La Rochefoucauld (Charente)

La Rochefoucauld (La Ròcha-Focaud en limousin, dialecte occitan[1]) est une ancienne commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). Elle est connue pour son château Renaissance, appelée la « perle de l'Angoumois ».

Pour les articles homonymes, voir La Rochefoucauld.

La Rochefoucauld

Le château de La Rochefoucauld
surplombant la Tardoire.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Intercommunalité Communauté de communes Bandiat-Tardoire
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Jean-Louis Marsaud
2020-2026
Code postal 16110
Code commune 16281
Démographie
Gentilé Rupificaldiens
Population 2 932 hab. (2016 )
Densité 407 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 44′ 29″ nord, 0° 23′ 14″ est
Altitude Min. 75 m
Max. 136 m
Superficie 7,21 km2
Élections
Départementales Val de Tardoire
(bureau centralisateur)
Historique
Date de fusion
Commune(s) d'intégration La Rochefoucauld-en-Angoumois
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Rochefoucauld
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La Rochefoucauld
Géolocalisation sur la carte : Charente
La Rochefoucauld
Géolocalisation sur la carte : Charente
La Rochefoucauld

    Depuis le , elle est une commune déléguée de La Rochefoucauld-en-Angoumois.

    Ses habitants sont les Rupificaldiens et les Rupificaldiennes[2]. En 2013, la commune de La Rochefoucauld a obtenu le label Village étape.

    Géographie

    Localisation et accès

    La Rochefoucauld est un chef-lieu de canton situé à 21 km au nord-est d'Angoulême, dans la vallée de la Tardoire et à l'est de la forêt de la Braconne, situé sur la route d'Angoulême à Limoges.

    La commune se trouve aussi à 12 km au nord-ouest de Montbron, 22 km au sud-est de Mansle, 38 km au sud-ouest de Confolens et à 69 km à l'ouest de Limoges[3].

    Elle est située sur la route nationale 141, route d'Angoulême à Limoges, maillon occidental de la route Centre-Europe Atlantique, qui a dévié la ville par le nord en 2011.

    Le réseau de routes départementales dessert bien la ville. La route départementale 6 longe la Tardoire et va de Montbron à Mansle. La D 13 passant par Rochechouart est un itinéraire alternatif et touristique par le massif de l'Arbre pour aller à Limoges. La D 60 va à Vitrac-Saint-Vincent pour rejoindre Chasseneuil. Vers le nord-ouest, la D 88, appelée aussi route de la Duchesse va vers Jauldes. Vers le sud, la D 33 et la D 73 vont vers Chazelles[4].

    La commune est aussi desservie par une gare sur la voie ferrée Angoulême-Limoges, desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Limoges.

    Le GR 36, sentier de grande randonnée reliant la Manche aux Pyrénées orientales traverse aussi la commune et passe au pied du château.

    Hameaux et lieux-dits

    La commune de La Rochefoucauld compte plusieurs quartiers et lieux-dits autour du centre-ville : Chez Vicard au nord, Bel-Air à l'est, Vaugué, l'Abbaye et Olérat au sud[4].

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Géologiquement, la commune appartient au Bassin aquitain et à la partie calcaire de la Charente. Le terrain date du Jurassique moyen (Bathonien, et Callovien à l'ouest). Le plateau à l'est de la vallée de la Tardoire est recouverte d'altérite et d'argile à silex provenant du Massif central tout proche (10 km à l'est) et déposé pendant l'ère tertiaire. La vallée est occupée par des alluvions et terrasses de sable et graviers datant du quaternaire[5],[6],[7].

    La commune est sur le karst de La Rochefoucauld, qui forme une zone fissurée où disparaissent la Tardoire, le Bandiat et une partie de la Bonnieure par des pertes, ou gouffres, qui passent sous la forêt de la Braconne située juste à l'ouest pour ressortir aux sources de la Touvre, deuxième résurgence de France, près d'Angoulême.

    Sur la Tardoire, on peut citer quelques gouffres situés à l'Âge-Baston, la Corbillonne, et au moulin d'Olérat.

    Le relief de la commune est celui d'un plateau bas d'une altitude moyenne de 100 m descendant en pente douce vers la vallée de la Tardoire sur la rive droite, et avec un éperon rocheux sur la rive gauche sur lequel est construit le château. Le point culminant de la commune est à une altitude de 136 m, situé en limite nord à la Croix de la Brunette. Le point le plus bas est à 75 m, situé naturellement sur la Tardoire près du château. Le centre ville est dans la vallée, mais les nouveaux quartiers s'étagent jusqu'à environ 110 m d'altitude[4].

    Hydrographie

    La ville est située au bord de la rivière Tardoire, sous-affluent de la Charente.

    La Ligonne, ruisseau affluent de la Tardoire et descendant du Massif de l'Arbre, premier mont du Massif central, atteint rarement son confluent car elle disparaît aussi dans des gouffres en été dans la commune de Marillac-le-Franc.

    Climat

    Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain, et assez semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.

    Données climatiques
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
    Température moyenne (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
    Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,7
    Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2 024,9
    Précipitations (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Cognac de 1961 à 1990[8].
    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Médiane nationale 1 852835
    La Rochefoucauld 2 025784
    Paris 1 662637
    Nice 2 724733
    Strasbourg 1 693665
    Brest 1 5301 210
    Bordeaux 2 035944

    Toponymie

    Les formes anciennes sont Rupe Fulcaudi en 1060-1075[9], Rochafulcaudi et Rocha Fulchaudi en 1243, Ruppem Fulcaudi en 1273, Rocha au XIIIe siècle[10], Rupes en 1345[11],[Note 1].

    L'origine du nom de La Rochefoucauld remonterait à un nom de personne germanique Fulcoald qui aurait construit un château sur une hauteur, qu'on appelait Roche au Moyen Âge[9],[12],[Note 2]. Les noms composés en roche sont assez fréquents dans la région[Note 3].

    Pendant la Révolution, la commune s'est appelée provisoirement La Roche-Tardoire[13].

    Dialecte

    La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte est limousin. La forêt de la Braconne, à l'ouest, fait la limite avec le saintongeais qui est une langue d'oil[14]. La Rochefoucauld se nomme La Ròcha-Focaud en occitan[1].

    Histoire

    Antiquité

    Bien que la vallée de la Tardoire ait été habitée depuis les temps préhistoriques, la commune compte peu de vestiges de l'antiquité et la fondation de La Rochefoucauld ne doit pas dater d'avant l'occupation romaine[15],[16].

    Epoque féodale

    En 1019 Foucauld, seigneur de La Roche, apparaît dans un acte du cartulaire d'Uzerche : il assiste avec ses fils, sa fille Ava et son gendre, Aimery Ostafranc, à une donation du vicomte de Limoges de l'église de Nieuil à l'abbaye d'Uzerche[17].

    Dans un document de l'abbaye de Saint-Cybard d'Angoulême daté de 1026 , Foucauld est qualifié de seigneur très noble : « vir nobilissimus Fulcaudus de castrum qui vocatur Rocha »[18] : c'est la première mention du château. C'est sans doute ce seigneur qui fait construire, à cette époque la première forteresse féodale.

    Sa descendante Emma de La Rochefoucauld (qui vivait en 1140) dernière de la famille de la Roche (fille et héritière d'Aymar de La Roche, seigneur de La Rochefoucauld et de Mathilde de Chabanais) épousa Robert de Marthon, seigneur de Marthon et apporta La Rochefoucauld dans la famille de Marthon[19],[20],[21].

    Guy de Marthon, leur fils, prit le nom de sa mère et devint seigneur de La Rochefoucauld, Verteuil, Marthon, Blanzac etc. Il est l'auteur de la famille actuelle de La Rochefoucauld[20].

    La Rochefoucauld était un des 13 archiprêtrés de l'Angoumois[22].

    Au cours du Moyen Âge, La Rochefoucauld se trouvait, comme Montbron, sur un itinéraire secondaire est-ouest fréquenté par les pèlerins qui allaient au sanctuaire de Saint-Jacques-de-Compostelle et aux reliques de saint Eutrope à Saintes[23].

    Pendant les XIIIe et XIVe siècles, les seigneurs de La Rochefoucauld agrandirent considérablement leur domaine : Cellefrouin, puis Bayers, Claix, Montignac, Tourriers, Marcillac, Montendre, Roissac, Montguyon, etc. furent annexés à la baronnie de La Rochefoucauld, qui devint la plus considérable de l'Angoumois.

    La ville fut garnie de remparts, de tours, et de nombreuses églises furent édifiées dans son enceinte. L'église paroissiale Notre-Dame fut construite en 1262, puis devint une collégiale.

    L'église Saint-Pierre, au pied du château, était le siège de l'archiprêtré jusqu'au XIIIe siècle. L'habitat s'est développé autour, à l'écart de l'habitat primitif situé à Olérat (église romane dédiée à saint Étienne, pape). En 1060, l'abbaye de Saint-Florent eut le droit de constituer un bourg, mais celui-ci était mal placé au pied de la falaise, et ne fut jamais fortifié. En 1262, la fondation de la collégiale sur l'autre rive de la Tardoire entraîna la véritable naissance de la ville de La Rochefoucauld[24].

    En 1370, le roi Charles V récompensa Guy VIII en décidant que toutes les terres dépendant de la baronnie ressortiraient à l'avenir de la justice de La Rochefoucauld.

    XVIe siècle

    La première partie du XVIe siècle fut une période faste pour la ville, qui se développa, autant dans le commerce que dans l'industrie. Il s'y établit d'importantes tanneries. Deux importantes foires avaient lieu en juin et en septembre.

    Les registres de l'état civil remontent d'ailleurs à 1574, date d'ancienneté assez exceptionnelle pour la région, mais ils comportent de nombreuses lacunes[16].

    Guerres de religion

    Le comte François III de La Rochefoucauld embrassa la cause de la Réforme protestante et la presque totalité des habitants devinrent protestants. La Rochefoucauld tomba aux mains des catholiques qui se livrèrent à des atrocités.

    Le culte réformé se maintint à La Rochefoucauld jusqu'à la Révocation de l'édit de Nantes, où la moitié de la population émigra.

    La commune ne se remit jamais complètement de l'exil des industriels à la suite de la révocation de l'édit de Nantes[16].

    Époque contemporaine

    La commune de La Rochefoucauld fut chef-lieu de district de 1790 à 1800[25]. Son arrondissement regroupait les neuf cantons de La Rochefoucauld, Jauldes, Chasseneuil, Montembœuf, Montbron, Cellefrouin, Saint-Amant-de-Boixe, Marthon et Rouillac.

    Au début du XXe siècle, les foires se tenaient le 10 de chaque mois. L'industrie était représentée par la fabrique de tissus Faynot, Lamoine et Chaignaud[16].

    Le , elle fusionne avec Saint-Projet-Saint-Constant pour former la commune nouvelle de La Rochefoucauld-en-Angoumois dont la création est actée par un arrêté préfectoral du [26].

    Héraldique

    Blasonnement :
    Burelé D'argent et d’azur, à trois chevrons de gueules brochant sur le tout, le premier écimé.
    Commentaires : ce sont les armes de la maison de La Rochefoucauld.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Hôtel de ville
    Liste des maires successifs[27]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    décembre 1898 mai 1904 Jean Lhomme    
    mai 1904 mai 1925 François-Victor Rouyer    
    mai 1925 février 1941 Léon Jarton Rad. Conseiller général du canton de La Rochefoucauld (1908 → 1940)
    Révoqué par le Gouvernement de Vichy[28]
    février 1941 novembre 1947 Ernest Coldeboeuf    
    novembre 1947 mai 1953 Léon Jarton    
    mai 1953 1972 André Besson Soc.ind.
    puis RGR
    Minotier
    Conseiller général du canton de La Rochefoucauld (1945 → 1970)
    décembre 1972 juin 1995 André Linard[29]    
    juin 1995 mars 2014 Joaquim Martin[30] RPR puis UMP Militaire en retraite
    mars 2014 décembre 2018 Lucien Vayssière[31] Centre droit Ancien vétérinaire

    Intercommunalité

    La Rochefoucauld est la ville principale du pays d'Horte et Tardoire.

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué une fleur à la commune[32].

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].

    En 2016, la commune comptait 2 932 habitants[Note 4], en diminution de 2,17 % par rapport à 2010 (Charente : −0,42 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    2 3752 5362 5012 6612 7062 7242 9652 8452 468
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    2 7702 7752 6212 7332 8022 9892 8492 8082 782
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    2 7772 9842 5652 5562 6282 8342 8353 0203 462
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2016
    3 7823 6993 2763 4483 2283 1113 0892 8482 932
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à La Rochefoucauld en 2007 en pourcentage[36].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9 
    90  ans ou +
    0,8 
    11,1 
    75 à 89 ans
    19,3 
    18,7 
    60 à 74 ans
    19,6 
    22,6 
    45 à 59 ans
    20,6 
    16,9 
    30 à 44 ans
    15,8 
    15,6 
    15 à 29 ans
    11,4 
    14,2 
    0 à 14 ans
    12,4 
    Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[37].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,2 
    75 à 89 ans
    11,8 
    15,2 
    60 à 74 ans
    15,8 
    22,3 
    45 à 59 ans
    21,5 
    20,0 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,7 
    15 à 29 ans
    14,7 
    17,1 
    0 à 14 ans
    15,4 

    Économie

    Industrie

    L'ancienne usine Chaignaud vue du sud et de la vallée de la Tardoire
    • L'ancienne usine de textile et feutre Chaignaud était située à la Chabanne, sur la Tardoire et en limite de la commune de Saint-Projet-Saint-Constant et sur la N 141. Née en 1837 à Saint-Florent, elle a cessé son activité en 2004.
    • Mecaplast Group - Effectif au  : 268 personnes (La Rochefoucauld + Mornac)
    • L'ancienne tuilerie de Péruzet était sur la commune de Rivières.

    Équipements, services et vie locale

    Enseignement

    Lieux et monuments

    Collégiale Notre-Dame-de-l'Assomption-et-Saint-Cybard

    La collégiale

    Au début du XIIIe siècle commence la construction de cette imposante église gothique, à laquelle viennent s'ajouter des maisons avec dépendances pour les chanoines. En 1267, l'église est érigée en collégiale. Le clocher est construit en 1332. Les cloches sont ajoutées en 1555. Durant les guerres de Cent Ans et de Religion, l'église est sérieusement endommagée, et subit une campagne de restauration de 1588 à 1620.

    Sous la Révolution, l'église est victime de pillages et de déprédations, et plusieurs ornements et tableaux sont jetés aux flammes. Elle sert ensuite au culte de l'être suprême avant d'être rendue au culte catholique au moment du concordat de 1801. L'église est classée monument historique en 1909[40].

    Couvent des Carmes

    Le cloître du couvent

    Les Carmes s'installent à La Rochefoucauld en 1329. Le couvent des Carmes[41] connaît sa plus grande extension aux XVe et XVIe siècles (agrandissement de bâtiments, école de philosophie et de théologie). Occupé par les huguenots en 1563-1564, le couvent est pillé et saccagé en 1570 et 1572. L'état de ruine subsiste jusqu'au début du XVIIe siècle. Utilisé comme collège aux XIXe et XXe siècles, le couvent subit des remaniements de façades et de nombreux aménagements (cloisonnement, division de l'église en deux niveaux). Le couvent est centré sur le cloître de la fin du XIVe début XVe siècle. L'église du XIVe siècle occupe l'aile sud. Au XVIIe siècle, un bas-côté voûté d'ogives est rajouté au sud. Le clocher (XVe ou XVIe siècle) est une tour polygonale contenant un escalier à vis. Les bâtiments des ailes ouest et est ont été fortement remaniés entre 1883 et 1886. L'aile nord est une construction d'origine romane qui pourrait être une maison antérieure à l'implantation des Carmes. Classé monument historique en 1909[42].

    Église d'Olérat

    L'église d'Olérat

    Cette église qui est dans une propriété privée date du XIIe siècle. Elle est remarquable par sa façade sculptée. Elle est inscrite aux monuments historiques en 1942[43].

    Château de La Rochefoucauld

    Le château vu de l'est

    Par l'élégance de son architecture le château de La Rochefoucauld est considéré comme l'un des plus remarquables de France. On l'appelle la perle de l'Angoumois. Il appartient encore à la famille de La Rochefoucauld, qui l'occupe depuis plus de mille ans.

    Le pont enjambant la Tardoire date du XVe siècle et est inscrit aux monuments historiques depuis 1935[44].

    Personnalités liées à la commune

    Jumelages

    Notes et références

    Notes

    1. Aujourd'hui encore, des habitants disent de façon abrégée La Roche.
    2. En Charente, voir aussi Montbron, « mont de Berulf ».
    3. Au Moyen Âge, les quatre "roches" de l'Angoumois étaient La Rochefoucauld, Rochandry, Rocheraud et La Rochebeaucourt.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

    Références

    1. (oc) Jean Urroz, « Les noms des communes en Charente occitane », (consulté le )
    2. « Les gentilés de Charente », sur habitants.fr, (consulté le ).
    3. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
    4. « La Rochefoucauld, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées.
    5. « La Rochefoucauld, carte géologique interactive » sur Géoportail.
    6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de La Rochefoucauld », sur Infoterre, (consulté le )
    7. Floc'h et al. 1983.
    8. « Cognac, Charente(16), 30m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le )
    9. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 570.
    10. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 55,246
    11. Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, Cartulaire du prieuré Notre-Dame de Barbezieux (1201-1300), , 426 p. (lire en ligne), p. 300
    12. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
    13. Jacques Baudet et Jacques Chauveaud, « Toponymie révolutionnaire en Charente », Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, 4e trimestre 1986, p. 272-278 (lire en ligne [PDF] sur andre.j.balout.free.fr, consulté en )
    14. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
    15. Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 158
    16. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 282-285
    17. André Debord, La société laïque dans les pays de la Charente Xe-XIIe s., Picard, , 585 p. (ISBN 2-7084-0112-2, présentation en ligne), p. 509
    18. Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, volume IV 1868, page 387.
    19. André Debord La société laïque dans les pays de la Charente: Xe – XIIe siècles, Picard, 1984, page 511.
    20. Congrès archéologique de France, Volumes 152 à 153, A. Picard, 1997, page 111.
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    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

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