Plouguenast-Langast

Plouguenast-Langast [plugna lɑ̃ga] est une commune nouvelle située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne, créée le .

Plouguenast-Langast

La mairie de Plouguenast.
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Saint-Brieuc
Intercommunalité Communauté de communes Loudéac Communauté - Bretagne Centre
Maire
Mandat
Yvon Le Jan
2020-2026
Code postal 22150
Code commune 22219
Démographie
Population
municipale
2 448 hab. (2019)
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 16′ 56″ nord, 2° 42′ 11″ ouest
Altitude Min. 104 m
Max. 253 m
Superficie 55,57 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Loudéac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mûr-de-Bretagne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Plouguenast-Langast
Géolocalisation sur la carte : France
Plouguenast-Langast
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Plouguenast-Langast
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Plouguenast-Langast

    Géographie

    Localisation

    Communes limitrophes de Plouguenast-Langast
    Plœuc-L'Hermitage Plémy
    Gausson Le Mené
    La Motte

    Hydrographie

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 846 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1987 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records PLOUGUENAST (22) - alt : 235 m 48° 15′ 54″ N, 2° 44′ 54″ O
    Statistiques établies sur la période 1987-2010 - Records établis sur la période du 01-04-1987 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,8 2,9 4,2 5,2 8,2 10,6 12,4 12,5 10,6 8,5 5,2 3 7,2
    Température moyenne (°C) 5,3 5,8 7,8 9,3 12,6 15,3 17,2 17,5 15,1 11,9 8 5,4 11
    Température maximale moyenne (°C) 7,8 8,7 11,3 13,3 16,9 20 22 22,4 19,6 15,3 10,8 7,9 14,7
    Record de froid (°C)
    date du record
    −12,4
    02.01.1997
    −11,1
    07.02.1991
    −5,6
    02.03.04
    −2,9
    01.04.13
    0
    07.05.1997
    4
    08.06.1989
    6,8
    02.07.1997
    6,1
    26.08.1993
    3,5
    25.09.02
    −3,4
    29.10.1997
    −5
    29.11.10
    −9
    29.12.1996
    −12,4
    1997
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17,4
    27.01.03
    20,7
    27.02.19
    22,9
    30.03.21
    26,3
    20.04.18
    29,5
    24.05.1989
    32,9
    30.06.15
    35,6
    23.07.19
    36,9
    09.08.03
    30,2
    07.09.16
    27,5
    02.10.11
    19,8
    01.11.15
    15,6
    19.12.15
    36,9
    2003
    Précipitations (mm) 117,1 93,3 72,7 75,5 65,1 54,2 55,2 50,6 70,1 101 101,3 110,7 966,8
    Source : « Fiche 22219003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Plouguenast-Langast est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[8],[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loudéac, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

    Histoire

    La commune est créée au par arrêté préfectoral du [13].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    9 janvier 2019[14] 28 mai 2020 Ange Helloco DVG Cadre
    Maire de Plouguenast (1999 → 2018)
    28 mai 2020 En cours Yvon Le Jan[15] DVD Maire de Langast (2008 → 2018)
    Réélu en 2021 à la suite d'une élection partielle[16]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Communes déléguées

    Liste des communes déléguées de Plouguenast-Langast
    Nom Code
    Insee
    Intercommunalité Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Plouguenast
    (siège)
    22219 CC Loudéac Communauté - Bretagne Centre 35,12 1 855 (2016) 53
    Langast 22100 Loudéac Communauté − Bretagne Centre 20,45 637 (2016) 31

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

    En 2019, la commune comptait 2 448 habitants[Note 6].

    Évolution de la population  [modifier]
    2016 2017 2018 2019
    2 4922 4872 4682 448
    (Sources : Insee à partir de 2016[17].)

    Enseignement

    • École maternelle et primaire (publique), école maternelle et primaire Saint-Pierre (privée)
    • Collège Saint-Joseph (privé)

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Châteaux des Essarts, du Rocher (ou du Rochay) et du Pontgamp.
    Le manoir de la Touche-Brandineuf.
    • Manoir de la Touche-Brandineuf : inscrit en 1926 au titre des Monuments historiques[18]
    • Église Saint-Pierre (XVIe siècle - XIXe siècle) dite du Vieux-Bourg : reconstruite à l'emplacement de l'église primitive au cours du XVe siècle. La nef remonte au XVIe siècle, comme les vitraux, tandis que les bras du transept, le chœur et la sacristie ont été construits au XVIIe siècle, et le porche sud-est au XVIIIe siècle. Sous l'Ancien Régime, le cœur de la commune était le quartier actuel du Vieux-Bourg, organisé autour de l'église symbole de puissance vis-à-vis des autres villages ne possédant qu'une chapelle. Mais après la Révolution, l'église du Vieux-Bourg étant en ruine, le conseil municipal décide d'abandonner cet édifice pour en construire un autre à la Bernardaie, également dédié à Saint-Pierre. Le chantier est lancé en 1834, mais la population se déchaîne, les gendarmes doivent protéger les maçons et les habitants vont défaire leur travail pendant la nuit. La construction dure neuf ans, mais les paroissiens mettent un siècle avant d'accepter ce changement. Le , l'église est inscrite au titre des Monuments historiques[19].
    • Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (XIXe siècle) : en 1804, le conseil municipal constate l'état de vétusté de l'ancienne église paroissiale et décide sa reconstruction. Malgré l'opposition du préfet et des habitants, la nouvelle église est construite entre 1835 et 1853. Elle comporte une nef de type basilical à trois vaisseaux et une tour-clocher.
    L'église paroissiale Saint-Gal.
    • Église Saint-Gal : apparaît comme la plus ancienne de Bretagne, depuis la récente découverte de fresques du IXe ou Xe, qui ont complètement modifié la chronologie de l'édifice, autrefois daté des XVe – XVIe siècles. Sa particularité réside dans la maçonnerie en arête de poisson. Le plan d'ensemble, la partie basse des bas côtés et les arcs des travées remontent à la construction originelle. Au XIVe ou XVe siècle, la façade occidentale est modifiée avec l'adjonction d'un clocher, restauré au début du XVIe siècle. Les bas-côtés sont surélevés au début du XVIIIe siècle et leur toiture sont réunies à celle de la nef et des murs extérieurs, munis de contreforts. Curiosités principales : peintures gallo-romaines sur les piliers centraux et nombreuses peintures, ainsi qu´un tunnel sous l'autel principal conduisant directement vers le monastère (disparu); clocher-porche, porte sud ornée ; baptistère mérovingien, vitrail du XVIe, retables du XVIIIe siècle, Christ de poutre de gloire.
    • Chapelle Saint-Jean : a été érigée au XVe siècle et est aujourd'hui Monument historique.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Fiche du Poste 22219003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le )
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. Recueil des actes administratifs de la préfecture des Côtes-d'Armor
    14. « Ange Helloco, premier maire de la commune nouvelle Plouguenast-Langast », [[Ouest-France|Ouest-France]], (lire en ligne).
    15. « Municipales à Plouguenast-Langast. Yvon Le Jan entame son premier mandat de maire », Ouest-France, (lire en ligne).
    16. Mathilde Le Petitcorps, « Municipale à Plouguenast-Langast. Yvon Le Jan est réélu haut la main », Ouest-France, (lire en ligne)
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2016, 2017, 2018 et 2019.
    18. Notice no PA00089485, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. Notice no PA00089484, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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