Pierre Martillière
Pierre Martillière, né le à Martigny[1],[2],[3] (Aisne), mort le à Calais (Pas-de-Calais), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Pierre Martillière | ||
Naissance | Martigny (Aisne) |
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Décès | (à 48 ans) Calais (Pas-de-Calais) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1776 – 1807 | |
Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur | |
États de service
Il entre en service le , comme soldat au régiment de Bretagne, il devient caporal le , sergent le , et il se trouve dans cet intervalle aux sièges de Mahon et de Gibraltar.
Il passe sergent-major le , sous-lieutenant le et adjudant-major le . Il sert à l’armée du Rhin, et il soutient dans la plaine de Landau le , à la tête du 1er bataillon de son corps, une charge de cavalerie qui sauva d’une déroute complète la division dont il fait partie.
Le , il est nommé chef de bataillon et le suivant chef de brigade à la 91e demi-brigade de bataille. Il contribue le , à la prise de la position de Platzberg (en) près de Landau, défendue par 3 000 Prussiens et 13 pièces de canon, ce jour-là, il fait tomber en son pouvoir, 2 généraux, 400 hommes et toute l’artillerie ennemi.
Le , il prend le commandement de la 3e demi-brigade de ligne, et de l’armée du Rhin, il passe à celle d’Helvétie en l’an VI, puis à celle d’Italie en l’an VII. Il se distingue le à Vaprio à la tête d’un bataillon de sa demi-brigade, il repousse l’attaque d’une colonne russe, qui tente de contourner les corps de l’armée française qui se trouvent en avant de Cassano. Atteint de deux coups de feu qui lui traverse la jambe droite et le bas-ventre, le général en chef voulut récompenser sa belle conduite et le nomme le lendemain général de brigade provisoire. Il est confirmé dans son grade le .
Il est mis en non activité le , et il est fait chevalier de la Légion d’honneur[4] le . Le , le gouvernement l’emploi dans la 24e division militaire, et le , l’Empereur lui accorde la croix de commandeur de la Légion d’honneur. Le , il est attaché au camp d’Étaples, avant d’être envoyé au 1er corps de l’armée de réserve.
Il meurt le , à Calais des suites de la blessure qu’il a reçue à Vaprio.
Notes et références
- Acte de naissance des archives départementales (côte 5Mi0629, vue 87)
- Bulletin no 17 de la Société archéologique et historique de Vervins et de la Thiérache, page 193
- Base Léonore du Ministère de la Culture indique 'Origny' à tort comme lieu de naissance
- Base Léonore du Ministère de la Culture
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servi dans la Grande Armée » (consulté le )
- « Cote LH/1755/41 », base Léonore, ministère français de la Culture
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, volume 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 380.
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