole et Vidéotron », Le Devoir, , p. C3.
- Marie-Claude Lortie, « Vidéotron forcée de vendre TQS », La Presse, , A1.
- Robert Dutrisac, « Requête déposée devant le CRTC pour l'acquisition de TQS », Le Devoir, , p. C1.
- Robert Dutrisac, « Assemblée annuelle des actionnaires: TVA s'attend à ce que le CRTC devance ses audiences sur les chaînes spécialisées », Le Devoir, , B2.
- Marc Gosselin, « Le marché très convoité de RDS : Télédiffusion. Le CRTC ouvre la porte à la concurrence. », Les Affaires, , p. 24.
- Vincent Brousseau-Pouliot, « Quebecor veut lancer TVA Sports », La Presse, , S5.
- La Presse canadienne, « TVA vend deux chaînes spécialisées à Shaw Media », Le Devoir, , B4.
- « Décision de radiodiffusion CRTC 2012-239 », sur CRTC, .
- « Décision de radiodiffusion CRTC 2012-238 », sur CRTC, .
- Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) Gouvernement du Canada, « Zeste et Évasion – Modification de la propriété et du contrôle effectif », sur crtc.gc.ca, (consulté le ).
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