Pierre E. Lamaison
Pierre E. Lamaison (1896-1980) est un éditeur-illustrateur français, engagé volontaire lors de la Première Guerre mondiale, membre des Forces françaises libres et évadé de France pendant la Seconde guerre mondiale, promoteur des cultures basque et landaise.
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(à 84 ans) Bayonne |
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Éditeur, illustrateur, résistant |
Biographie
Pierre Eugène Lamaison naît le à Ondres (Landes) de Fabien Léon Lamaison, représentant de commerce et de Marie Lastrade. Il s’engage à 18 ans et demi en à l’instar de son frère Jean-Pascal Lamaison, engagé volontaire en , disparu le à Craonnelle (Aisne), déclaré « Mort pour la France » à Oulches (Aisne)[1].
P.E. Lamaison épouse Marie Lartigau en 1920 et s’installe comme imprimeur d’art et éditeur à Bayonne. Sans enfant, le couple adopte en 1940, Robert Lamaison, officier de l’Armée de l’Air[N 1], et Henri Lamaison, ingénieur de l’École polytechnique[N 2] demi-frères de P.E. Lamaison. Il est l’oncle de Pierre Lamaison, anthropologue et historien.
Pierre E. Lamaison s’engage dans la Résistance en dans la région de Bayonne occupée depuis [2]. L’invasion de la zone libre en le pousse à passer en Espagne où il subit l’emprisonnement comme tous les évadés. Parmi les premiers libérés, il peut gagner Casablanca en et contribue aux activités de l’Union des évadés de France. De retour à Paris il en devient l’une des chevilles ouvrières avec Jacques Meyer, conseiller d’État, président de la Sofirad jusqu’au début des années 1950. Parallèlement, P.E. Lamaison reprend en 1946 ses activités d’éditeur et d’illustrateur. Retraité à Hendaye, il meurt à Bayonne en 1980.
Premières implications dans la vie artistique du Sud-Ouest
Les premières peintures de Pierre E. Lamaison sont exposées en à Hossegor lors de la Quinzaine régionaliste où une partie d’un chalet landais spécialement édifié dans la forêt est consacrée à l'exposition rétrospective du peintre Lizal[N 3] et l’autre à une exposition des œuvres d'artistes régionaux dont Ramiro Arrue et Maurice Rigaud[3]. L'année suivante il illustre l'ouvrage d'E. Valdeyron, Sous le soleil d'Olympie avec ses lettrines, vignettes et culs-de-lampe.
On retrouve des œuvres de Ramiro Arrue dans l’exposition d’Arts graphiques montée en 1932 par P.E. Lamaison dans les nouveaux bureaux de son imprimerie d‘art, les Ets Madim, place des Basques à Bayonne[4]. Cette même année, fin août, il expose à nouveau à Hossegor à la première exposition de la Société des artistes landais, présidée par Suzanne Labatut[N 4], association dont il est l’un des membres fondateurs [5].
À la fin de 1933 il lance, avec Mathias Mohrardt, Les Landes, journal de la vie landaise, hebdomadaire dont la parution épisodique, arrêtée un an plus tard[6], permet cependant au fil de cinq de ses livraisons la republication d’un classique régional de Bernard Saint-Jours, L'embouchure primitive de l'Adour et la fixité dix fois millénaire du littoral gascon[7].
À cette époque il crée un ensemble de caractères typographique basques pour célébrer l’Euskara, la langue basque, en s’inspirant des graphies tombales redécouvertes dans les années 1920 par L. Colas [8]. Cette typographie met en valeur les lettres interpénétrées de l'alphabet basque comme le DE, le OE[9] Ces caractères ont été taillés dans des blocs de bronze à l'imprimerie Ferrus de Biarritz qui les conserve encore au XXIe siècle[10].
La notoriété de Pierre E. Lamaison est alors suffisamment établie pour lui permettre d’être admis en 1935 à la Société de Borda, société savante des Landes à Dax [N 5].
Deux ans plus tard, il est invité à créer deux imposants tableaux, « La chasse » et « La pêche », pour le stand des artistes landais ménagé dans le pavillon de Guyenne et Gascogne lors de l’Exposition universelle de 1937 ouverte à Paris du au au Champ de Mars, au Trocadéro et sur les bords de Seine[11].
Engagements pour la France
Première guerre mondiale
P.E. Lamaison s’engage pour trois ans le au 52e régiment d’artillerie à Dax. Passé sur sa demande au 43e régiment d’infanterie il rejoint le front dans l’Aisne où, refusant de se retirer de son poste de guetteur après un bombardement, il est blessé et cité à l’ordre du régiment le . Une commission de réforme l'affecte au service autos du 13e régiment d’artillerie ce qui le conduit à rejoindre le 12e GAMAC (groupe d'autos-mitrailleuses et autos-canons du 2e Corps d'armée, comme mitrailleur.
Nommé maître-pointeur en , il participe au service des tranchées à Bailly dans la boucle de l'Oise[12].
C'est à l'automne 1916 qu'il conçoit avec Édouard Sené, maréchal-des-logis au même groupe, Taca Tac Teuf Teuf, le « Journal de tranchées des groupes d'autos-mitrailleuses ». Cette publication de 12 pages sur 2 colonnes, abondamment illustrée, imprimée à Paris, connait 9 numéros de à . P. E. Lamaison contribue activement à cette publication en lui fournissant de nombreux textes, des poèmes et plusieurs illustrations dans chaque numéro. Les combats de fin mars - début au sud de Noyon déterminent la fin du journal, d'autant que P. Lamaison, blessé le lors d'une attaque aux gaz alors qu'il veut remettre en état sa mitrailleuse, est gazé et évacué. Une deuxième citation, cette fois à l’ordre de l’armée, récompense son attitude courageuse pendant cet épisode[12].
Démobilisé comme brigadier en 1919, il milite dans les associations d’anciens combattants et se voit élu, en 1931, secrétaire général de la section des Basses-Pyrénées de la Fédération nationale des combattants volontaires[13].
Il reçoit la médaille militaire en 1934[N 6].
Au Maroc pendant la guerre
Les risques inhérents à l'engagement de Pierre E. Lamaison comme agent régulier des Forces françaises libres depuis le début de 1942 s'accroissent avec l'invasion de la zone libre en novembre. Il décide de passer en Espagne par l'Est des Pyrénées, la frontière étant devenue infranchissable par les chemins et cols du Pays basque, surprotégés. Avec ses trois camarades évadés fin , il est arrêté par les douaniers espagnols peu après le franchissement de la frontière et conduit en prison à Figueras puis, de là, transféré à Gérone[N 7]. Pendant cinq mois il subit, comme tous les évadés de France dans les prisons espagnoles, des traitements indignes dont les victimes resteront marquées à vie[14].
Dès son arrivée à Casablanca, ne pouvant, vu son âge (47 ans), s'engager dans les Forces françaises combattantes, il contribue, aux côtés du Docteur Reboul, principal organisateur, à l'accueil des évadés, à leur hébergement et à leurs distractions. Il est désigné par le gouvernement de la France Libre pour enregistrer les déclarations des évadés (passage de la frontière, dates des arrestations, séjours et sévices dans les prisons espagnoles ou état sanitaire)[15],[16] et s'investit dans ce qui va devenir l'Union des évadés de France dont les bureaux se trouvent à l'hôtel Excelsior, place de France.
Les nécessités financières le contraignent à tenter de faire fructifier ses capacités créatrices. La galerie Goudard-Brindeau, rue de l'Horloge, proche de la place de France, accueille ainsi en une présentation de ses dioramas qu'il a voulu « animés de l'esprit de France »[17].
À Paris, après-guerre
Rapatrié fin 1944, il participe activement à l'implantation à Paris de l'Union des évadés de France (UEF) dont il devient directeur administratif aux côtés d'Antoine de Récy, président, et directeur de la publication Évadé de France puis secrétaire général et administrateur. Pendant ces années d'après-guerre Pierre E. Lamaison et Jacques Meyer, vice-président de l'association, se mobilisent pour faire reconnaître les mérites et les contributions à la victoire des évadés de France et en particulier des évadés internés en Espagne. P. E. Lamaison représente l'UEF dans diverses commissions ministérielles d'aide aux anciens combattants et de reconnaissance de leur action, comme la commission ministérielle d'attribution de la médaille des évadés[18], seule décoration dans l'attribution de laquelle l'UEF s'est impliquée.
Les grands élans de solidarité s’essoufflent au fil des années. L'Union des évadés de France recueille de moins en moins de cotisations, non par manque d'intérêt mais parce que « […], inscrits dans les puissantes et agissantes associations des Français libres et soit à la 2e D.B., soit à Rhin-Danube, soit aux parachutistes S.A.S., les évadés de la région parisienne se sont regroupés tout naturellement dans leurs anciennes formations de combat, où ils ont reporté leurs cotisations », explique P.E. Lamaison 30 ans plus tard[15]. Ce qui lui faisait dire en 1950 : « Nous ne sommes plus que quelques milliers bien prêts d'abandonner la partie, car nous sommes épuisés d'avoir brûlé nos dernières cartouches pour venir en aide à nos camarades de combat. Sans ressources, sans appui, nous ne pourrons plus soutenir longtemps notre effort[19] ».
En France, les étapes du souvenir
Le , il accompagne le capitaine A. de Récy, président, au Gala de l'Union des évadés de France à Biarritz. Quelques semaines plus tard le voici à Orthez, où, présidant une fête de bienfaisance au bénéfice des enfants d'évadés, il s'écrie :
« C'est un fait ! Les évadés de France n'ont pas encore les mêmes droits que les Prisonniers, les Déportés ou les STO. De deux frères dont l'un s'est évadé pour rejoindre les Armes et l'autre s'est laissé enrôler pour aller travailler en Allemagne, c'est le premier qui semble le moins avoir contribué à la victoire. Et c'est là plus qu'une injustice, une pitrerie[20]. »
À la mairie de Céret (Pyrénées-Orientales) le lors de l’inauguration du monument aux évadés de France au col de Fontfrède il s'exclame :
« Que les Français enracinés dans leur terres pardonnent à ceux qui les ont laissés dans les ténèbres : pardonnez à ces déserteurs, qu'ils ne soient pas jugés sur leurs seules misères. Péguy dirait : « Pardonnez-leur car ils se sont tant battus. »
« Et aujourd’hui, que les Français qui recherchent encore un idéal leur pardonnent, s’ils se mêlent à des pacifiques combats car, eux, leur idéal, ils l’ont trouvé depuis longtemps. « Qu’ils ne soient pas jugés sur une basse intrigue. »
« Éternellement il resteront fidèles à l'esprit de la Croix de Lorraine, « pardonnez-leur, car, pour elle, ils se sont tant battus[21]. »
Le à Bayonne, il salue le général de Gaulle en visite au Pays basque. Le lendemain il l'accompagne à Ascain où le général pose « la première pierre du monument qui sera élevé en souvenir de ceux qui franchirent clandestinement la frontière franco-espagnole sous l'occupation »[22]. Quelques semaines plus tard il présente au général de Gaulle les enfants d'évadés hébergés au foyer de Saint-Nom-la-Bretèche géré par l'Union des évadés de France[23].
En , au nom de l'UEF, il s'inscrit dans une démarche collective de toutes les associations d'anciens combattants, de résistants, de déportés pour demander au Préfet de police l'interdiction à la vente du livre Et Paris ne fut pas détruit de Pierre Taittinger, conseiller municipal de Paris de 1940 à 1944, président du Conseil municipal de Paris de à , dont elles estiment qu'il contient une apologie de la collaboration. Le Conseil municipal de Paris dans sa séance du accède à cette requête[24].
Les commémorations en mémoire des évadés de France se poursuivent en France. Pierre E. Lamaison, secrétaire général de l'UEF, appelle par voie de presse les groupements d'anciens combattants, internés et déportés, de la Résistance, les victimes des deux guerres, les évadés de France et leurs familles, et même les Britanniques en vacances en Bretagne, à participer le à l'inauguration d'une stèle à la mémoire des évadés érigée à la pointe de l'Isle à Saint-Cast-le-Guildo (alors Saint-Cast, Côtes-du-Nord)[25].
Ultime implication
Au regard de ce qu'il avait entrepris dès 1943 avec un petit groupe d'anciens évadés lourdement impliqués dans l'Union des Évadés de France au service de leurs milliers de camarades, il est choqué par la teneur d'un article de Jean Houdart sur les Évadés de France paru dans Le Monde des 27-. Soutenu par Jacques Meyer[16], il réplique quelques semaines plus tard :
« Il est absolument inexact que rien n'ait été fait dès l'origine pour les évadés de France et qu'ils aient dû attendre vingt ans pour que l'on s'occupe d'eux [...] L'Union des évadés de France a été créée pour la défense de leurs droits à Alger, en 1941. Dès l'arrivée à Casablanca des premiers convois d'évadés de France (), le siège de l'association a été fixé à Casablanca, par où passaient tous les évadés et où un centre d'accueil et d'hébergement a été organisé [...] Après la libération de Paris, l'Union des évadés s'installa à Paris, 6, rue d'Artois, avec une dizaine d'employés, la plupart bénévoles. Vu son importance grandissante, le gouvernement mit à la disposition des évadés l'immeuble Fiat, avenue des Champs-Élysées, où furent accueillis et aidés, même financièrement, des milliers d'évadés. Près de 8 millions de fonds saisis sur eux leur furent remboursés. Des sections de province furent aussi constituées, sans que les dirigeants s'attribuassent aucuns frais de déplacement. Un foyer d'enfants des évadés en accueillit des centaines à Saint-Nom-la-Bretèche et reçut la visite du général de Gaulle […][15]. »
Régionalisme et arts graphiques après-guerre
Les Publications françaises
Fondateur de la société d’édition Publications françaises en 1946, il lance en 1948 la préparation de Recettes et Paysages, panorama des cuisines régionales françaises réunissant en cinq volumes, recettes régionales, textes littéraires, photos et illustrations originales. Pour mener à bien cette entreprise inédite dont Curnonsky assure la direction gastronomique et lui-même la direction littéraire et artistique, il réunit autour de lui de nombreuses signatures des arts, des lettres, du régionalisme et de la gastronomie. Au sommaire de ce tour de France des gastronomes on découvre, parmi d’autres, Germaine Acremant, Alain Cornic, Armand Lanoux, Maurice Brianchon, Paul Charlemagne, Jean Duché, Roland Oudot, Paul Ramain, Raymond Ritter, Anne de Tourville, Léandre Vaillat, Philippe Veyrin.
En , en présence de Léon Bérard, le Club des Cent, association d'amateurs de haute gastronomie, lui décerne un diplôme d’honneur en tant qu’auteur et éditeur des Recettes et Paysages de France[26].
Compagnon de Lure
Pierre E. Lamaison se voit parmi les premiers appelés par Maximilien Vox à participer aux « Rencontres de Lure », instaurées en 1952 à Lurs (Alpes de Haute-Provence) par le célèbre graphiste et son ami Jean Giono. Ils réunissent dans ce village haut perché de l'arrière-pays les spécialistes de la typographie, de la mise en page, des caractères, des matériaux et des techniques d’impression. Les participants cooptés se nomment « Compagnons de Lure ». Le groupe informel adopte le le statut associatif selon la loi de 1901, sous le nom d'Association des Compagnons de Lure[27]. Pierre E. Lamaison, administrateur général de la nouvelle entité, en accueille le siège social au siège des Publications françaises, 13 rue de Grenelle à Paris[N 8].
En 1958, il présente à ses compagnons l'histoire et l'essence des caractères typographiques basques. Il illustre son propos avec des figures tirées de son novotype Lettre Basque, gravé sur bois par Blaise Monod, graphiste, l'un des fils de Maximilien Vox et édité par Clichés-Union[28].
Arts graphiques au Pays basque
Le retour de Pierre E. Lamaison au Pays basque en 1961 redonne une nouvelle impulsion à sa créativité régionaliste.
Il réutilise la typographie créée dans les années 30 pour légender divers imprimés, cartes, affiches et la transposer en relief sur des carreaux de faïence aux couleurs basques qu’il fait fabriquer en série limitée chez Ramos Rejanos à Séville[29].
Œuvres
Publications
- Pierre E. Lamaison, « In memoriam, Louis Meneau », La Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays-basque, [N 9].
- Pierre E. Lamaison, « Sous le soleil d’Olympie », La Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays-basque, [N 10].
- Pierre E. Lamaison, Guide - programme du Pays basque, Bayonne, Imprimerie Madim, (lire en ligne).
- Pierre E. Lamaison (directeur, contributeur, illustrateur), Evadé de France : bulletin mensuel, Union des évadés de France, 1945-1947 (Consulter 10 numéros sur archive.org).
- Pierre E. Lamaison (directeur, contributeur, illustrateur) et Curnonsky (directeur gastronomique) (ill. Alain Cornic (jaquettes)), Recettes et Paysages, Paris, Publications Françaises, 1950-1952, 20 p.
- Sud-Ouest – Pyrénées (Bordelais, Gascogne, Pays basque, Roussillon, Ariégeois, Languedoc occidental, Périgord), t. I, , 176 p. (BNF 36261649)
- Sud-Est – Méditerranée (Provence, Comté de Nice, Corse, Dauphiné, Savoie, Lyonnais, Auvergne, Languedoc oriental), t. II, , 176 p. (BNF 36261650)
- Tome III – Paris – Ile-de-France – Val-de-Loire, Paris, Publications Françaises, 4e trimestre 1951, 180 p. (Notice BnF).
- Tome IV – Nord-Pays de l’Ouest (Normandie, Bretagne, Anjou-Maine, Perche, Poitou, Vendée, Charentes, Flandres, Artois, Picardie), 2e trimestre 1952, 192 p. (Notice BnF).
- Tome V – Est de la France (Champagne, Bourgogne, Bresse, Alsace, Lorraine, Franche-Comté), 4e trimestre 1952, 192 p. (Notice BnF).
- Pierre E. Lamaison (ill. Roland Oudot), Mr luc-loche et l'invention de l'imprimerie, Paris, Publications Françaises, , 20 p.
- Pierre E. Lamaison (auteur-illustrateur), « Typographie à la basquaise », dans Caractères Noël 1958, Paris, Compagnie Française d’Édition, (Consulter en ligne), p. 325-328, Chapitre VI.
- Curnonsky et Pierre E. Lamaison (Conception de l'ouvrage, composition des natures mortes), Recettes des provinces de France, Paris, Les amis du Club des livres du mois, , 490 p. (Notice BnF)
- Pierre E. Lamaison (ill. Pierre Alary [N 11]), Voyages de l’avant-matin ou la tabatière magique, Paris, Publications Françaises, , 65 p.
Arts graphiques
- Illustrations, lettrines, culs-de-lampe, « Sous le soleil d’Olympie », E. Valdeyron, Sous le soleil d’Olympie, préface de Maurice Genevoix, Paris, Eugène Figuière éditeur, 1928, 188 p.
- « La chasse », « La pêche », deux panneaux du Pavillon Guyenne et Gascogne de l’Exposition universelle de 1937 à Paris [30].
- Illustrations, Le Sud-Ouest économique, n°284-285, Numéro spécial « Le Sud-Ouest à l’exposition Universelle de 1937 », 180 p.
- Création des caractères typographiques basques « Socorri » (1961).
- Création de l’affiche « Ascain » (1962).
Liens externes
Notes et références
Notes
- Robert Lamaison (1916-1957), sous-lieutenant en 1938, Croix de Guerre avec deux palmes et une étoile d'or (La Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, 24 septembre 1940, p. 2, col. 3), devient directeur général de Renault aux États-Unis et meurt dans un accident d’avion dans le Pacifique.
- Henri Lamaison (1918-2000), officier d’artillerie, prisonnier de guerre au château de Colditz, accomplit toute sa carrière professionnelle chez ESSO SAF, directeur de la Raffinerie de Port-Jérôme-Gravenchon, puis PDG.
- Alex Lizal (Dax, 1878-1915) à qui le Musée de Borda à Dax consacre une exposition en 2016.
- Suzanne Labatut (Dax, 1889-Hossegor, 1966), artiste-peintre, l’un des artisans du lancement d’Hossegor dans les années 1920-1930, présidente de la société des artistes landais, architecte voir en ligne.
- Il fait don le à la Société de Borda d'un exemplaire de l'ouvrage de Ferdinand Barbe, Essai d'une bibliographie de Bayonne et de ses environs (1550-1920), que sa maison d'édition À l'enseigne des Arts Graphiques vient de rééditer en tirage de bibliophile (Bulletin de la société de Borda, 1935, p. XXXVII, lire en ligne).
- Décret du , Journal Officiel, .
- Voir son témoignage, « Pâques 1943 », dans Évadés de France, bulletin de l'Union des évadés de France, février 1946 (Lire en ligne sur archive.org).
- Pour un historique des Rencontres de Lure consulter en ligne Grapheine, Les secrets des rencontres de Lure et Mémoires des rencontres de Lure.
- Louis Meneau, ancien combattant, ingénieur à la Compagnie des chemins de fer du Midi, invalide à 100 %, décédé à Cambo (Basses-Pyrénées) de tuberculose consécutive aux inhalations de gaz toxiques pendant la guerre, devenu artiste graveur sur bois (Journal du Loiret, 15 avril 1927, p. 2, col. 4).
- Recension de E. Valdeyron, Sous le soleil d’Olympie, préface de Maurice Genevoix, Paris, Eugène Figuière éditeur, 1928, 188 p.
- Pierre Alary est un compagnon de Lure. Voir l'annuaire 1964.
Références
- Ville de Dax, Registre des décès, 21 avril 1921, transcription du jugement du tribunal de Dax du 30 décembre 1920 ; Mémoire des Hommes, « Base des Morts pour la France de la Première Guerre Mondiale », consulter en ligne.
- Fondation de la France Libre, Liste des volontaires FFL version 42, ligne 28033 (consulter en ligne).
- La Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, 28 août 1927, p. 1, col. 3 ; Id. 7 novembre 1927, p. 2, col 3, p. 4, col. 1.
- La Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, 11 juin 1932, p. 2.
- La Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, 30 août 1932, p. 1, 4.
- La Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, 2 novembre 1934, p. 4, col. 3.
- Ces articles, extraits du Journal des Landes, 2, 16 et 30 décembre 1933, 3 et 10 mars 1934, sont réunis en fac-similé sous le même titre dans une plaquette éditée par l’imprimerie Madim, Pierre E. Lamaison (dir.), Bayonne (s. d.), In-8°, 16 p. Voir la notice BnF.
- Louis Colas, La tombe basque, recueil d'inscriptions funéraires et domestiques du Pays basque français, Biarritz, chez l'auteur, 1923, 420 p., consultable à la Bibliothèque historique de Bayonne.
- Voir en ligne une petite histoire de la typographie basque Consulter).
- Voir l'historique du caractère Ferrus lire en ligne.
- Catalogue général officiel de l’Exposition Internationale des Arts et des Techniques dans la vie moderne à Paris en 1937 , p. 239.
- Archives Départementales des Landes, 1225 W 5, Ministère de la Guerre, 18e Région, subdivision de Bayonne, Registre matricule du recrutement, classe 1916, Lamaison, Pierre Jean Eugène, matricule 160, vues 222-224/1286 (Lire en ligne).
- « Fédération nationale des combattants volontaires », La Gazette de Bayonne, de Biarritz et du Pays basque, , p. 2.
- Robert Belot, Aux frontières de la liberté, Vichy-Madrid-Londres. S’évader sous l’Occupation, Paris, Fayard, 1998, Coll. Pour une histoire du XXe siècle.
- J. Houdart, « La défense des évadés de France », Le Monde, 29 avril 1977 Lire en ligne dans les archives du journal.
- Note de Jacques Meyer à Pierre Viansson-Ponté, chef du service politique, Le Monde, s. d. (ca 1977), copie à P.E Lamaison, lire en ligne.
- Le Petit Marocain, 14 mai 1944, Annonce, p. 2, col. 2.
- Evadé de France, octobre-novembre 1946.
- Paris-Presse, 16 juin 1950, p. 7, col. 3.
- Évadé de France, avril 1946, p. 2. (Lire en ligne).
- Évadé de France, juillet 1946, p. 2. (Lire en ligne).
- « Le général de Gaulle prononce un discours à Bayonne », Combat, 7-8 septembre 1947, p. 3.
- Paris-presse, l’Intransigeant, 28 septembre 1947, p. 1, col. 5.
- Bulletin municipal de la Ville de Paris, Débats des assemblées de la ville de Paris et du département de la Seine. Conseil municipal, , p. 717-719 (Lire en ligne).
- « Le à Saint-Cast, Inauguration d'une stèle à la mémoire des évadés », Ouest-France, 22 juillet 1949, toutes éditions, p. 4.
- L’Aurore, 5 novembre 1953.
- « Compagnons de l'an V », Caractères Noël 1957, Caractères, Numéro 13, Hors-Série, s. d. (ca décembre 1957), chap. II, s. p.
- Caractères Noël 1958, Paris, Compagnie française d'éditions, 1958, chapitre 6 (Lire en ligne
- (es) « La fábrica de Ramos Rejanos », sur eldiariodetriana.es, (consulté le ).
- La Petite Gironde, 6 août 1937, p. 1.
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