Raimond de Turenne
Raymond-Louis Roger de Beaufort, vicomte de Turenne, dit Raymond de Turenne (1352-1413), est le fils de Guillaume III Roger, comte de Beaufort et vicomte de Turenne, et d'Aliénor de Comminges. Petit-neveu de Clément VI et du cardinal Hugues Roger, neveu de Grégoire XI et de Nicolas Roger de Beaufort, il fut Capitaine des Armes du Comtat Venaissin, Capitaine pontifical en Italie et se rendit célèbre sous le nom de Fléau de Provence en luttant contre Marie de Blois, comtesse de Provence et les deux antipapes d'Avignon, Clément VII et Benoît XIII.
Pour les articles homonymes, voir Turenne.
Raymond de Turenne | ||
Raymond VIII de Turenne par Girolamo di Benvenuto fresque de l’Ospedale Santa Maria della Scala à Sienne | ||
Surnom | Le Fléau de Provence | |
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Naissance | 1352 Villeneuve-lès-Avignon |
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Décès | 1413 (à 61 ans) |
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Origine | Français | |
Allégeance | Papauté d'Avignon | |
Grade | Capitaine pontifical | |
Années de service | 1368 – 1399 | |
Commandement | Capitaine des Armes du Comtat Venaissin | |
Conflits | Guerre de Cent Ans, Union d'Aix (1382-1387) |
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Faits d'armes | Bataille de Montichiari, chevauchée de Bourbourg |
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Famille | Roger de Beaufort | |
Biographie
Il est le fils de Guillaume III Roger, comte de Beaufort et vicomte de Turenne, et d'Aliénor de Comminges.
Ses premières années
Membre de la noblesse limousine et provençale, Raymond de Turenne est apparenté à deux papes d'Avignon. Il est le petit-neveu de Clément VI et le neveu de Grégoire XI. Époux de Marie de Boulogne, nièce de Jeanne, la seconde épouse de Jean II le Bon, il peut se prévaloir de ses relations avec la cour de France, pour laquelle il se bat en Flandre (chevauchée de Bourbourg), et de celles avec la papauté d'Avignon dont il commande les troupes en Italie (Piémont, Lombardie et guerre contre les Huit Saints de Florence).
Raymond fit ses premières armes, en , contre Bertrand Du Guesclin au siège de Tarascon, à la bataille d’Arles et à Céreste, près d’Apt, où les routiers du Breton écrasèrent l’ost de Provence. Il participa ensuite à la répression des laborieux qui s’étaient révoltés contre les exactions des deux armées[1].
Au retour de sa première campagne d'Italie, où il avait été fait chevalier d'armes devant Cuneo par Amédée VI de Savoie en 1372, il ne semble pas avoir participé à la répression sanglante des Tuchins en Languedoc. Elle fut le fait de son père et de Gantonnet d'Abzac, son futur lieutenant. Par contre, Raymond engagea leurs survivants et les fit combattre contre les soudoyés de Thibaud de Budos qui voulait reprendre son château de Portes.
Les fiefs des Roger de Beaufort
Outre la vicomté de Turenne et Châlus que son père lui remit en usufruit lors de son mariage en octobre 1375, la famille de Raymond de Turenne possède de nombreux fiefs en Provence dont les Baux, Saint-Rémy, Pertuis, Meyrargues, les Pennes, etc. dans les Baronnies : Séderon, Châteauneuf-de-Mazenc, Savasse, et en Languedoc rhodanien : Alès, Anduze, Bagnols-sur-Cèze, Cornillon, Portes-Bertrand, Saint-Étienne-Vallée-Française, etc. En récompense des exploits militaires de son fils en Italie, Guillaume III Roger de Beaufort se vit remettre le , par l'empereur Charles IV de Luxembourg, des fiefs en Toscane dans l'évêché de Chiusi et la juridiction de Cortona[2].
Sa guerre en Provence
Raymond de Turenne, qui fut Capitaine des Armes du Comtat Venaissin et Capitaine pontifical en Italie, reste surtout connu par la guerre et les pillages qu'il entreprit en Provence, dans les Baronnies et en Valdaine, aux portes de Montélimar[3], entre 1389 et 1399, après que la seconde dynastie angevine des comtes de Provence fut revenue sur les donations effectuées par la reine Jeanne. Mais dans sa thèse soutenue à Montréal (Québec), en , Régis Veydarier[4]a démontré pourquoi, en droit féodal, le vicomte ne pouvait qu'entrer en conflit armé avec le pouvoir papal (Clément VII et Benoît XIII) ou comtal (Marie de Blois) qui l'avait spolié.
Ses guerres contre Clément VII
La vie et des actes du terrible vicomte vérifient l’assertion qu’Emmanuel Leroy Ladurie portait sur nos ancêtres du XIVe siècle, pour lesquels, disait-il : «Vivre son destin, c’est tenir son rang et ne pas sortir de sa condition ».
C’est bien ce que fit un personnage de la taille de Turenne en particulier face à son oncle, ce pape d’Avignon, le fameux Clément VII qui inaugura le Grand Schisme dans l’Église catholique et universelle. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le pontife avignonnais était plus enclin, vis-à-vis de son parent, à la provocation qu’à la bénigne mansuétude que sa Sainteté aurait dû naturellement avoir.
Le , Clément VII, profitant de la présence en Flandre de Raymond, avait jugé opportun de retirer à son oncle Marquis de Canillac ses revenus de Grillon pour les attribuer à Giraud d’Adhémar.
Pourtant confronté à une telle personnalité, dont la nature obstinée et la supériorité au combat étaient poussées par l’aiguillon puissant de l’orgueil et de la victoire, Clément VII ne put qu’assister impuissant à ses chevauchées qui firent passer un vent de mort dans tous ses États.
Ses guerres contre Benoît XIII
Benoît XIII, ayant épousé la querelle de son prédécesseur, Turenne continua à tuer, piller et brûler à son seul bénéfice malgré les condamnations émanant du palais des papes d’Avignon. Aucun pontife ne pouvait calmer un exalté de sa trempe avec quelques bulles d’excommunication. Son scepticisme l’avait rendu inébranlable, indifférent et insensible face à de telles menaces.
Ses guerres contre Marie de Blois, comtesse de Provence
Raymond destiné, dès l’enfance, à recueillir l’héritage et les insignes privilèges reçus par les Roger de Beaufort fut aussi l’objet de sollicitations sans pareilles quand la Régente Marie de Blois lui demanda pour son fils cadet Charles du Maine la main de sa fille Antoinette.
Pour ne pas plier le genou devant son gendre, le vicomte, toujours prêt à tenir le rôle et le rang qu’il estimait être les siens, aurait cru faillir en acceptant. Il refusa et préféra faire convoler son unique héritière avec le Jean II Le Meingre, dit Boucicaut, parti proposé par les princes du sang et le roi de France.
Vexée, la prétendante au trône de Naples et au comté de Provence, le mit au ban de ses États ce qui provoqua une brutale réplique de la part de Raymond et de sa mère Aliénor, Dame de Meyrargues[5].
«Raymond de Turenne est de ceux qui portent coutumièrement leur bon droit à la pointe de leurs épées et leurs documents en leurs armes » a fort justement écrit la romancière provençale Marie Mauron.
Le vicomte, l’un des plus hardis capitaines du XIVe siècle, fonça tête baissée pour défendre sa gloire et sa dignité en se trouvant devoir combattre à la fois les troupes pontificales, dont il était encore nominativement le Capitaine, l’armée de Georges de Marle, Sénéchal de Provence, celle du Recteur du Comtat, Odon de Villars, et celle son beau-frère, Louis II de Poitiers, comte de Valentinois.
Un négociateur hors pair
Raymond de Turenne, avec ce sens du moment qu’ont les hommes de grand destin et son extraordinaire aptitude à se saisir de toutes les opportunités, se révéla non seulement un redoutable guerrier mais aussi et surtout un remarquable négociateur pour tout ce qui avait trait à ses propres intérêts. Énergique et vif de repartie, perspicace et actif, ses défis et ses ruses diplomatiques firent autant pour la réputation du vicomte que la destinée dérisoire et étonnante de ce belliciste hors pair. Et son appât du gain découvrit là une manière rapide de s’enrichir.
Le résultat le plus probant de ses négociations fut à l’évidence qu’à chaque fois la papauté ou la régente de Provence lui fournirent assez de subsides pour recruter une nouvelle armée après avoir licencié la précédente.
Le vicomte marie sa fille Antoinette à Boucicaut
Considéré comme Le Fléau de Provence, il restait pourtant particulièrement apprécié par la Cour de France. Les 27 et , lors du séjour du roi à Avignon, Clément VII, qui n’avait que le nom de Raymond de Turenne à la bouche, insista pour que l’armée royale le neutralisât. Les Marmousets, qui avaient leur plan, ne l’entendirent pas de cette oreille et conseillèrent au pape de traiter.
Clément VII apprit alors que, dans ce cas seulement, Charles VI serait prêt à entrer dans Rome pour l’installer sur le trône de saint Pierre. Dans le même temps, le royaume de Naples reviendrait à Louis II d’Anjou, cousin du roi, avec Raymond de Turenne comme Capitaine Général, le comté de Provence devenant l’apanage de Louis II de Bourbon qui nommerait Guillaume Roger de Beaufort sénéchal. Une union entre la seconde maison d’Anjou et les Roger de Beaufort fut même envisagée.
Mais cette union qui avait cessé d’avoir la faveur royale ne se fit point. Le Conseil du Roy préféra opter pour Jean II le Meingre, maréchal Boucicaut. Le , à Abbeville, deux émissaires royaux reçurent des instructions touchant le mariage du maréchal avec Antoinette de Turenne, union à laquelle était favorable son père.
Ces lettres de mission renferment le fameux paragraphe que certains considèrent comme apocryphe : Si nostre Saint Père ou autres disoient que l’on traitait ou eut traité du mariage du frère (Charles de Tarente) dudit roi de Sicile avec ladite fille (Antoinette), qu’il soit répondu que ledit messire Raymond a dit qu’il aimeroit mieux que sa fille fût morte que ce qu’elle fût mariée au frère dudit roi. Car il est trop grand seigneur. Et la veux marier à homme de qui il puisse être servi et qu’il s’en tient être honoré, et non pas à seigneur devant qui lui faudroit agenouiller.
L’union entre Boucicaut et Antoinette de Turenne eut lieu au château des Baux-en-Provence, le , en présence de Raymond de Turenne. En janvier 1394, Guillaume Roger de Beaufort fit savoir à son fils qu’il considérait que sa petite-fille était meschamment mariée à ce Boucicaut a si grant deshoneur et honte de nostre lignage.
Une personnalité hors du commun
Ce rejeton de la souche solide et altière des Roger de Beaufort, tout infatué de son nom et de son lignage, aurait pu laisser couler sa vie, il préféra la vivre. Ce noble insolent, qui avait le plus haut sentiment de sa dignité, se sentit sans doute porteur d’une destinée peu commune et put contempler son destin. Bouffi d’orgueil, sans égard et sans pitié pour le vulgum pecus, toujours prêt à relever le moindre défi, ayant plus de force physique que morale, il trouva partout occasion de guerre.
« Assurément, il était d’humeur belliqueuse et avait l’âme d’un chef. S’il avait employé ses talents naturels d’homme d’action au service d’une noble cause, nul doute que la postérité l’aurait reconnu comme un grand capitaine ; malheureusement, il n’eut pas suffisamment de sagesse et d’intelligence pour comprendre que son entreprise, à longue échéance, était vouée à la faillite » a commenté le Docteur J. M. Marsily, historien de Pertuis, fief des Roger de Beaufort[6].
Mais il est toujours facile d’interpréter une destinée après coup. Il suffit de dire que persuadé dès l’enfance que tout devait céder à ses désirs fougueux, Raymond de Turenne refusa toujours de s’incliner devant l’adversité et que le découragement était un excès qu’il ne connaissait point. Comme il ne croyait pas qu’on pût contrecarrer ses desseins, la moindre résistance enflammait son courroux. Le caractère décidé de cet homme avide de gloire et enclin à la colère, joint à une confiance inébranlable à lui-même, lui ont permis d’assouvir sa soif de possession et de forger à sa guise son devenir.
Pour ce noble assoiffé de désir de vengeance, cette vie de hasard à laquelle son tempérament hardi l’invitait, ne pouvait qu’aboutir sur ces guerres continuelles qui furent pour lui plus qu’un exutoire. Cet amoureux de la gloire se révéla coutumier des plus inconcevables coups d’audaces. Son humeur violente, son esprit fertile en ressources expéditives, son impétuosité et sa bravoure, en firent un chef de guerre cruel aussi sauvage qu’un loup et aussi fort qu’un ours.
Raymond de Turenne, selon la belle expression du poète René Char, « pensait en stratège et agissait en primitif ».
Deux portraits de Raymond de Turenne
César de Nostredame[7] a décrit la fresque du château des Baux sur laquelle était représenté Raymond de Turenne.
« Il étoit de taille pleine et carrée, plutôt grand que petit, avoit des membres forts et robustes, la teste grosse et ronde, le visage plein et gras, le teint couleur de miel et tirant sur la basané, avoit le poil crespé et noir, les sourcils et yeux de mesme, à l'entre-deux des sourcils ayant la chair surenflée et avoit le nez qui tirant sur l'aquilin... Au demeurant ayant l'aspect assez fier et agréable tout ensemble, ressemblant à un homme de bonne et haute maison et qui facilement ne supportoit pas une injustice[8]. »
Si cette fresque n'a pas survécu au démantèlement de la forteresse provençale ordonnée par Richelieu en 1632, sa description est assez précise pour avoir permis d'identifier le Capitaine pontifical représenté deux fois par Benvenuto di Giovanni sur une des fresques de l'Ospedale Santa-Maria della Scala à Sienne. Dans le premier, il fait face à Juan Fernandez de Heredia, le grand maître de l'Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, dans le second, il apparaît casqué au milieu des troupes pontificales et à côté de son oncle Grégoire XI[8].
Si ce dernier portrait, à cause du casque, ne permet pas de voir les correspondances avec la fresque des Baux, il n'en est pas de même du premier qui reproduit tous les traits décrits par l'historien provençal[9].
La fin de sa vie
Contrairement à une légende aussi fausse que tenace, Raymond n'est pas mort noyé dans le Rhône à Tarascon le . Mais il s'installa dans sa vicomté de Turenne où il est connu sous le nom de Raymond VIII.
Nous le retrouvons en effet, le , à Brantes, au pied du Ventoux, lors d’une transaction entre Odon de Villars, époux de sa nièce Alix des Baux, et Philippe de Lévis, leur neveu, qui devait se porter caution vis-à-vis de Raymond dans l’observation de cet accord entre le vicomte, Odon et Alix. En cas de non-respect, ces derniers s’engageaient à payer 50 000 florins à Raymond VIII de Turenne[10].
Le (le 3 des ides de février), Benoît XIII, qui réside alors à Porto-Venere, dans le golfe de Gênes, à la demande du maréchal Boucicaut, gendre du vicomte et gouverneur de la Superbe République pour la France, lève l’excommunication de Raymond de Turenne et lui donne absolution de toutes les censures qu’il avait encourues jusqu’à ce jour tant sous le pontificat de Clément VII que sous le sien. Raymond VIII fit même accepter par le pape qu'Ameil du Breuil, l’archevêque de Tours, fut chargé de l’absoudre. À cette date le vicomte devait se trouver dans son comté de Beaufort-en-Vallée, dépendant de l’archidiocèse de Tours[11].
Enfin, le , Charles VI envoie une lettre à son sénéchal du Limousin au sujet d’une plainte que lui a adressée son amé et feal cousin Raymond de Turenne, comte de Beaufort et d’Alest (Alès), vicomte de Turenne et de Valernes concernant la forteresse de Cazillac qui se trouve au cœur de la vicomté de Turenne et sert de repaire aux ennemis du roi. Charles VI donne raison au vicomte et demande au sénéchal de la faire détruire[12].
Antoinette, fille unique de Raymond VIII, et son gendre Boucicaut, ne se déclarèrent vicomtesse et vicomte de Turenne que le . Raymond de Turenne décéda donc sans doute dans le courant du mois de mars de cette année-là. Par contre, on ne sait toujours pas où ni comment et son lieu d’inhumation reste encore inconnu.
Notes
- Louis d'Anjou, profitant du retour d’Urbain V à Rome, avait voulu annexer militairement le comté de Provence. Pour cette période cf. V. L. Bourrily, Duguesclin et le duc d’Anjou en Provence (1368), Revue Historique, T. 152, 1926, et Histoire de Provence, sous la direction d’É. Baratier, Toulouse, 1976. Les Archives municipales de Carpentras (CC. 154, f° 3) indiquent précisément rebellione quam faciebant laboratores. C’était le nom donné tant aux gens de la campagne, qu’aux journaliers et aux artisans.
- Acte de donation déposé à la Cancelleria Decemvirale (Archivio di Stato, Perugia). Ces fiefs sont ceux de Sarteano, Cetona, Chianciano, Piegaro, Monteleone, Panicale, Paciano, Monticchiello, Camporsevole, Castiglione del Lago. En Toscane, Guillaume III Roger de Beaufort est connu sous le nom de Guglielmo di Beaufort, dit le Villata. Son fils Raymond de Turenne (Raimondo de Turenna) est répertorié parmi les plus illustres compagnons d'aventure au même titre que les deux gendres des Visconti: John Hawkwood et Bernardon de la Salle qui deviendra l'un de ses Capitaines en Provence et en Italie.
- Cf. Baron de Coston, Histoire de Montélimar et des principales familles qui ont habité cette ville, T. 1. Montélimar, 1878.
- Raymond de Turenne: la deuxième maison d'Anjou et la Provence. Étude d'une rébellion nobiliaire à la fin du XIVe siècle. Veydarier explique : Toujours aussi légitime est pour [Raymond de Turenne], malgré le rétrécissement du champ doctrinal et éthique que cela suppose, la guerre privée qu'il mène contre la papauté d'Avignon et le comté de Provence dans la mesure où il la justifie tant sur le plan du droit que sur le plan politique (p. 365).
- «Mais les rébellions de cette sorte, inhérentes au système féodal, ne sont intéressantes qu’en tant qu’elles permettent d’apprécier le degré de solidité de ce système, par le plus ou moins de rapidité et de facilité avec lesquelles elles sont étouffées » expliquait Émile G. Léonard, l’éminent l’historien de la Reine Jeanne et de la première maison d’Anjou.
- J. M. Marsily, Pertuis. Miettes d’Histoire locale par le chanoine H. Trouillet, Marseille, 1951
- César de Nostredame, L’histoire et chronique de Provence, par Cæsar de Nostradamus, gentilhomme provençal, Lyon, 1614.
- Bulletin de la Société Historique de la Corrèze, op. cit., p. 76.
- Bulletin de la Société Historique de la Corrèze, op. cit., p. 77.
- L. Barthélemy, Inventaire chronologique et analytique des chartes de la maison des Baux, Marseille, 1882, (charte no 1692).
- Archives Secrètes du Vatican. Benoît XIII séjourna à Porto-Venere jusqu'au 16 juin 1408.
- Archives Nationales, R2 41, no 69 et vidimus du lundi suivant le 15 octobre 1411.
Bibliographie
- Abbé E. Rose, Raymond de Turenne, Pont-Saint-Esprit : chez Gros frères, 1858 (Lire en ligne).
- L. Bonnement, Mémoires de Bertrand Boysset. Contenant ce qui est arrivé de plus remarquable particulièrement à Arles et en Provence depuis 1372 jusqu’en 1414, Le Musée. Revue arlésienne, historique et littéraire, 1876-1877.
- J. Le Fèvre, Journal de Jean Le Fèvre, évêque de Chartres, chancelier des rois de Sicile Louis Ier et Louis II d’Anjou, T. I (seul paru en 1887), Paris, sur la base du manuscrit de la Bibliothèque Nationale : Ms. fr. 5015 du au .
- N. Valois, Raymond de Turenne et les Papes d'Avignon (1386-1408), Annales du Bulletin de la Société d'Histoire de France, 1889.
- R. Brun, Annales avignonnaises de 1382 à 1410 extraites des Archives Datini, Mémoires de l’Institut historique de Provence, 1935 à 1938.
- P. Ronzy, Le voyage de Grégoire XI ramenant la papauté d’Avignon à Rome (1376-1377), suivi du texte latin et de la traduction française de l’Itenerarium Gregorii XI de Pierre Amielh, Publications de l’Institut français de Florence, 1952.
- R. Veydarier, Raymond de Turenne dans l'historiographie provençale : une mythe national ? dans Évènement, identité et histoire (Cl. Dolan), Sillery, 1991.
- Jean-Pierre Saltarelli, Les véritables portraits de Clément VI, Grégoire XI et des Roger de Beaufort, vicomtes de Turenne, Bulletin de la Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze, T. 128, 2006.
- Jean-Pierre Saltarelli, La campagne d'Italie de Raymond de Turenne (1372-1373), Bulletin de la Société scientifique, historique et archéologique de la Corèze, T. 130, 2008.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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