Pissy (Somme)
Pissy est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Pissy.
Pissy | |||||
La mairie et l'église. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Amiens Métropole | ||||
Maire Mandat |
Laurent Vindevogel 2020-2026 |
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Code postal | 80540 | ||||
Code commune | 80626 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pisséens Pisséennes |
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Population municipale |
292 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 44 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 51′ 46″ nord, 2° 07′ 54″ est | ||||
Altitude | Min. 90 m Max. 127 m |
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Superficie | 6,63 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ailly-sur-Somme | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | ville-pissy.fr | ||||
Géographie
Localisation
Pissy est un village périurbain picard de l'Amiénois, situé, par la route, à 15 km à l'ouest d'Amiens.
Pissy bénéficie d'un sol constitué de limon fertile et d'argile à silex reposant sur un sous-sol crayeux n'affleurant pratiquement jamais[1].
Communes limitrophes
Seux | Bovelles | Guignemicourt | ||
N | ||||
O Pissy E | ||||
S | ||||
Fluy | Revelles | Clairy-Saulchoix |
Habitat
Logements[2] | Nombre en 2016 | % en 2016 | nombre en 2011 | % en 2011 |
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Total | 131 | 100 % | 126 | 100 % |
Résidences principales | 119 | 90,8 % | 115 | 90,9 % |
→ Dont HLM | 0 | 0 % | 0 | 0 % |
Résidences secondaires et logements occasionnels | 6 | 4,6 % | 8 | 6,6 % |
Logements vacants[Note 1] | 6 | 4,6 % | 3 | 2,5 % |
Dont : | ||||
→ maisons | 131 | 100 % | 126 | 100 % |
→ appartements | 0 | 0 % | 0 | 0 % |
Le parc de logements de la commune est assez récent : 22,1 % a été construit avant 1919, 11,8 % entre 1919 et 1945, 12,9 % entre 1946 et 1970, 32,3 % entre 1971 et 1990, 10,1 % entre 1991 et 2005, et 10,8 % depuis 2006[3].
Urbanisme
Typologie
Pissy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93 %), zones urbanisées (5,2 %), forêts (1,8 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Le village s'est appelé Pisciacum en 751, Piccium en 1146, Pisci en 1248, Pyssi en 1301, pour devenir ensuite Pissy qui vient de « poisson ». Autrefois il a aussi été appelé Pissy-belle-mare[1].
Les Jeux, le Bois de longue attente, le Hem, le Chemin Notre-Dame, le Moulin Manty, la Louvière figurent parmi les noms de lieux-dits qui évoquent le plus le passé[1].
Histoire
Moyen Âge
La seigneurie de Pissy a changé de propriétaire plusieurs fois. En 750, Pépin, majordome, restitua Pisciacum au monastère Saint-Denis avec ses 315 ha[11]. Pissy releva ensuite du Vidame de Picquigny. Il fut divisé en deux parties vers 1282 : la première appartient à la seigneurie de Saisseval jusqu'en 1734, la seconde appartint successivement à l’évêque d’Amiens en 1282, à Jean de Novion de Thièvres en 1295, à Charles de Louvencourt du Saulchay en 1564, et à l’abbaye Saint-Lucien de Beauvais en 1639, qui la vendit à François de Saisseval déjà cité, seigneur de la première part.
Sa fille Françoise-Geneviève apporte la seigneurie par mariage à Jean-François de Chassepot de Beaumont. La famille de Chassepot a conservé la terre jusqu’à nos jours. Dans ses mémoires, un certain Sirnon de Pissy nous rapporte que la politique et les négociations étaient ses talents particuliers, à tel point que le roi l’envoya en 1142 à Rome, vers le pape Innocent II, où sa mission lui mérita l’estime des deux puissances[1].
Circonscriptions d'Ancien Régime
La vie civile était autrefois organisée autour du bailliage d’Amiens, de l’intendance de Picardie, et du grenier à sel d'Amiens.
Époque contemporaine
En , le blason est dévoilé aux habitants du village[12].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la troisième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Molliens-Dreuil[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton d'Ailly-sur-Somme.
Intercommunalité
Pissy est membre de la communauté d'agglomération Amiens Métropole.
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2019, la commune comptait 292 habitants[Note 4], en augmentation de 2,82 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Les enfants de la commune sont scolarisés dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal admistré par un syndicat scolaire qui regroupe les villages de Pissy, Bovelles, Ferrières, Guignemicourt, Seux, Clairy-Saulchoix et Briquemesnil-Floxicourt. En 2018, la structure scolarise environ 150 élèves[20].
À la rentrée 2014, Guignemicourt accueille les très-petits/petits, Seux les moyens, Pissy la grande section, Bovelles les CP et les CM1, Briquemesnil les CE1 et des CE2, Ferrières des CE2 et les CM2[1].
Si la cantine siège à Pissy, des garderies sont mises en place à Ferrières et Guignemicourt.
Cultes
Le village relève, dans l'organisation ecclésiastique catholique, du diocèse d’Amiens et du doyenné de Conty. La paroisse de Pissy est consacrée à Saint-Fuscien.
Pour ce qui concerne la vie religieuse, par décision de l'évêque d'Amiens, la commune de Pissy dépend de la paroisse Saint-Simon du Molliénois[1].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château, à l'entrée du village, en venant de Revelles. Le château, représentatif des demeures seigneuriales de l'Amiénois aux XVIIe et XVIIIe siècles, bâti en brique et pierre, date du XVIIe siècle et a été a édifié sous l'égide de François de Saisseval, seigneur de Pissy[21].
- Sa grille, de la même époque, est encadrée de deux colonnes, elle est accompagnée d'un saut de loup.
- Dans la cour, a été édifié un colombier en pierre datant de 1681[1].
- Église Saint-Fuscien : l’église, en pierre calcaire, à base de grès, est du XVIe siècle. Sa tour carrée est surmontée d'un clocher pointu en charpente, couvert d’ardoise. La porte principale est ornée d'une moulure en accolade, l’abside est à trois pans. L’église est soutenue par des contreforts à talus. L’un porte la date de 1742, l'autre un écusson « deux bars adossés, trois étoiles » qui est de Saisseval. Sur un contrefort de la façade, subsiste un cadran solaire. Un larmier gothique entoure l’église contournant les contreforts. Les fenêtres sont garnies d'une moulure en archivolte. À l’intérieur, la voûte est en bois recouvert d’enduit et la corniche est en bois uni, ornée de blochets représentant des têtes humaines[22].
- Ses façades et son clocher ont dû faire l'objet d'une réhabilitation en 2009/2010, avec l'aide de la Fondation du Patrimoine[23]. Les fonts baptismaux sont anciens[24].
- Mairie, petit bâtiment accolé à l'église, qui fut sans doute autrefois la sacristie.
- Monument aux morts.
- Deux puits de pierre.
- Vierge en fonte en face du château, sur un socle de pierre[25].
- La mare et l'église.
- L'église Saint-Fuscien, vue depuis la place.
- Maison de maître.
- Statue de la vierge.
Patrimoine agricole
Une variété ancienne de pomme, la « Belle de Pissy », porte le nom du village[26].
Héraldique
Blason | ||
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Détails | Le blason comprend deux truelles, en référence aux 39 maçons recensés dans la commune en 1851. Figurent aussi deux pommes, symbolisant une variété locale, la belle de Pissy. La rose, était emblème de la famille Chassepot de Pissy qui a marqué l'histoire de la commune. Le poisson serait à l’origine du nom du village Pisciacum, en 751. Azur et or étaient les couleurs des armes de la famille Chassepot[29]. Conçu par Jacques Dulphy, avec l'aide de Daniel Juric et Arcady Voronzov, et les conseils de Philippe Poiret, maire. Adopté le . |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Institut Géographique National, « Pissy » [archive du ] (consulté le )
- « Dossier complet : Commune de Pissy (80626) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le ).
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
Notes et références
Notes
- Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Site communal.
- Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2016, document mentionné en liens externes.
- Tableau LOG T5, Recensement général de la population 2016, document mentionné en liens externes.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dans le Tome IV des « Historiens des Gaules », p. 717.
- Régis Sinoquet, « Le village de Pissy a désormais ses armoiries », Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Réélu pour le mandat 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
- « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- « Organisation et délégations », Pissy ensemble / Bulletin d’information communal, juillet- (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Le président du syndicat scolaire de Pissy démissionne : Critiqué par des parents, Christian Claire n’a pas pu faire voter le budget de la structure. Il préfère se retirer », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Château de Pissy », notice no PA00116270, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Oswald Macqueron, « Aquarelle : Eglise de Pissy (canton de Molliens-Vidame), d'après nature, 1871 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
- Séverine Demailly, « Une convention pour sauver l'église - Un partenariat vient d'être conclu avec la Fondation du Patrimoine pour restaurer l'édifice du XVIe siècle en mauvais état. Une souscription publique est aussi lancée, pour boucler le budget. », Le Courrier picard, édition Région d'Amiens, .
- Oswald Macqueron, « Aquarelle : A) Fonts baptismaux dans l'église de Pissy, d'après nature, 1871 B) Fonts baptismaux dans l'église de Revelles, d'après nature, 1877. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 139 (ASIN B000WR15W8).
- Union pomologique de France.
- « 80607 Pissy (Somme) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
- Le Courrier picard du 7 février 2018
- Antoine Caux, « Quand on jouait déjà au logo... Amiens métropole ».
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