Bataille de Rastane (2011)
La première bataille de Rastane a lieu pendant la guerre civile syrienne, du au . Elle se termine par une victoire de l'armée syrienne qui reprend le contrôle de la ville.
Pour les articles homonymes, voir Bataille de Rastane.
Date | - |
---|---|
Lieu | Rastane |
Issue | Victoire des loyalistes |
République arabe syrienne | Armée syrienne libre |
Abdelrahman Cheikh |
inconnues 250 chars et blindés[1] | 700 à 1 000 hommes[1],[2] |
7 morts[3] | 130 morts[3] |
Batailles
- 1re Deraa
- 2e Deraa
- Homs
- Banias
- Telkalakh
- 1re Rastane
- Talbiseh
- 1re Jisr al-Choghour
- 1re Jabal al-Zawiya
- 1er Hama
- Lattaquié
- 2e Rastane
- 1er Zabadani
- Douma
- 3e Rastane
- 2e Zabadani
- 1er Qousseir
- 1re Azaz
- 1re Idleb
- Taftanaz
- 4e Rastane
- Nobl et Zahraa
- Tremseh
- Damas
- Ghouta orientale
- Alep
- Al-Tel
- Menagh
- 1er Régiment 46
- 1re Maarat al-Nouman
- Cheikh Souleimane
- 2e Taftanaz
- 2e Hama
- 1re Al-Chaddadeh
- 1re Yaaroubiyé
- 1re Raqqa
- 2e Qousseir
- 3e Qousseir
- Ras al-Aïn
- Daraya
- Maaloula
- 2e Azaz
- Mahin et Sadad
- 2e Yaaroubiyé
- 1re Tall Hamis
- 2e Raqqa
- 1re Jarablous
- Al-Manajir
- Otaybah
- Yabroud
- Markada
- Kessab
- 1re Khan Cheikhoun
- Rankous
- 1re Boukamal
- Tall al-Jabiyah
- 1re Deir ez-Zor
- 1re Kobané
- Ras al-Maara
- 2e Deir ez-Zor
- Al-Chaer
- Division-17
- Brigade 93
- 1re Tabqa
- Djezaa
- 2e Kobané
- Mabrukah
- 3e Yaaroubiyé
- 2e Jabal al-Zawiya
- Wadi al-Deïf
- 2e Tall Hamis
- Tall Tamer
- 2e Régiment 46
- Bosra
- Cheikh Hilal
- 2e Idleb
- Foua et Kafraya
- Bousra al-Harir
- Qalamoun
- 2e Jisr al-Choghour
- 1re Palmyre
- Al-Amr
- 1re Tall Abyad
- Sourane
- 1re Hassaké
- Brigade 52
- Aïn Issa
- 2e Hassaké
- 3e Zabadani
- Sarrine
- Sahl al-Ghab
- Malkiyé
- Al-Qaryatayn
- 1re Marea
- 1re Abou Douhour
- 3e Hama
- Al-Hol
- Tichrine
- Cheikh Meskin
- 1re Tall Rifaat
- 2e Al-Chaddadeh
- Khanasser
- 2e Tall Abyad
- 2e Palmyre
- Al-Raï
- 2e Maarat al-Nouman
- 1re Tasil
- Qamichli
- 2e Tall Rifaat
- Khan Touman
- 3e Raqqa
- 2e Marea
- 1re Manbij
- 2e Tabqa
- 2e Boukamal
- 3e Hassaké
- Opération Bouclier de l'Euphrate
- 2e Jarablous
- 4e Hama
- 4e Raqqa
- 3e Palmyre
- Al-Bab
- Wadi Barada
- 4e Palmyre
- 1re Poche d'Idleb
- 2e Tasil
- 5e Hama
- al-Hamad
- 3e Tabqa
- Badiya
- al-Tanaf
- Aqareb et Maboujé
- 5e Raqqa
- 2e Poche d'Idleb
- 1re Al-Soukhna
- Ouqayribat
- 3e Deir ez-Zor
- 2e Abou Douhour
- Beït Djine
- Mayadine
- 3e Boukamal
- Afrine
- Khoucham
- 3e Poche d'Idleb
- 4e Boukamal
- 3e Deraa
- Soueïda
- Al-Safa
- 4e Poche d'Idleb
- 2e Khan Cheikhoun
- Opération Source de paix
- Baricha
- Maarat al-Nouman et Saraqeb
- 2e Al-Soukhna
- 4e Deraa
- Al-Sinaa
Prélude
Profitant du siège de Homs et de la mobilisation de l'armée pour reprendre cette ville, des déserteurs aidés de civils se soulèvent à Rastane et prennent facilement le contrôle de la ville. Le , des officiers déserteurs créent à Rastane un conseil militaire et annoncent la formation de l'Armée syrienne libre[4]. Cependant les loyalistes réagissent et encerclent la ville dès le 25 septembre[5].
Forces en présence
Selon l'agence Reuters, Rastane est défendue par 1 000 hommes : des déserteurs de l'armée syrienne ayant ralliés l'Armée syrienne libre et des civils insurgés[2]. Un opposant local parle quant à lui d'« une centaine de déserteurs et 600 hommes en armes à Rastane »[1]. Les forces de l'ASL appartiennent au Bataillon Khalid bin al-Walid et à la Brigade al-Farouq[3],[6]. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, le régime syrien engage de son côté au moins 250 chars et blindés[1].
Déroulement
Le 25 septembre, l'armée syrienne se déploie et commence le siège de Rastane[5]. Pendant deux jours les blindés et les hélicoptères des loyalistes font feu sur la ville[5]. Le 27 septembre, à l'aube les forces du régime passent à l'offensive[5]. Elles entrent rapidement dans la ville et prennent le contrôle des axes routiers principaux et secondaires[5].
Le 1er octobre, l'armée syrienne reprend Rastane après quatre jours de combats[1], les rebelles du Bataillon Khalid bin al-Walid se retirent en direction de Houla[3].
Plusieurs centaines d'habitants sont arrêtés par les soldats qui utilisent des écoles en centres de détention[3].
Les pertes
Selon une source de l'agence Reuters issue de l'opposition, 130 déserteurs et civils ont été tués lors de l'assaut loyaliste[3].
Le régime affirme de son côté dans un communiqué officiel que sept soldats et policiers ont été tués dans les opérations à Rastane[3].
Suites
Après leur victoire, les forces armées se retirent de Rastan qui reste calme jusqu'en février 2012, lorsque les rebelles l'infiltrent à nouveau et là déclarent "Ville libre". Une nouvelle bataille s'engage alors entre l'ASL et l'armée syrienne.
Notes et références
- Le JDD avec agences, « Syrie : la ville de Rastane prise d'assaut »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), .
- (en) Khaled Yacoub Oweis, « Syrian tanks pound anti-Assad fighters for 2nd day », Reuters, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Pro-Assad forces regain rebel Syrian town: agency », Reuters, (lire en ligne, consulté le )
- Baczko, Dorronsoro et Quesnay 2016, p. 175.
- Le Monde avec AFP et Reuters, « Neuf morts dans des opérations militaires en Syrie », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Baczko, Dorronsoro et Quesnay 2016, p. 113.
Bibliographie
- Adam Baczko, Gilles Dorronsoro et Arthur Quesnay, Syrie : Anatomie d'une guerre civile, Paris, CNRS Éditions, , 412 p. (ISBN 978-2-271-09166-6).
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