Philippe Forget (germaniste)

Philippe Forget (né le à Strasbourg et mort le 22 octobre 2021 à Paris) est un germaniste, philosophe, traducteur et traductologue français.

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Philippe Forget
Biographie
Naissance
Activité

Biographie

Après des études de germanistique, de linguistique et de philosophie aux universités de Nancy et de Bonn, Ph. Forget[1] est reçu (1er) à l’agrégation d’allemand en 1975. Il est aussitôt nommé professeur en classes préparatoires au lycée Henri Poincaré de Nancy. Il fera l'intégralité de sa carrière d’enseignant en Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE), tout en menant parallèlement des travaux de recherche conjuguant principalement textualité littéraire et traduction.

De 1975 à 1980, à la demande de Fritz Paepcke, il dirige un séminaire de traduction dans le cadre de l’université d’été de Heidelberg (RFA).

En 1979, il est nommé au lycée Louis-le-Grand où il enseignera en lettres et première supérieures (hypokhâgne/khâgne) jusqu’en 2001, enseignement interrompu en 1991, année durant laquelle il est « professeur invité » à la State University G. Washington de Seattle (États-Unis).

Concernant son action d’enseignant, il existe plusieurs témoignages de Bruno Le Maire qui fut son étudiant à Louis-le-Grand. Dans Challenge d’abord, il déclare : « Mon initiation à la littérature allemande a démarré quand je suis entré en hypokhâgne, à 18 ans, pour préparer Normale sup. […] Ayant fait allemand comme première langue, je maîtrisais bien celle-ci, et je connaissais également bien le pays où j’avais fait plusieurs séjours linguistiques. Mais je n’ai vraiment découvert la littérature que grâce à mon professeur d’allemand en hypokhâgne, Philippe Forget. Cela a été une révélation » (). Puis, invité par Paris-Normandie à dire quelle personnalité aura eu une importance majeure pour lui, il confie : « L’enseignant qui a changé ma vie était un prof d’allemand lorsque je préparais l’École normale supérieure. J’ai toujours aimé cette langue, mais cet homme, Philippe Forget, était un fan de littérature allemande, qu’il m’a fait découvrir et aimer. J’avais 18 ans, j’étais en hypokhâgne à Louis-Le-Grand (). Enfin, on peut se référer maintenant à ce que l’homme politique en dit dans la biographie qu'Olivier Biscaye lui a consacrée en 2015 : « En allemand, il est « heureux » […]. Dans ses cours, Forget veut « faire passer concrètement l'idée que travailler sur des textes de littérature, ce [n'est] pas un pensum, mais un plaisir, un jeu, une sorte de fête du langage. Sans rien céder sur la rigueur de l'analyse. » Pour Bruno, c'est une « révélation » […]. Philippe Forget sera son guide culturel et intellectuel »[2], ou encore : « Bruno Le Maire rend hommage à ses professeurs. « J’ai eu des professeurs qui m’ont révélé à moi-même. » Il se souvient notamment de son professeur d’allemand, Philippe Forget. Il lui doit à lui, et à lui seul, son rapport à la langue et à la culture allemandes[3] ».

En 1984, il fait partie des membres fondateurs de la Gesellschaft für Interkulturelle Germanistik, dont il se retire à la fin des années 1990, la société ne correspondant pas selon lui à ses objectifs déclarés et continuant de promouvoir une vision germanocentrée de cette discipline[4].

Il a également enseigné à l’École normale supérieure, à Paris III-Dauphine (ESIT), Paris IV-Sorbonne et à l’ISIT et a dirigé de 1993 à 1998 la collection « Langue et civilisation germaniques » (Masson, puis A. Colin) qui compte une quinzaine d'ouvrages.

Ses travaux sont principalement publiés en français et en allemand, mais aussi pour certains en anglais[5], japonais[6], espagnol[7], hongrois[8] et serbo-croate[9], lesquels restent inédits en français.

Itinéraires de recherche

En 1981, il organise à l’Institut Goethe de Paris la première rencontre entre le philosophe allemand Hans-Georg Gadamer et Jacques Derrida, deux directions de pensée  herméneutique vs déconstruction  peu compatibles mais dont la mise en contact sera le ressort philosophique d'une partie de ses travaux ultérieurs, qui s’organisent autour de trois axes : 1. L’interprétation de textes, en particulier littéraires ; 2. La traduction et la traductologie ; 3. L’historiographie littéraire.

À partir de la rencontre de 1981, il dirige sous le titre Text und Interpretation[10] la publication d’un livre qui reprend la dispute entre Gadamer et Derrida, lui ajoutant des contributions développées de la plupart des autres participants à cette rencontre : Jean Greisch, François Laruelle, Manfred Frank (en) et lui-même.

Dans ce même contexte, il publie dans Le Monde dimanche des entretiens avec Gadamer[11] et Manfred Frank[12] et deux études (inédites en français) consacrées à la polémique lancée par Habermas contre Derrida, ainsi qu’une longue présentation de Derrida en allemand[13].

Ses travaux en littérature sont essentiellement des réinterprétations de grands textes classiques, en particulier des romans de Goethe et de textes d'auteurs romantiques (E.T.A. Hoffmann, Heinrich von Kleist, Joseph von Eichendorff), domaine dont il a rédigé l’ensemble des notices pour le Dictionnaire du romantisme dirigé par Alain Vaillant[14] ou en rapport direct avec le romantisme[15]. Concernant les périodes plus récentes, il a également publié des études sur Rainer Maria Rilke, Arthur Schnitzler, Marie Luise Kaschnitz, Max Frisch, Friedrich Dürrenmatt et Paul Nizon ainsi que, dans un autre domaine, sur le psychiatre phénoménologue Hubertus Tellenbach.

Il conduit parallèlement une réflexion plus théorique qui aboutit en 2013 à la publication d’un article dans lequel il présente le concept de textonomie[16], dans lequel il s’explique davantage sur son rapport à Gadamer et Derrida. Il y distingue quatre sortes de lectures : la non-lecture, l’anti-lecture, la lecture et la « lexture », cette dernière étant supposée être la plus aboutie, car épousant ou dynamisant la loi du texte (qu’elle contribue également à faire ressortir, car cette dernière ne se présente jamais d’elle-même), aucune approche n’étant privilégiée ou rejetée a priori. Ce modèle va donc jusqu’à intégrer la notion décriée d’intention de l’auteur (vouloir-dire), mais uniquement en tant que « supplément de lecture », concept à comprendre dans les deux sens du terme « supplément » (ainsi que le construit Derrida dans De la grammatologie ,1967).

Ses recherches traductologiques relient fortement la réflexion textuelle et philosophique avec la mise en pratique d’une théorie de la traduction (littéraire), ce qui lui confère une position à part dans le champ de la traductologie.

D’abord formé à Heidelberg par les séminaires de Fritz Paepcke, qui lui fait connaître Hans-Georg Gadamer, il commence par aborder la traductologie sous cet angle, actualisant en particulier les concepts de jeu[17] et d’intuition[18], pour aborder, à partir du milieu des années quatre-vingt, la littérarité selon une approche moins soumise à l’autorité du contenu que ne l’est l’herméneutique allemande.

En 1994 paraissent à la fois sa traduction du grand roman de jeunesse de Goethe, sous le titre Les Passions du jeune Werther[19] (et non plus Les Souffrances du jeune Werther) et son ouvrage de traductologie Il faut bien traduire. Marches et démarches de la traduction. Entièrement rédigé dans la forme du dialogue  « style ou mode d’exposition » justifié en exergue par une citation d’Adorno  ce texte présente une lecture des principales tendances de la traductologie tout en se montrant exigeant envers le lecteur, interdisant toute réception simplement passive puisque s’adressant à des « lecteurs » et non à des « consommateurs ». L’auteur s’y explique de façon critique avec l’herméneutique gadamérienne, mais aussi les thèses de l’ESIT, la Skopostheorie allemande, et à travers elle toutes les approches qui privilégient le lecteur-cible[20], attitude qui met le texte en position de réponse et favorise selon lui le vieillissement prématuré de la plupart des traductions, présenté par la doxa comme une loi naturelle. Outre le style d’exposition, les chapitres qui travaillent la traduction à partir de notions telles que la « promesse », le « témoignage » ou encore « l’héritage » portent plus spécifiquement l’empreinte de Derrida.

Tout en poursuivant ses retraductions de grands textes (Hoffmann[21], Schnitzler[22], Eichendorff[23] ), l’auteur semble se concentrer ensuite sur les raisons qui conduisent au ressassement du même dans le discours traductologique, afin de proposer des voies de sortie, par exemple dans des textes comme « L’Impossible Accueil(le) » « Traduction : la servante trace » et récemment « Salir de los clichés, pensar la traducción », dans lesquels il retravaille et/ou récuse la pertinence de notions aussi lourdement présentes dans le discours traductologique que « l’impossible », le « traître », le « faussaire » ou la « fidélité ». Ce travail se poursuit dans une étude intitulée « Gynéalogie de la morale traductologique[24] » qui met en rapport le discours sexiste de la tradition théologico-philosophique et le statut de la traduction et déconstruit ainsi les certitudes d'un discours dominant incapable de réfléchir ses origines et donc de maîtriser ses arguments. Partant cette fois de la traduction définie comme "servante", il énonce ainsi son programme: "Il y a une analogie frappante entre la traduction et  –  non pas le rapport homme-femme, mais la lecture idéologique dominante de ce rapport. C’est de ce couple-là que j’annonce et amorce ici le divorce.[25]"

Au regard des deux autres volets de sa recherche, ses travaux d’histoire littéraires semblent plus périphériques. On retiendra cependant, outre un texte de nature plutôt programmatique inédit en français (« Literatur-Literaturgeschichte-Literaturgeschichtsschreibung », 1986) les deux volumes parus d’une Nouvelle histoire de la littérature allemande[26], d’inspiration plutôt foucaldienne, puisque l’idée de départ est celle d’un « système de champs prescrits » qui détermine la question suivante : « qu’est-ce qui aura été nécessaire pour que puisse se constituer cet objet que je décris tel que je crois devoir le décrire et que j’aurais considéré autrement si les conditions avaient été autres[27] ? ». Le but très affiché[28] est de réconcilier la rigueur de la lecture avec la pratique de l’histoire littéraire.

C’est finalement de ce domaine que se rapproche le plus son livre, assez inattendu, sur Alfred Leroux (PULIM 2017), « biographie très documentée[29] » dans laquelle la masse des faits et des écrits est passée au crible d’une lecture qui restitue la vie discrète mais engagée de l’archiviste et historien protestant. Si Forget met notamment au jour et analyse un texte anonyme dans lequel Leroux provoque directement Charles Maurras (op. cit., chap. « Réponse à Charles Maurras, « roi » de l'Action française », p. 285-297) : « l'Affaire Dreyfus, la loi de séparation de l’Église et de l’État, l’essor de l’Action française, toute la grande histoire s’engouffre ici (avec bonheur) dans la petite histoire, la vie minuscule du directeur des Archives de Limoges. Mais l’histoire d’Alfred Leroux, c’est aussi du même coup celle d’une double pratique historienne et archivistique disciplinarisée et professionnalisée à l’École des Chartes et à celle, non moins méthodique, des Hautes Études Historiques, confrontée à l’amateurisme d’érudits improvisés qui voient d’un mauvais œil ceux qu’ils appellent les universitaires[30]… »

Enfin, Forget exerce aussi son regard de lecteur sur des sujets socio-politiques d’actualité, ainsi qu’en témoignent des études comme « Le détail qui tue : Le Pen et les médias[31] », « De 1989 à 2004 : approfondir le principe de laïcité[32] » ou encore « La sépulture administrée[33] ».

Ouvrages

  • Philippe Forget et Fritz Paepcke, Textverstehen und Übersetzen/Ouvertures sur la traduction, Heidelberg, Julius Groos Verlag, 1981.
  • Übersetzen als Praxis/Pratiques de la traduction, (livret d’accompagnement, avec Fritz Paepcke) Heidelberg, Julius Groos Verlag, 1982.
  • Philippe Forget (dir.), Jacques Derrida, Manfred Frank (en), Hans-Georg Gadamer, Jean Greisch et François Laruelle, Text und Interpretation, UTB 1257, Munich, W. Fink, 1984.
  • Vocabulaire de base allemand-français (édition remaniée), Paris, Hachette, coll. « Faire le Point », 1993.
  • Il faut bien traduire. Marches et démarches de la traduction, Paris, Masson, coll. « Langue et Civilisation germaniques » 1994.
  • Nouvelle Histoire de la littérature allemande :
    • t. 1 : Baroque et Aufklärung, Paris, Armand Colin, coll. « U », 1998.
    • t. 2 : Sturm und Drang, premier romantisme, Paris, Armand Colin, coll. « U », 1998.
  • Philippe Forget (dir.) et Régine Battiston (dir.), Relire Max Frisch : Les Chemins de l’identité, Paris, Le Temps, 2001.
  • Ensemble des articles et notices concernant le romantisme allemand dans Alain Vaillant (dir.), Dictionnaire du romantisme, Paris, CNRS-Éditions, 2012.
  • Alfred Leroux (1855-1921) Archiviste et historien protestant, Limoges, PULIM (Presses Universitaires de Limoges), 2017, 375 p.
  • Philippe Forget et Stéphane Pesnel, Joseph Roth : l’Exil à Paris, PURH (Presses Universitaires de Rouen et du Havre), 2017, 374 p.

Traductions


Notes et références

  1. Les éléments biographiques ont été réunis à partir des informations fournies par la page LinkedIn de l'auteur, des notices mentionnées dans les revues Colloquim Helveticum (2005 et 2012) et Écrire l'histoire no 3 (2009) et de la « Note sur le traducteur » insérée dans les deux volumes des Tableaux nocturnes (cf. infra).
  2. Olivier Biscaye, Bruno Le Maire, l'insoumis, Éditions du Moment, Paris 2015, p. 43.
  3. Marie-Laure Delorme, De bons élèves. L’École normale supérieure vue de l’intérieur, Paris, Stock,
  4. Cf. « Unterwegs - zum Übersetzen, zum Weiblichen, zum Meta-phorischen ». Von der ars intelligendi zur ars applicandi. Festschrift für Willy Michel zum 60. Geburtstag, hrsg. von Dirk Winkelmann u. Alexander Wittwer, iudicium Verlag, München 2002.
  5. « Argument(s) » dans Dialogue et Deconstruction (The Gadamer-Derrida Encounter), edited by Diane P. Michelfelder and Richard Palmer, State University of New York Press, New York 1989.
  6. Traduction japonaise de Text und Interpretation (Wilhelm Fink, 1884) par Osamu Kutsuwada, parue en 1990 sous le titre Tekusuto to kaishaku.
  7. « Gadamer, Derrida: punto de encuentro » dans Dialogo y deconstruccion. Los limites del encuentro entre Gadamer y Derrida, edicion al cuidado de Antonio Gomez Ramos, Cuaderno Gris, Madrid 1998, p. 195-228 et « Salir de los clichés, pensar la traducción » dans minerva. Publicacion semestral del circulo de bellas artes, Madrid 23/2014, p. 78-86.
  8. Helikon, revue de littérature comparée de l’Institut d’études littéraires de l’Académie Hongroise des Sciences, Budapest, 1-2/1986, p. 96-104 [« La traduction entre la lettre et l’esprit », inédit en français]. Ce volume contient aussi deux comptes rendus critiques par Philippe Forget de deux importants ouvrages français sur la traduction : Henri Meschonnic, Poétique de la traduction. Pour la poétique II (Gallimard, Paris 1973) et Antoine Berman, L’épreuve de l’étranger (Gallimard, Paris 1984).
  9. Texte de la conférence « Nietzsche und die Postmoderne: EIN/SATZ/GEGEN/SÄTZE » donnée à Dubrovnic en 1990, publié en traduction serbo-croate dans Glediska, A bimonthly journal for social theory and critique, Belgrade 1991 (inédit en français).
  10. Wilhelm Fink Verlag, München 1984.
  11. "Hans-Georg Gadamer et le pouvoir de la philosophie", 19 avril 1981.
  12. "Pourquoi la philosophie française plait aux Allemands. Le Monde Dimanche, 24 octobre 1982
  13. « Jacques Derrida ». Kritisches Lexikon der romanischen Gegenwartsliteraturen [KLRG], 22. Faszikel, Gunter Narr Verlag, Tübingen 2004.
  14. Dictionnaire du Romantisme, CNRS-Éditions, Paris 2012.
  15. « Bouffons Philistins, Philistin Bouffon », dans : Narren, Götter und Barbaren, Aisthesis Verlag, Bielefeld, , p. 119-143.
  16. « De la Textonomie ». Colloquium Helveticum 43/2012, Academic Press Fribourg/PaulusVerlag Freiburg Schweiz 2013, p. 290-313.
  17. Voir en particulier le chapitre « La traduction et ses en-jeux » dans Textverstehen und Übersetzen/Ouvertures sur la traduction, p. 20-38 et « Übersetzen als Spiel ». Jahrbuch Deutsch als Fremdsprache, Julius Groos Verlag, Heidelberg 1982.
  18. Textverstehen und Übersetzen, op. cit. p. 28-34, ainsi que « Salir de los clichés, pensar la traducción ». minerva, 2015.
  19. Forget justifie cette modification ainsi: « En retraduisant ce grand roman sous le titre Les Passions du jeune Werther, on s'autorise de l'étymologie du latin patior (souffrir) pour faire raisonner la pluralité des motivations de Werther, et donc la complexité du texte lui-même » (op. cit. Imprimerie nationale, 1994, jaquette). Il a récemment donné une illustration de cette complexité en réinterprétant ce roman à partir de son incipit, qui avait jusqu'ici été le lieu d'évitements : « L'être en souffrance de la pauvre Lenore. Une relecture du Werther de Goethe » dans Romantisme, no 164, 2014-2, p. 95-105.
  20. Cf. La « note sur le traducteur » dans laquelle Forget récuse « à la fois les théories visant unilatéralement l'acclimatation ou le décentrement » et « concrétise une pratique tensionnelle de la traduction qui est tout sauf un compromis (lequel vise toujours à réduire les tensions) et se comprend comme la prise en compte rigoureuse du traduire comme pratique aporétique (possible comme impossible) » (Tableaux nocturnes II, op. cit. p. 309-310)
  21. Tableaux nocturnes, 2 volumes, Imprimerie nationale, Coll. La Salamandre, Paris 1999 et 2002
  22. La Nouvelle rêvée. Biblio, le Livre de Poche, Paris 2002.
  23. De la vie d’un Vaurien. Les Belles Lettres, Paris 2013.
  24. « "Gynéalogie de la morale traductologique" dans L’Actif relationnel des langues, littératures et cultures / Das Relationspotential der Sprachen, Literaturen und Kulturen », Colloquium Helveticum 49, , p. 153-174.
  25. "Gynéalogie de la morale traduisante", op. cit., p.156,
  26. Tome 1 : Baroque et Aufklärung. Tome 2 : Sturm und Drang, Premier romantisme, Classicisme, Armand Colin, Paris 1998.
  27. Op. cit. tome 1, p. 8 et 9.
  28. « Pour qu’une Histoire de la littérature joue pleinement son rôle, elle se doit d’être aussi une école de la lecture […] » (Op. cit. tTome1, quatrième de couverture).
  29. Anne Jollet, Gaëlle Tallet, « Avec Michel Cassan », Tierce. Carnets de recherches interdisciplinaires en Histoire, Histoire de l’Art et Musicologie, (note 5).,
  30. « Compte-rendu », dans Romantisme. Revue du dix-neuvième siècle, 2018/4, n° 182.
  31. Écrire l’histoire, no 3, printemps 2009, p. 51-57.
  32. L’État, volume collectif sous la direction de Sophie Guillouet-Rochefort, Ellipses 2010.
  33. Ibid.

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