Patrouilleur océanique

Le patrouilleur océanique est une classe de dix patrouilleurs hauturiers de la Marine nationale, qui seront basés sur les trois façades maritimes métropolitaines de la France, où ils remplaceront les patrouilleurs de la classe d'Estienne d'Orves arrivés en fin de vie, avec toutefois un tonnage et des capacités étendues.

Patrouilleur océanique
Caractéristiques techniques
Type Patrouilleur
Longueur env. 90 m
Déplacement env. 2000 t
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Commanditaire Direction générale de l'Armement
Date début commande 2022
Période de
construction
2022-2029
Période de service 2025-
Navires construits 0
Navires prévus 10
Navires en activité 0

Historique

Genèse

Les travaux liés au programme BATSIMAR et à la Revue stratégique de défense et de sécurité nationale 2017[1] ont établi que la protection des approches maritimes et des intérêts en mer des départements, régions et collectivités d'outre-mer nécessitaient des moyens aptes à s'opposer aux actions terroristes et aux menaces d'incursions. Ils ont défini deux familles de navires de patrouille : les patrouilleurs de haute mer de nouvelle génération (PHM-NG), ou patrouilleurs océaniques (PO), et les patrouilleurs outre-mer (POM). Les patrouilleurs océaniques sont appelés à remplacer les patrouilleurs de la classe d'Estienne d'Orves, ex-avisos A69, dont il reste six unités en activité en 2021.

Développement

Après le lancement du programme de patrouilleur outre-mer en aout 2018, le programme de patrouilleur océanique est annoncé le par le ministère des Armées, à l'issue du Comité ministériel d’investissement du [2]. Les patrouilleurs océaniques auront pour missions le soutien à la dissuasion, la présence dans les zones de souveraineté et d’intérêt économique, l'évacuation, la protection, l'escorte et l'intervention dans le cadre de l’action de l’État en mer. Ils seront développés en tirant parti des compétences françaises dans le domaine naval[3]. La Marine nationale obtient en 2021 que ces navires soient dotés d'une capacité militaire un peu plus étendue qu'envisagé au départ, ce qui nécessite une extension de budget.

Le , la Direction générale de l'Armement notifie à Naval Group le contrat de conception détaillée des navires[4].

Construction

Il est prévu que la construction des navires soit confiée aux chantiers navals privés Piriou à Concarneau, CMN à Cherbourg, et Socarenam à Saint-Malo, sous la supervision de l'architecte industriel Naval Group[4].

Caractéristiques

En , il est annoncé que les PO seront équipés du système d'arme rapproché RAPIDFire Naval, conçu par Nexter autour de son canon à munition télescopée 40 CTAS, muni d’un système de conduite de tir optronique, d’une portée de 4 000 m et d’une cadence de tir de 200 coups/min[5]. Ils seront équipés d'un sonar de coque dans le cadre de leur mission de soutien à la dissuasion nucléaire et pourront embarquer un hélicoptère ou un hélidrone de type VSR700.

Les PO devraient afficher un déplacement d'environ 2 000 tonnes et une longueur d'environ 90 mètres[4].

Utilisateurs

Marine nationale

Dix patrouilleurs sont prévus pour équiper la Marine nationale[6]. Leur livraison doit s'échelonner de 2025 à 2029, à raison de deux navires par an[7].

no  Nom Première découpe Mise sur cale Lancement Livraison[7] Service actif Port d'attache
P... 2025
P... 2025
P... 2026
P... 2026
P... 2027
P... 2027
P... 2028
P... 2028
P... 2029
P... 2029

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de la Marine française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.