Plouvara

Plouvara [pluvaʁa] est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.

Plouvara

Le menhir du Pré de Camet.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Leff Armor Communauté
Maire
Mandat
Cyril Nicolas
2020-2026
Code postal 22170
Code commune 22234
Démographie
Gentilé Plouvaratin, Plouvaratine
Population
municipale
1 160 hab. (2019 )
Densité 52 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 30′ 28″ nord, 2° 54′ 51″ ouest
Altitude 176 m
Min. 114 m
Max. 213 m
Superficie 22,19 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Brieuc
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Plélo
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Plouvara
Géolocalisation sur la carte : France
Plouvara
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Plouvara
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Plouvara

    Plouvara appartient au pays historique du Goëlo.

    Géographie

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 849 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[9] à 11,2 °C pour 1981-2010[10], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Plouvara est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[12],[13],[14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Brieuc, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 51 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (53,3 %), terres arables (33,3 %), forêts (10,8 %), zones urbanisées (1,3 %), prairies (1,2 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Plevara en 1184 et en 1189, Ploevara en 1198, ecclesia de Plevara et Plebara en 1202, Plevara en 1206, Plovara et Plevara en 1211, Plenarga et Plenaria en 1225, Plevara en 1264 et en 1296, Plovera vers 1330, Ploevara en 1428, Plouvara en 1603[19].

    Son nom vient de l'ancien breton plou signifiant paroisse et de Saint-Bara[20].

    Histoire

    Sous l’ancien régime, Plouvara était une paroisse appartenant à l’évêché de Saint-Brieuc et au comté du Goëlo.

    Les guerres du XXe siècle

    Le monument aux Morts porte les noms de 68 soldats morts pour la Patrie[21] :

    • 61 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
    • 6 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
    • 1 est mort durant la Guerre d'Algérie.

    Histoire linguistique

    En 1843, dans son Dictionnaire géographique et historique de la province de Bretagne, Jean Ogée explique qu'on parle français et breton.

    Héraldique

    Blason
    Parti : au premier coupé d'argent et de gueules au lion de l'un en l'autre, au second d'argent au chef denché de quatre pièces et deux demies de gueules.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1960 1995 Jules Le Garff   Aviculteur
    juin 1995 2014 René Guilloux PS Retraité
    mars 2014 27 mai 2020 Philippe Jourdain PS Retraité
    27 mai 2020 En cours Cyril Nicolas[22]   Chargé d’affaires
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

     Lenggries (Allemagne)[23]

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].

    En 2019, la commune comptait 1 160 habitants[Note 7], en augmentation de 2,38 % par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor : +0,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7471 7651 6201 7431 8601 8691 7331 7241 700
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6501 6951 6901 5821 5151 4751 4851 3781 349
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3041 2641 2641 1071 0901 0751 0271 0321 010
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9097937808649339121 0451 1151 148
    2019 - - - - - - - -
    1 160--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église saint-Pierre et Saint-Paul

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station météofrance Saint-Brieuc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Plouvara et Trémuson », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    10. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    18. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    19. infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Plouvara ».
    20. Ernest Nègre, « Toponymie générale de la France, Volume 2, page 1046 » (consulté le ).
    21. « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
    22. « Municipales. Plouvara. Cyril Nicolas élu nouveau maire », Ouest-France, (lire en ligne).
    23. « Fête de la bière - Plouvara - Site officiel de la commune », sur www.plouvara.fr (consulté le )
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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