Pujols (Lot-et-Garonne)

Pujols est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour les articles homonymes, voir Pujols.

Pujols

La rue principale.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Arrondissement Villeneuve-sur-Lot
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Villeneuvois
Maire
Mandat
Yvon Ventadoux
2020-2026
Code postal 47300
Code commune 47215
Démographie
Gentilé Pujolais
Population
municipale
3 675 hab. (2019 )
Densité 147 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 23′ 11″ nord, 0° 41′ 21″ est
Altitude 188 m
Min. 65 m
Max. 211 m
Superficie 24,98 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Villeneuve-sur-Lot
(banlieue)
Aire d'attraction Villeneuve-sur-Lot
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villeneuve-sur-Lot-2
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Pujols
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Pujols
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Pujols
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Pujols
Liens
Site web Site officiel

    Ses habitants sont appelés les Pujolaises et les Pujolais.

    Géographie

    Localisation

    Ce village anciennement fortifié de l'aire d'attraction de Villeneuve-sur-Lot et de son unité urbaine surplombe la vallée du Lot et la ville de Villeneuve-sur-Lot.

    Pujols se trouve à environ 30 km au nord d'Agen et est à mi-distance de Bordeaux et de Toulouse (environ 150 km).

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune est traversée par la Masse affluent du Lot.

    Voies de communication et transports

    La route nationale 21 traverse la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Pujols est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Villeneuve-sur-Lot, une agglomération intra-départementale regroupant 13 communes[5] et 48 287 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villeneuve-sur-Lot dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].

    Village de plan allongé sur un éperon, le château occupait l'extrémité ouest, du côté du plateau.

    Un passage, ménagé sous une tour servant de clocher à l'église Saint-Nicolas, donne accès au vieux village encore enserré dans les restes de ses remparts du XIIIe siècle.

    Bourg castral constitué du château, des fortifications d'agglomération, de la collégiale, de la halle, le village de Pujols le Haut est adhérent de l'association Les Plus Beaux Villages de France.

    Histoire

    Le bourg de Pujols est établi sur un site d'éperon dominant les vallées du Lot et de la Masse, au sommet d'une pente abrupte. Selon l'abbé Gerbeau se fiant au toponyme Au Palai du cadastre de 1811, un palais du Haut Moyen Âge occupait l'extrémité occidentale de l'éperon. Un castrum est mentionné en 1259, dépendant du comté de Toulouse : il semble relativement important au début du XIIIe siècle, mais ses murailles sont rasées lors de la répression contre les Albigeois en 1229[10].

    Le bourg semble s'être reconstitué difficilement et partiellement, alors que la bastide de Villeneuve se développe dans les années 1250-1260, peuplée par des habitants chassés de Pujols, selon le témoignage de Villefavreuse, sénéchal d'Agenais. Pujols perpétue des coutumes de 1309. À la fin du XIIIe ou au XIVe siècle, le bourg est fortifié en pierre de taille, dont subsiste la porte de ville dite Porte anglaise et la porte du clocher. Un chapitre est fondé par Jean de Pujols et sa femme en 1525 : une collégiale est bâtie au nord du bourg (église Saint-Nicolas).

    L'église Sainte-Foy, paroisse rurale, est reconstruite dans le bourg à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle. Maisons du XVIe siècle en pan-de-bois et en pierre.

    Héraldique

    Blason
    D'azur au chevron d'or, à la bordure componée d'argent et de sable.
    Devise
    "Como feras troberas"[11]
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    1974 juin 1995 André Grousset[12]    
    juin 1995 mars 2001 Guy Rey    
    mars 2001 mars 2014 André Garrigues PS Enseignant retraité
    mars 2014
    (réélu en mai 2020[13])
    En cours Yvon Ventadoux EELV Médecin hospitalier
    Vice-président de la communauté d'agglomération du Grand Villeneuvois

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].

    En 2019, la commune comptait 3 675 habitants[Note 3], en augmentation de 0,63 % par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne : −0,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0281 3511 3471 5221 5241 3741 3731 3481 267
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2051 1931 1881 1311 0601 0331 0021 0081 010
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    991920845819857910854857941
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 0611 4672 5343 3653 6083 5463 6573 6073 611
    2019 - - - - - - - -
    3 675--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Vie locale

    Classé parmi Les Plus Beaux Villages de France, Pujols est un village qui compte de nombreuses associations culturelles et sportives. Pujols peut aussi compter sur sa piscine municipale, la piscine de Malbentre située sur la commune, rue de Malbentre, qui complète l'offre sports et loisirs de la commune et de la Communauté d'agglomération du Grand Villeneuvois[18]. Pujols dispose d'une Maison du Jouet Rustique où il est possible de manipuler plusieurs centaines de jouets[19].

    Enfance et Jeunesse

    La commune de Pujols gère la crèche municipale "3 P'tits Tours" qui accueille les enfants à partir de 2 mois et demi et jusqu'à 4 ans. Elle est ouverte du lundi au vendredi de 7 h 45 à 18 h 15 sans interruption[20].

    Le L.A.P.E (Lieu d'Accueil Parents/Enfants) est un espace convivial gratuit et anonyme pour les parents, les grands-parents et les enfants de moins de 6 ans ou pour les futurs parents qui permet d'échanger des idées, de rencontrer des professionnels de la petite-enfance, de participer à des ateliers, de préparer l'entrée à la crèche ou à la maternelle et de favoriser la rencontre entre les enfants[21].

    Le groupe scolaire "Petit Tour-Georges Gruelles" comprend une école maternelle (4 classes de la petite section à la grande section), une école primaire (9 classes du CP au CM2) et une cantine scolaire[22].

    Grâce à la Communauté d'agglomération du Grand Villeneuvois, les enfants de Pujols (entre 3 et 11 ans) peuvent aussi profiter des centres de loisirs de Monbalen et Fongrave[23].

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Nicolas, ancienne collégiale Saint-Nicolas[24],[25], du XIVe siècle. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1926[25].
    • Église Sainte-Foy, classée au titre des monuments historiques en 1903[26] ;
    • Église Saint-Étienne du Mail, classée au titre des monuments historiques en 1996[27] ;
    • Église Saint-Martin de Noaillac. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[28]. Mentionnée dès 1271, elle a été reconstruite dans la première moitié du XVIe siècle. Deux chapelles construites de part et d'autre de la nef au XVIe siècle forment un transept. L'église a été fortifiée pendant les guerres de religion. Trois chapelles latérales ont été ajoutées au début du XVIIe siècle. La sacristie a été construite en 1716. L'église a été réparée dans les années 1880[28].
    • Église Saint-Pierre de Doumillac. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[29]. L'église citée en 1271 a été reconstruite à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle. Elle était d'abord dédiée à Notre-Dame, puis à saint Pierre, à partir de 1520. Le clocher a été rebâtie en 1831. La voûte de la nef, les chapelles latérales et la toiture sont refaites en 1882 par l'architecte Adolphe Gilles[29] ;
    • Le monument aux morts, suivant un projet présenté en 1922 par l'architecte de Villefranche-sur-Lot Gaston Rapin, réalisé par le sculpteur Antoine Bourlange[30] ;.
    • Maison, rue de la Citadelles, près de la porte des Anglais, datant du XVIe siècle[31] ;
    • Maison, rue de la Citadelle, près de la place Saint-Nicolas, du XVIe siècle[32].
    • Château-fort de Pujols. Le castrum est cité en 1259. Le château est reconstruit à la fin du Moyen Âge sur la partie la plus vulnérable du site, face à la mairie. C'est un édifice rectangulaire cantonné de tours. Le château est démoli à partir de 1829. Certaines de ses pierres ont servi à construire la prison d'Eysses. Il en reste des éléments de murs et la base de la tour nord-est[33].
    • Prieuré Saint-Christophe de Cambes, le long du CD 223. Il dépendait de l'abbaye de la Chaise-Dieu à la suite de la donation Raoul Passeron de Saint-Sauves, en 1060 d'après l'abbé Gerbeau. L'abside de l'église doit dater de la fin du XIIe siècle ou du début du XIIIe siècle. La nef a été reconstruite au XVIe siècle, ainsi que le portail. Les autres bâtiments se trouvaient au nord, autour d'une cour. Le logis était déclaré en ruines en 1551. Il a dû être restauré au XVIIIe siècle et au XIXe siècle[34] ;
    • Église Saint-Christophe de Cambes.

    Personnalités liées à la commune

    Bernard Lebrun : restaurateur étoilé au Guide Michelin, premier étoilé de l'arrondissement de Villeneuve-sur-Lot.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Villeneuve-sur-Lot », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. Georges Tholin, Notes sur la féodalité en Agenais au milieu du XIIIe siècle, p. 147-148, Revue de l'Agenais, année 1897, tome 24 (lire en ligne)
    11. Armorial de France
    12. La rue André-Grousset inaugurée , sur ladepeche.fr
    13. André Dossat, « Yvon Ventadoux, deuxième », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 21.
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    18. Piscine de Malbentre
    19. Voir : la Maison du Jouet Rustique de Pujols sur le site Internet de la ville. Annabel Perrin Le musée se prend au jeu, article de Quidam l'hebdo du 26 juin 2015 annonçant l'inauguration de la Maison du Jouet Rustique de Pujols. André Dossat Maison du jouet rustique : prête à ouvrir au public, Sud-Ouest, 24 juin 2015.
    20. Crèche Municipale 3 P'TITS TOURS
    21. L.A.P.E
    22. Ecole Petit Tour-Georges Gruelles
    23. Centre de loisirs intercommunal de Monbalen
    24. Jacques Gardelles - Aquitaine gothique - pp. 227 - Picard - Paris - 1992 - ISBN 2-7084-0421-0
    25. « Eglise Saint-Nicolas », notice no PA00084214, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    26. « Eglise Sainte-Foy », notice no PA00084213, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    27. « Eglise Saint-Etienne du Mail », notice no PA00132752, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    28. « Inventaire général : Eglise paroissiale Saint-Martin », notice no IA47001851, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    29. « Inventaire général : Eglise paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens », notice no IA47001849, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    30. « Inventaire général : Monument aux morts », notice no IA47002367, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    31. « Inventaire général : Maison 1 », notice no IA47002369, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    32. « Inventaire général : Maison 2 », notice no IA47002370, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    33. « Château-fort », notice no IA47002368, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    34. « Inventaire général : prieuré Saint-Christophe de Cambes », notice no IA47001848, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Abbé J B Gerbeau, Essai historique sur la baronnie de Pujols en Agenais, J. Roche libraire-éditeur, Agen, 1891 (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

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