Pierre Joseph Louis Brugeilles
Pierre Joseph Louis Brugeilles est un homme politique français, avocat et notaire, né le à Aubazine (Corrèze) et décédé le à La Guierche (Sarthe).
Pierre Joseph Louis Brugeilles | |
Fonctions | |
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Maire d'Aubazine | |
– (8 ans et 9 mois) |
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Prédécesseur | Jean-Maximin Brugeille |
Successeur | François Firmin Delmas |
Député français | |
– (3 ans, 11 mois et 26 jours) |
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Élection | 18 octobre 1885 |
Circonscription | 1re de Brive-la-Gaillarde |
Groupe politique | Gauche radicale |
Prédécesseur | Auguste Le Cherbonnier |
Successeur | Arnauld Dubois |
conseiller général de la Corrèze | |
– (22 ans) |
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Circonscription | Canton de Beynat |
Prédécesseur | Christophe de Cosnac |
Successeur | Michel Mielvacque de Lacour |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Aubazine |
Date de décès | (à 47 ans) |
Lieu de décès | La Guierche |
Nationalité | française |
Parti politique | Gauche |
Père | Jean Brugeilles |
Mère | Marguerite Cérou |
Conjoint | Berthe Sevene |
Profession | homme politique, notaire |
Biographie
Né à Aubazine [1], fils de Jean Maximin Brugeilles maire d'Aubazine, il fait des études de droit et devient lauréat du concours de droit de Toulouse en 1865, puis il obtient une médaille d'or de la chambre des notaires de Bordeaux en 1870.
Il prend part à la guerre de 1870 en tant que capitaine dans la garde nationale mobile de la Corrèze, qui furent incorporés dans la 2e armée de la Loire sous les ordres du général Chanzy.
De 1878 à 1885, il devient avocat, puis notaire, maire d'Aubazine et conseiller général de la Corrèze.
Candidat républicain radical, il est élu, au second tour, député de la Corrèze lors des élections législatives de 1885 et siège au groupe de la Gauche radicale.
Il vote durant son mandat :
- Contre le maintien de l'ambassade du Vatican.
- Pour l'amendement Colfavru portant la suppression des sous-préfets et entrainant la chute du gouvernement Freycinet.
- , lors du scandale des décorations il vota Pour la discussion immédiate de l'interpellation de Clemenceau qui provoquera la chute du Gouvernement Rouvier le 3 décembre suivant.
- : Pour l'urgence de la proposition de Boulanger en faveur de la révision qui provoquera la chute du Gouvernement Tirard.
Au début de la campagne politique menée par le général Boulanger, Pierre Brugeilles adhéra à ce mouvement boulangiste avant de rompre avec celui-ci et reprendre rang dans la Gauche radicale.
- : Pour le rétablissement du scrutin uninominal.
- : Contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution.
- : Abstention sur les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes.
- : Contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse.
- : Pour les poursuites contre le général Boulanger.
Il se représente lors des élections législatives de 1889 mais n'arrivant qu'en deuxième position au premier tour de scrutin, derrière Arnauld Dubois, il ne se représente pas au second tour[2].
Il meurt le à La Guerche dans le département de la Sarthe.
Notes, sources et références
- « Pierre Joseph Louis Brugeilles », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Jean Jolly (dir.), Dictionnaire des parlementaires français, notices biographiques sur les ministres, sénateurs et députés français de 1889 à 1940, Paris, PUF, 1960
- Joannès Plantadis : Les Mobiles de la Corrèze pendant la guerre de 1870-1871
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