Pierre Poilievre
Pierre Marcel Poilièvre, né le à Calgary, est un homme politique canadien. Membre du Parti conservateur du Canada, il est député à la Chambre des communes pour la circonscription ontarienne de Carleton depuis 2015, représentant auparavant Nepean—Carleton de 2004 à 2015. Poilievre est ministre d'État des Institutions démocratiques de 2013 à 2015 et ministre des Ressources humaines et du Développement social en 2015 dans le cabinet de Stephen Harper.
Pierre Poilièvre | |
![]() Pierre Poilièvre en 2014. | |
Fonctions | |
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Député à la Chambre des communes | |
En fonction depuis le (18 ans, 2 mois et 7 jours) |
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Élection | 28 juin 2004 |
Réélection | 23 janvier 2006 14 octobre 2008 2 mai 2011 19 octobre 2015 21 octobre 2019 20 septembre 2021 |
Circonscription | Nepean—Carleton (2004-2015) Carleton (depuis 2015) |
Législature | 38e, 39e, 40e, 41e, 42e, 43e et 44e |
Prédécesseur | David Pratt |
Ministre fédéral des Ressources humaines et du Développement social | |
– (8 mois et 26 jours) |
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Premier ministre | Stephen Harper |
Gouvernement | 28e conseil des ministres |
Prédécesseur | Jason Kenney |
Successeur | Jean-Yves Duclos |
Ministre d'État des Institutions démocratiques | |
– (2 ans, 3 mois et 20 jours) |
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Premier ministre | Stephen Harper |
Gouvernement | 28e conseil des ministres |
Prédécesseur | Tim Uppal |
Successeur | Maryam Monsef |
Biographie | |
Nom de naissance | Pierre Marcel Poilièvre |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Calgary (Alberta, Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti conservateur |
Diplômé de | Université de Calgary |
Biographie
Jeunesse et études
Adopté dans une famille franco-saskatchewanais, il étudie en relations internationales à l'Université de Calgary et participe aux forums de débat du campus pendant ses études.
Avant de se lancer en politique, il est copropriétaire et opérateur de 3D Contact Inc., une firme de sondage et de consultants, l'autre partenaire étant Jonathan Denis, avocat à Calgary. Il travaille également pour Magna International, se concentrant sur les communications et fait du travail de relations publiques à Toronto. Avant son élection en tant que parlementaire, il travaille comme assistant pour les députés Stockwell Day et Jason Kenney de l'Alliance canadienne. En 1999, il contribue à un essai sur les politiques publiques pour le livre At Stake, une collection d'essais du programme As Prime Minister Awards de Magna International.
Engagement politique
Il remporte la nomination du Parti conservateur dans la circonscription de Nepean—Carleton pour les élections fédérales de 2004, à l'âge de 25 ans, après que le député provincial ontarien John Baird décide de ne pas se présenter. Dans une course très observée, Poilièvre défait le ministre David Pratt, candidat à sa réélection pour le Parti libéral du Canada, par près de 4 000 voix, soit 5,5 % du total des suffrages. Les libéraux sont réduits à un gouvernement minoritaire lors des élections.
Lors des élections fédérales de 2006, il est réélu avec 55 % des voix, défaisant le candidat libéral par plus de 19 000 voix. Les conservateurs peuvent former un gouvernement minoritaire à l'échelle nationale. Le , il est nommé secrétaire parlementaire à l'honorable John Baird, le président du Conseil du Trésor. Réélu en 2008 avec 55,8 % des voix et en 2011 avec 55,4 % des voix, il se présente dans la nouvellement rétablie circonscription de Carleton en 2015, à la suite de l'abolition de Nepean—Carleton. Il est réélu avec 46,8 % des voix.
Nommé ministre d'État des Institutions démocratiques le par le Premier ministre Harper, il devient ministre des Ressources humaines et du Développement social le en remplacement de Jason Kenney. Poilièvre quitte ses fonctions le , lors de l'entrée en fonction du cabinet de Justin Trudeau.
En 2021, Poilievre soutient que les déficits, la création monétaire, des taux d'intérêt très bas et la taxe sur le charbon sont les principales raisons qui expliquent l'inflation[1].
Course au leadership du Parti conservateur
L'un des co-présidents de la campagne de Pierre Poilievre est John Baird, un ancien ministre du gouvernement Harper que Pierre Poilievre considère comme l'un de ses mentors. Une controverse sur le choix de monsieur Baird a éclaté lorsque M. Poliievre a déclaré "qu’aucun membre d’un gouvernement Poilievre ne participerait au Forum économique mondial à Davos" [2] alors que John Baird aurait assisté à quatre reprises à ce forum lorsqu'il était ministre dans le gouvernement de Stephen Harper. [3]
Une autre controverse sur le choix de Leo Housakos à titre de co-président de la campagne de Pierre Poilievre a fait surface durant la course au leadership du Parti conservateur. Le nom de monsieur Housakos a été mentionné à maintes reprises durant la Commission Charbonneau et plusieurs allégations qui n'ont jamais pu être prouvées le lient à des activités de financement douteuses durant les années où Leo Housakos était impliqué avec l'Action Démocratique du Québec et avec Union Montréal, le parti de l'ancien maire de Montréal, Gérald Tremblay [4]. Leo Housakos a également décidé de rembourser 6,710$ en dépenses considérées commes illégitimes par le Vérificateur Général du Canada [5].
Le 21 juillet 2022, Pierre Poilievre, l'un des aspirants chefs du Parti conservateur du Canada annonce qu'il refuse de participer à un troisième débat dans la course à la chefferie alors que la très grande majorité (64%) des membres du parti qui ont participé à un sondage souhaitait la tenue d'un tel débat. Il s'agit du seul candidat qui refuse d'y participer, s'exposant ainsi à une amende de 50,000$ imposée par le parti; cette amende étant financée par les fonds qu'il a récoltés auprès de ses partisans. [6]
Résultats électoraux
Nom | Parti politique | Voix | % | Majorité | |
---|---|---|---|---|---|
Pierre Poilievre (sortant) | Conservateur | 35 356 | 49,89 % | 11 058 | |
Gustave Roy | Libéral | 24 298 | 34,28 % | ||
Kevin Hua | NPD | 8 164 | 11,52 % | ||
Peter Crawley | Parti populaire | 1 728 | 2,44 % | ||
Nira Dookeran | Vert | 1 327 | 1,87 % | ||
Total des votes valides | 70 873 | 99,37 % | |||
Total des votes rejetés | 447 | 0,63 % | |||
Total des votes exprimés | 71 320 | 74,57 % | |||
Électeurs inscrits | 95 639 |
Nom | Parti politique | Voix | % | Majorité | |
---|---|---|---|---|---|
Pierre Poilievre (sortant) | Conservateur | 32 147 | 46,35 % | 5 629 | |
Chris Rodgers | Libéral | 26 518 | 38,23 % | ||
Kevin Hua | NPD | 6 479 | 9,34 % | ||
Gordon Kubanek | Vert | 3 423 | 4,94 % | ||
Alain Musende | Parti populaire | 792 | 1,14 % | ||
Total des votes valides | 69 359 | 99,14 % | |||
Total des votes rejetés | 600 | 0,86 % | |||
Total des votes exprimés | 69 959 | 69,98 % | |||
Électeurs inscrits | 99 972 |
Liens externes
Notes et références
- Aaron Wherry, « L'argument de l'inflation des conservateurs est erroné — mais il pourrait encore fonctionner », CBC News, (lire en ligne, consulté le )
- Marc-André Leclerc, « Pierre Poilievre est son principal adversaire », sur Le Journal de Québec (consulté le )
- (en-CA) Campbell Clark, « The WEF conspiracy theory is in the Conservative leadership race, and Canada’s main streets », The Globe and Mail, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Conservative Senator Leo Housakos denies involvement in questionable fundraising »
- Hélène Buzzetti, « Housakos et Cowan rembourseront », sur Le Devoir, (consulté le )
- « Campagne à la direction conservatrice | Pierre Poilievre déclare forfait pour le troisième débat », sur La Presse, (consulté le )
- Élections Canada, « Résultats Élection fédérale canadienne de 2021 », sur https://enr.elections.ca/ElectoralDistricts.aspx?lang=f (consulté le )
- Élections Canada, « Résultats Élection fédérale canadienne de 2019 », sur https://enr.elections.ca/ElectoralDistricts.aspx?lang=f (consulté le )
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