Pierre François Gilbert Castella
Pierre François Gilbert Castella, né le à Rabastens (Tarn), mort le à Paris, est un général français de la révolution et de l’Empire.
Pour les articles homonymes, voir Castella.
Pierre François Gilbert Castella | ||
Naissance | Rabastens (Tarn) |
|
---|---|---|
Décès | (à 73 ans) Paris |
|
Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1773 – 1814 | |
Distinctions | Officier de la Légion d’honneur chevalier de Saint-Louis |
|
États de service
Il entre en service le , comme garde dans la compagnie des gardes du corps du comte d’Artois.
Le , il passe comme sous-lieutenant dans le régiment de la Guadeloupe et il fait les campagnes de 1777 à 1785 aux Indes Occidentales où il se signale à l’affaire de Sainte-Lucie, après laquelle, il est nommé capitaine le sur recommandation du comte d’Estaing. Embarqué sur le vaisseau le Zélé, il prend part au combat naval livré par le comte de Grace à l’amiral Hood.
Le il est promu major pour sa conduite au siège de Saint-Christophe et le , il prend le commandement d’une compagnie de grenadiers à la Guadeloupe. Le , il est affecté au régiment de la Martinique, reçoit la croix de chevalier de Saint-Louis le et il sert dans cette colonie jusqu’en 1792.
Lieutenant-colonel au 110e régiment d’infanterie le , il se réfugie aux États-Unis lors de la prise de la Martinique par les Anglais.
De retour en France en l’an V, il obtient le 3 prairial an VII (), un poste de capitaine dans la 28e demi-brigade d'infanterie de ligne tout en conservant son grade de chef de bataillon. Il fait les campagnes de l’an VII à l’armée du Danube et le 7 germinal an VIII () il rejoint l’état-major général de l’armée d’Italie. Il est nommé adjudant général sur le champ de bataille, par le général Suchet à la suite de l’affaire du pont du Var le 2 prairial an VIII (). Il se distingue aux deux passages du Mincio, à la bataille de Pozzolo et à Mozambano les 4 et 5 Nivose an IX (25 et ).
Le 15 pluviôse an X (), il est autorisé à passer en Martinique comme général de brigade provisoire, il débarque à Fort-de-France le 18 messidor () et il est confirmé dans son grade le 27 frimaire an XI (), il est fait chevalier de la Légion d’honneur le 4 germinal an XII (), et commande la colonie jusqu’au 1er vendémiaire an XIII ().
De retour en France, il est employé à Mantoue le 4e jour complémentaire de l’an XIII et il fait les campagnes de l’an XIV à 1807 avec la Grande Armée, en 1809 il sert à l’armée d’Italie. Le , il obtient un commandement dans la 18e division militaire et le , il fait partie de la Grande Armée et au mois d’octobre il prend le commandement de la place de Pillau. Le , devant l’avance russe et le faible effectif dont il dispose, il signe une convention avec les Prussiens et quitte la forteresse de Pillau avec ses troupes. Mis en arrestation à son retour en France sur ordre de l’empereur, il est traduit devant une commission d’enquête qui, dans un rapport du , fait connaître la conduite honorable de l’intéressé et l’impossibilité où il s’est retrouvé d’agir autrement.
Rendu à la liberté le , il se retire à Versailles pour soigner sa santé. Le , on lui confie le commandement du département du Pas-de-Calais et le suivant, il est remis en non activité par le gouvernement royal. Il est fait officier de la Légion d’honneur par Louis XVIII le et admis à la retraite le même jour.
Il meurt le à Paris.
Sources
- « Cote LH/446/2 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Les généraux français et étrangers ayant servis dans la Grande Armée » (consulté le )
- http://www.napoleon-series.org/research/frenchgenerals/c_frenchgenerals7.html
- A. Liévyns, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés, accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, bureau de l'administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 308.
- Portail de l’histoire militaire
- Portail de la Révolution française
- Portail du Premier Empire