Paul Moreau-Vauthier

Gabriel Jean Paul Moreau, dit Paul Moreau-Vauthier[1], né le à Paris (6e arrondissement) et mort le à Poitiers, est un sculpteur français.

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Paul Moreau-Vauthier
Paul Moreau-Vauthier (à droite) en compagnie de Théodore Vienne en 1913, Agence Meurisse, BNF.
Biographie
Naissance
Décès
(à 64 ans)
Iteuil
Sépulture
Nationalité
Domicile
Activité
Père
Fratrie
Parentèle
Ernest Dagonet (beau-frère)
Autres informations
Distinction
Œuvres principales

Biographie

Paul Moreau-Vauthier est le fils du sculpteur Augustin-Jean Moreau-Vauthier.

Ancien poilu de Verdun, Paul Moreau-Vauthier a conçu de nombreuses œuvres liées à la Première Guerre mondiale, dont les bornes Vauthier.

Il vécut hameau Boileau (16e arrondissement de Paris)[2].

Il meurt le dans un accident de voiture à Ruffigny près de Niort[3] et est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (14e division), près de son frère, le peintre Charles Moreau-Vauthier.

Les bornes Vauthier

Les bornes du front, appelées à tort « bornes Vauthier » furent érigées entre 1921 et 1927 afin de matérialiser la ligne de front telle qu'elle était le , au début de la dernière grande offensive de la Première Guerre mondiale. 240 bornes furent envisagées, de la Mer du Nord à la frontière suisse, entre Nieuport en Belgique et Moosch près d'Altkirch et Belfort à la frontière franco-suisse. Les fonds recueillis ne permirent d'en installer que la moitié[4].

En 2009, il ne reste que 97 bornes, dont certaines sont endommagées : Hartmannswillerkopf, Ville-sur-Tourbe, Vrigny, etc., sur les 120 initiales. Le prototype de ces bornes se trouve encore dans le jardin de l'ancienne demeure de Moreau-Vauthier à Boulogne-Billancourt[5].

Une partie importante de l'œuvre de Paul Moreau-Vauthier est constituée de monuments aux morts et de monuments commémoratifs. Certains ont été détruits par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale dans le même esprit avec lequel ils ont pillé la demeure de l'artiste en .

Œuvres

En France

Au Mali


Notes et références

  1. Notice biographique du site e-monumen.net
  2. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 2 L-Z »), « Hameau Boileau », p. 205.
  3. « Le lieutenant Teulé meurt des suites de l'accident de Ruffigny », L'Action française, , p. 2 (lire en ligne, consulté le )
  4. « Les bornes Vauthier, témoins de l’histoire de 14-18 », L'Est Républicain, (lire en ligne)
  5. La borne origine, à Boulogne-Billancourt, sur memorialdormans.free.fr.
  6. « Monument de la Défense, dit le Cheval fatigué, ou Monument aux morts de 1870 – Chalon-sur-Saône », notice sur e-monumen.net
  7. Dominique Lobstein, interviewé par Éric Biétry-Rivierre, « Dominique Lobstein : "La Parisienne est une invention" », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », samedi 8 - dimanche 9 avril 2014, p. 28.
  8. « Monument aux héros de l’Armée noire – Reims (détruit) », notice sur e-monumen.net.

Annexes

Bibliographie

  • Charles-Emmanuel Curinier, « Moreau-Vauthier (Gabriel-Jean-Paul) », dans Dictionnaire national des contemporains, vol. 3 (lire en ligne), p. 20

Liens externes

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