Perrouse
Perrouse est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Ne doit pas être confondu avec Pérouse ou Pérouse (Territoire de Belfort).
Perrouse | |||||
Le lavoir-abreuvoir | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Vesoul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays riolais | ||||
Maire Mandat |
Joël Michaud 2020-2026 |
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Code postal | 70190 | ||||
Code commune | 70407 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Perrousiens | ||||
Population municipale |
272 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 62 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 21′ 45″ nord, 6° 03′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 217 m Max. 327 m |
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Superficie | 4,39 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Besançon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Rioz | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | www.perrouse.org | ||||
Géographie
Perrouse est un village rural situé le long de la nationale 57 reliant Besançon et Vesoul, et est traversé par la D 31 reliant Buthiers à Cromary.
Communes limitrophes
Voray-sur-l'Ognon | Sorans-lès-Breurey | |||
Buthiers | N | Cromary | ||
O Perrouse E | ||||
S | ||||
Mérey-Vieilley (Doubs) |
Urbanisme
Typologie
Perrouse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,7 %), zones agricoles hétérogènes (30 %), terres arables (18,1 %), prairies (0,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le nom de Perrouse s'écrivait autrefois Pérouse et fait référence au « chemin de pierres », du latin petrosa, mentionné au XIIIe siècle dans la charte de l'abbaye de Bellevaux.
Sur la carte de Cassini (1762), le nom du hameau était orthographié Vilars le Temple.
Histoire
Le hameau de Villers-le-Temple[Note 3] a été rattaché à la commune de Perrouse en 1821[8]. Il était mentionné en 1297 comme « Vilers des templiers » et constituait après la dévolution des biens de l'ordre du Temple une maison membre des hospitaliers de la commanderie de La Villedieu-en-Fontenette[9].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Rioz[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton s'accroît et passe de 27 à 52 communes.
Intercommunalité
La commune est membre de la communauté de communes du Pays riolais, créée le .
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2019, la commune comptait 272 habitants[Note 4], en augmentation de 7,94 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
En 2009, un pôle scolaire regroupant l'ensemble des classes des cycles maternelle et primaire ainsi que la cantine et la garderie a été inauguré, et scolarise, en 2013, 111 élèves répartis en cinq classes (3 élémentaires et 2 maternelles)[15].
Il est administré par le SSIRO - syndicat scolaire des Rives de l'Ognon, regroupant les communes participantes, Perrouse et Villers-le-Temps, Buthiers, Cromary, Aulx-lès-Cromary et Chambornay-lès-Bellevaux .
Associations
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le lavoir en pierre avec bassin et abreuvoir en demi-cercle situé au centre du village et alimenté par une source.
- La chapelle Notre-Dame-de-l'Assomption, au hameau de Villers-le-Temple[10], avec un maître-autel du XVIIIe siècle en bois sculpté peint et sa toile représentent l’Assomption de la Vierge[19] et une statue du XIIe siècle[20].
Héraldique
Blason | Taillé : au 1er d'argent à une croix ancrée de gueules, au 2d de gueules à un cheval gai cabré d'or[21]. |
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Détails | La partition rappelle les deux villages qui composent la commune. Le premier est pour Villers-le-Temple et sa maison membre de la commanderie de La Villedieu-en-Fontenette. Le second est pour Perrouse, avec son cheval tiré d'une pierre sculptée qui ornait un bâtiment du XIIe siècle. Utilisé par la commune. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- 47° 22′ 26″ N, 6° 02′ 23″ E
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Besançon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Gérard Moyse, « Les hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem dans le diocèse de Besançon en 1373 », Mélanges de l’École française de Rome. Moyen-Age, Temps modernes, vol. 85, no 2, , p. 492 (DOI 10.3406/mefr.1973.2293, lire en ligne).
- « Un toit pour la chapelle », L'Est républicain, (lire en ligne).
- « Liste des maires de la Haute-Saône » [PDF], Liste des maires de la Haute-Saône et des présidents de communautés de communes, Préfecture de la Haute-Saône, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Les vœux du pôle éducatif », L'Est républicain, (lire en ligne).
- Blog de l'AS Perrouse
- Blog de Récréaction
- « Un cimetière partagé », L'Est républicain, (lire en ligne).
- « autel, retable, tableau : L'Assomption (maître-autel) », notice no PM70001121, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « statuette : Vierge à l'Enfant assise », notice no PM70001115, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « 70407 Perrouse (Haute-Saône) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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