Rétaud

Rétaud est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Rétaud

L'église romane de Rétaud.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté de communes de Gémozac et de la Saintonge Viticole
Maire
Mandat
>Michel PELLETIER
2020-2026
Code postal 17460
Code commune 17296
Démographie
Gentilé Rétaudais
Population
municipale
1 059 hab. (2019 )
Densité 53 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 40′ 41″ nord, 0° 43′ 38″ ouest
Altitude Min. 26 m
Max. 49 m
Superficie 19,92 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saintes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thénac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Rétaud
Géolocalisation sur la carte : France
Rétaud
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Rétaud
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Rétaud

    Ses habitants sont appelés les Rétaudais et les Rétaudaises[1].

    Géographie

    La commune de Rétaud se situe dans le centre du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

    Accès et localisation

    Rétaud est une commune située à km au sud-ouest de Saintes.

    OpenStreetMap
    Limite communale.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Rétaud est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,9 %), zones agricoles hétérogènes (23 %), forêts (18,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %), zones urbanisées (2,2 %), cultures permanentes (0,9 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
        Jules Couché    
    1908, puis en 1918   Ernest Charles "Albert" Favre URD Député de la Charente-Maritime (de 1914 à 1924), Sous-Secrétaire d'Etat à l'Intérieur (de 1917 à 1920), médecin
    1995 mai 2020 Michel Pelletier PS puis DVG Retraité de l'enseignement
    mai 2020[9] En cours Bruno Labbé[Note 3]   Responsable d'agence immobilière

    Région

    À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].

    En 2019, la commune comptait 1 059 habitants[Note 4], en diminution de 1,67 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1321 1351 0241 0501 1391 1121 1331 2031 224
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1711 1641 1381 0471 0501 0541 046954918
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0141 0231 060929934865798819782
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7457396507408058699081 0621 073
    2019 - - - - - - - -
    1 059--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Patrimoine religieux

    L'église Saint-Trojan de Rétaud du XIIe siècle a été classée Monument Historique en 1862[14].

    Patrimoine civil

    Mairie de Rétaud.

    Le château de Chatenet, dont le donjon a été classé par arrêté du , et le reste du château inscrit par arrêté du [15].

    Le logis de Vallade daté de 1746, a été inscrit monument historique le [16].

    Le portail de la cour de l'école a été inscrit monument historique le [17]. La cour de l'école comporte également un cadran solaire, classé monument historique depuis 1938[18].

    Nécropole nationale de Rétaud

    Nécropole nationale de Rétaud.

    La nécropole nationale de Rétaud, un cimetière déclaré cimetière national le , accueille 330 tombes dont 129 stèles musulmanes, des morts à la suite des combats de l'armée constituée pour libérer Royan puis La Rochelle sous les ordres du général de Larminat, qui se battra jusqu'au .

    Cette armée était constituée de l'armée d'Afrique renforcée de 1 800 hommes du maquis de Bir Hacheim. Ce cimetière complète le cimetière national de deux hectares qui comporte 2 255 sépultures de soldats et de résistants de la Seconde Guerre mondiale situé au Mémorial de la Résistance de La Rochefoucauld.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Après la démission de plusieurs élus, Bruno Labbé a accepté de prendre le poste de maire par intérim, pour éviter la mise sous tutelle de la commune par la préfecture, dans l'attente d'une élection complémentaire.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. Olivier Bertrand, « Bruno Labbé, maire par intérim », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 25.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    14. Notice no PA00104858, base Mérimée, ministère français de la Culture
    15. Notice no PA00104856, base Mérimée, ministère français de la Culture
    16. Notice no PA00105319, base Mérimée, ministère français de la Culture
    17. Notice no PA00104857, base Mérimée, ministère français de la Culture
    18. « Cadran solaire », notice no PM17000250, base Palissy, ministère français de la Culture

    Voir aussi

    Liens externes

    • Portail de la Charente-Maritime
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.