Paulette Guinchard-Kunstler

Paulette Guinchard, née le à Reugney (Doubs) et morte le à Berne (Suisse)[1], est une femme politique française.

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Paulette Guinchard

Paulette Guinchard en 2012.
Fonctions
Députée française

(5 ans)
Circonscription 2e du Doubs
Législature XIIe
Prédécesseur Michel Bourgeois
Successeur Jacques Grosperrin

(4 ans et 16 jours)
Circonscription 2e du Doubs
Législature XIe
Prédécesseur Michel Jacquemin
Successeur Michel Bourgeois
Secrétaire d'État chargée des Personnes âgées

(1 an, 1 mois et 8 jours)
Président Jacques Chirac
Gouvernement Jospin
Prédécesseur Dominique Gillot
Successeur Dominique Versini
(indirectement)
Conseillère municipale de Besançon

(5 ans, 7 mois et 30 jours)
Maire Robert Schwint
Conseillère régionale de Franche-Comté

(8 ans, 2 mois et 29 jours)
Président Pierre Chantelat
Adjointe au maire de Besançon

(12 ans, 3 mois et 5 jours)
Maire Robert Schwint
Vice-président de l'Assemblée nationale

(1 an, 3 mois et 4 jours)
Président Jean Louis Debré
Législature XIIe

(1 an, 2 mois et 30 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Reugney (Doubs, France)
Date de décès
Lieu de décès Berne ( Suisse)
Nationalité Française
Parti politique Parti socialiste
Profession Infirmière

Elle a été députée PS de la deuxième circonscription du Doubs, secrétaire d'État aux personnes âgées du gouvernement Lionel Jospin et vice-présidente de l’Assemblée nationale, et membre du conseil municipal de Besançon.

Biographie

Origines, travail et premiers engagements politiques

Paulette Guinchard naît le 3 octobre à 1949 dans une famille d'agriculteurs établie à Reugney, près d'Ornans, environ 40 km au sud de Besançon[2].

Elle étudie l'économie, s’engage au sein de la Jeunesse agricole catholique

En 1969 elle rejoint le Parti socialiste unifié de Michel Rocard puis le Parti socialiste de François Mitterrand en 1986, auquel beaucoup de ses proches se sont déjà ralliés.

Employée comme vendeuse dans une librairie bisontine, elle devient membre de la CFDT et s'engage pour l'amélioration les conditions de travail et de la rémunération des employés.

Plus tard, elle se reconvertit dans le métier d’infirmière en psychiatrie en établissement spécialisé auprès d’enfants autistes puis responsable de formation pour les soins aux personnes âgées.

Députée et secrétaire d’État

En 1983, Robert Schwint, maire de Besançon depuis 1977, lui confie le poste d’adjointe à l’environnement. Elle l'occupe jusqu’en 1989, année lors de laquelle elle repasse dans l'opposition et devient conseillère régionale.

Lors des élections législatives, le , elle est élue députée de la 2ème circonscription du Doubs toujours sous l'étiquette PS.

En 1999, le gouvernement Lionel Jospin la charge du rapport « Vieillir en France : enjeux et besoins d’une nouvelle orientation politique en direction des personnes âgées en perte d’autonomie ».

En 2001, elle est nommée secrétaire d'État aux Personnes âgées auprès d'Élisabeth Guigou, ministre de l'Emploi et de la Solidarité. Dans ce cadre, elle est une des personnalités à l'origine du texte de la loi APA[3].

En 2002, elle est réélue à son poste de député et élue vice-présidente de l’Assemblée nationale, charge qu’elle partage en alternance avec Hélène Mignon députée de la Haute-Garonne.

Le , pour la Journée internationale de la femme, à titre exceptionnel, elle préside l'Assemblée nationale pendant les soixante minutes de la séance des questions parlementaires au gouvernement, retransmises à la télévision.

2007-2021

Paulette Guinchard participe aux travaux du club Réformer, groupe de réflexion politique animé par Martine Aubry.

Elle prend la décision en de ne pas être candidate pour les élections législatives de 2007.

Début 2013, elle est nommée à la tête de la Fondation de gérontologie[4].

Avec le sociologue Serge Guérin, Paulette Guinchard lance l'Appel pour l'équité en faveur des aidants [5]. L'objectif est de valoriser le rôle et l'engagement des 10 millions d'aidants et la nécessité de les soutenir concrètement. Cet appel insiste sur la nécessité d'ouvrir à ces derniers des droits spécifiques en matière de prévention relatives à la santé et de maintien de droits sociaux.

Elle est élevée au rang d'officier de la Légion d'honneur le [6]. Lors des élections municipales de 2020, elle soutient Éric Alauzet.

Atteinte d'une maladie neurodégénérative irréversible, elle se rend à Berne en Suisse afin de bénéficier du suicide assisté. Elle revendique à ce moment le caractère militant de son geste, demandant à son amie de longue date Marie-Guite Dufay présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté d’expliquer son geste après sa mort, et elle s'éteint finalement le [7],[8] entourée de ses proches.

Mandats

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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