Rayol-Canadel-sur-Mer

Le Rayol-Canadel-sur-Mer est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La commune se compose de trois entités distinctes : d'ouest en est, Pramousquier (à cheval sur le Lavandou), le Canadel et le Rayol.

Le Rayol-Canadel-sur-Mer

Vue générale du Rayol depuis la Voie Verte, ancienne voie ferroviaire. À droite de la photographie, le Domaine du Rayol et la pointe du Figuier.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Draguignan
Intercommunalité Communauté de communes du Golfe de Saint-Tropez
Maire
Mandat
Jean Plenat
2020-2026
Code postal 83820
Code commune 83152
Démographie
Gentilé Rayolais-Canadéliens (Pramousquetaires pour Pramousquier - peu usité)
Population
municipale
667 hab. (2019 )
Densité 98 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 09′ 34″ nord, 6° 27′ 45″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 494 m
Superficie 6,83 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Bormes-les-Mimosas-Le Lavandou
Élections
Départementales Canton de La Crau
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Le Rayol-Canadel-sur-Mer
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Le Rayol-Canadel-sur-Mer
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Le Rayol-Canadel-sur-Mer
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Le Rayol-Canadel-sur-Mer
Liens
Site web http://www.rayol-canadel.fr/

    Pour les articles homonymes, voir Rayol (homonymie).

    Le Rayol-Canadel fait partie de la communauté de communes du golfe de Saint-Tropez.

    Géographie

    Localisation

    Le Rayol-Canadel se situe en Provence-Alpes-Côte d'Azur, au sud du département du Var. La commune se trouve le long de la route départementale côtière 559, axe est-ouest entre Marseille et Roquebrune-Cap-Martin.

    Par distance orthodromique :

    • à l'échelle nationale, le Rayol-Canadel est distant de 709 kilomètres de Paris, de 610 kilomètres de Strasbourg et de 317 kilomètres de Lyon[1] ;
    • à l'échelle régionale (PACA), le Rayol-Canadel est situé à 89 kilomètres à l'est de Marseille, préfecture des Bouches-du-Rhône, 87,5 kilomètres au sud-ouest de Nice, préfecture des Alpes-Maritimes, 159 kilomètres au sud de Gap, préfecture des Hautes-Alpes, 160 kilomètres au sud-est de Avignon, préfecture de Vaucluse, et à 100 kilomètres au sud-ouest de la principauté de Monaco[1] ;
    • à l'échelle départementale, le Rayol-Canadel se trouve à 45 kilomètres à l'est de Toulon, préfecture du Var, 18 kilomètres au sud-ouest de Saint-Tropez et à 42 kilomètres au sud de Draguignan[1].

    Communes limitrophes

    Le Rayol-Canadel est limitrophe de trois communes, toutes situées dans le département du Var. Ces localités sont réparties géographiquement de la manière suivante :

    Communes limitrophes de Le Rayol-Canadel
    La Môle
    Le Lavandou Cavalaire-sur-Mer

    Face au Rayol-Canadel, au sud, se trouvent les Îles d'Or (île du Levant, île de Port-Cros, île de Bagaud) de la commune d'Hyères.

    Géologie et relief

    Le Drapeau est le point culminant de la commune (315,6 m).

    Le point culminant de la commune s'élève à 315,6 m et se nomme le « Drapeau », du fait de la présence d'un drapeau métallique faisant également office de girouette. Deux chemins permettent d'y accéder : des escaliers, les Degrés de la Mer, ou la piste forestière entre le col de l'Étoile et le col du Canadel.

    Sismicité

    • Commune située dans une zone de sismicité 2 faible[2],[3].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau traversant la commune[4],[5] :

    • Ruisseaux de Carian, de Fenouillet, de Malatra et de Pramousquier.

    Voies routières

    L'ancienne route nationale 559 traverse la commune d'ouest en est, reliant les trois quartiers principaux, dont les deux villages du Canadel et du Rayol et permet aussi de relier la commune au Lavandou à l'ouest, et à Cavalaire à l'est.

    La route départementale n° 27 s'en détache au Canadel pour aller serpenter sur ses hauteurs, rejoindre la route des crêtes au col du Canadel, point culminant de la route et limite nord de la commune, puis redescendre par une série de lacets étroits, rejoindre La Môle à la sortie est du village, rencontrant l'ancienne route nationale 98. C'est à cet endroit que se trouve d'ailleurs l'aéroport de La Môle - Saint-Tropez.

    La route, étroite et sinueuse, présente un tracé difficile et est limitée aux véhicules de moins de 7,5 tonnes et 8 mètres de long, car les croisements sont difficiles et les ravins présents quasi tout le long entre le parc d'attractions Niagara et le col du Canadel.

    Voie Verte

    La plateforme de l'ancienne voie de chemins de fer de Provence (Train des Pignes) est en grande partie utilisée sur la commune comme piste cyclable en site propre. Elle constitue un tronçon de la voie cyclable de Toulon à Saint-Raphaël par le littoral.

    Transports en commun

    • Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur

    Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou !. Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![6].

    La commune est desservie par le réseau Varlib (lignes 746-7801-7803-7821-8814-8844-8730). Elle était auparavant desservie par la ligne 103 du réseau départemental avant 2009. Elle fut aussi desservie par la ligne des chemins de fer de Provence desservant le littoral varois entre Hyères et Saint-Raphaël, par les haltes du Canadel (à l'emplacement actuel de la chapelle) et du Rayol (un peu en contrebas de l'office de tourisme).

    Transports aériens

    Urbanisme

    Typologie

    Le Rayol-Canadel-sur-Mer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bormes-les-Mimosas-Le Lavandou, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[10] et 14 798 habitants en 2017, dont elle est une des communes[11],[12].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[13]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[14],[15].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (55,4 %), zones urbanisées (36,6 %), forêts (6,3 %), eaux maritimes (1,8 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].

    Toponymie

    Étymologie

    L'origine toponymique de la commune se retrouve dans le provençal raiòu signifiant « ruisseau » et dans le préfixe pré-indoeuropéen can- évoquant l'idée de hauteur.

    Usage du déterminant

    La situation de la commune est curieuse, car très officiellement, le nom est Rayol-Canadel-sur-Mer, or dans les faits, et avant même la création de la commune en 1949, l'usage a toujours été de dire Le Rayol-Canadel-sur-Mer. La mairie elle-même emploie le déterminant dans son courrier officiel ou lors de diverses manifestations.

    Ainsi, comme de nombreuses communes dotées d'un déterminant masculin dans leur nom (Le Cannet, Le Lavandou, Le Touquet-Paris-Plage, etc.), l'usage consiste à considérer ce premier comme tel grammaticalement et non comme une partie intangible du nom. De ce fait, il est correct de parler de la plage « du Rayol », et non de la plage « de Rayol ». De même pour le fait de se rendre « au Rayol » plutôt que « à Rayol » ou « à Le Rayol ».

    Histoire

    Entrée, côté Rayol, de l'ancien tunnel ferroviaire de Malpagne entre le Rayol et le Canadel.
    Stèle des Commandos d'Afrique, plage du Canadel.

    Sur le cadastre de 1808, consultable auprès des archives du conseil général du Var, le territoire du Rayol-Canadel est une forêt de chênes-lièges et de bruyères, ne comportant que quelques cabanes de bergers ou d'exploitants de liège (démasclage). Ce n'est que vers 1925 que fut créée la station balnéaire et climatique du Rayol-Canadel par la « Compagnie d'entreprises immobilières pour l'aménagement et l'extension des villes » sur 300 hectares des versants sud des collines de front de mer de la commune de La Môle.

    Cette création a été facilitée par la ligne des Chemins de fer de Provence créée en 1889 et reliant Saint-Raphaël à Hyères. D'importants travaux d'aménagement furent entrepris : 35 km de voies, des escaliers, des jardins publics, plusieurs hôtels, la pergola du Patec, une jetée de la plage, le tout organisé autour d'un « village provençal ». La commune du Rayol-Canadel a été finalement constituée le 30 août 1949 par une scission de la commune de La Môle, prenant acte des divergences d'intérêts entre la commune de La Môle, à tradition plutôt agricole à l'époque, et ceux du Rayol-Canadel résolument orientés vers le tourisme.

    Le 14-, les plages de la commune servirent à l'opération Anvil Dragoon lors du débarquement de Provence. La première vague de Commandos d'Afrique devait débarquer sur la plage du Rayol (facilement repérable grâce au grand escalier qui dessert la plage est) mais débarqua finalement, à la suite d'une erreur de navigation, sur la plage du Canadel. Deux stèles commémoratives ont été érigées au Canadel : la « Borne no 1 » et la « Stèle des Commandos d'Afrique ». Plusieurs rues de la commune portent le nom de militaires ou de corps ayant participé à la libération (Colonel-Bouvet, Commandant-Rigaud, Capitaine-Thorel, Commandos-d'Afrique, des Américains, etc.). La journée de commémoration du 15 août est souvent l'occasion de défilés de véhicules militaires d'époque.

    La station prend finalement son plein essor dans les années d'après-guerre. Son caractère calme et familial en fait une destination de vacances très appréciée. Dans les années 1970-1980, les plages, le club de tennis tenu par la famille Auray sont des lieux où les vacanciers se retrouvent. Des personnalités peuvent y passer leurs vacances loin de l'agitation des médias, comme Sacha Distel, Christian Lopez ou Jacques Loussier, tout en appréciant néanmoins sa proximité avec Saint-Tropez.

    Grâce au respect du plan d'origine du lotissement des années 1920 et aux règles d'urbanisme de l'époque, et malgré quelques excès, la commune du Rayol-Canadel est aujourd'hui une des zones du littoral méditerranéen français les plus préservées. Le grand domaine Courmes, puis Potez est devenu depuis le début des années 1990 propriété du Conservatoire du littoral. Il est aujourd'hui connu sous le nom de Domaine du Rayol.

    Néanmoins, et principalement à cause de l'envolée des prix de l'immobilier et du vieillissement de la population partiellement consécutif, le Rayol-Canadel est la commune du département du Var ayant perdu, en proportion, le plus de population entre les deux derniers recensements (1999-2006 : -17 %).

    Politique et administration

    Pour mémoire, la commune du Rayol-Canadel est créée en 1949.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1949 1959 Michel Goy    
    mars 1959 juin 1995 Étienne Gola RPR[18]  
    juin 1995 mars 2001 Henry-Paul Goy    
    mars 2001 mars 2014 Anne-Marie Coumarianos DVD  
    mars 2014 en cours Jean Plenat SE Retraité

    Jumelage

    Sous la municipalité de Jean Plénat, le Rayol-Canadel s'est jumelé avec la commune balnéaire allemande de Strande.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1954. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].

    En 2019, la commune comptait 667 habitants[Note 2], en diminution de 6,97 % par rapport à 2013 (Var : +4,68 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006
    368456613846868871700508583
    2010 2015 2019 - - - - - -
    727721667------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Toutefois, les recensements démographiques ne rendent pas compte d'un phénomène très particulier lié au statut de station balnéaire : l'arrivée massive lors des périodes de vacances, notamment en juillet et en août, de vacanciers. La commune ne comporte aucun camping et peu d'hôtels, mais de très nombreuses résidences secondaires. Ainsi, les estimations municipales considèrent que la population estivale de la commune est d'environ 5 000 personnes. Cet important « gonflement » de la population, sur l'ensemble du littoral d'ailleurs, a des conséquences très concrètes sur le volume des eaux usées à traiter par exemple. Elle explique aussi la diversité et l'importance du nombre de commerces pour de petites communes (Le Rayol bénéficie d'un cabinet médical, d'une pharmacie, de restaurants, de deux boulangeries, d'un tabac-presse, d'une boucherie, d'un peintre en bâtiment, d'un plombier, etc.) dont la survie économique ne pourrait se faire sans l'important marché économique que représentent les « estivants ».

    D'un point de vue sociologique, seuls les « hivernants » (ceux qui passent l'hiver au Rayol-Canadel, et donc par extension qui y résident à l'année) sont considérés localement comme de « vrais » Rayolais-Canadéliens, quand bien même certains « estivants » passent depuis des décennies plusieurs mois par an dans la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    • Église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus (Marcel Guesnot, architecte), tout début des années 1930, au Rayol.
    • Chapelle Notre-Dame du Rosaire, au Canadel (Delrue, architecte). Érigée en 1962 à l'emplacement de la petite gare-halte du Canadel. Des plaques commémoratives en marbre à l'intérieur rappellent les Commandos d'Afrique et la reconnaissance de la commune pour avoir été préservée des très violents incendies de forêts d'août 1965. Une grande peinture murale, signée de Wolf, orne le chœur depuis 1981.

    Patrimoine civil et militaire

    • Monuments et stèles à la mémoire des Commandos d'Afrique, débarqués dans la nuit du 14 au 15 août 1944[23],[24],[25].
    • Nécropole nationale du Rayol-Canadel-sur-Mer[26].
    • Pergola ronde du Patec et grand escalier fleuri (les Degrés), inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [27]. Cet ensemble a été restauré durant les années 2000. À noter que Germont[28] et certains articles dans des revues touristiques qualifient la pergola du Patec d'ancienne aire de battage de grains, ce qui est un non-sens historique (la pergola et les escaliers du centre résultent d'une création balnéaire de la fin des années 1920) et géographique (une telle aire de battage n'aurait pu s'expliquer que par des champs de céréales, qui n'ont jamais existé dans la commune).
    • Les Degrés de la Mer puis Degrés du Centre, escalier qui relie la plage ouest du Rayol au « Drapeau », point culminant de la commune à 315,6 m. Si les premières portions sont totalement maçonnées, une partie supérieure de l'escalier était en rondins de bois. Des campagnes de restauration successives au cours des années 2010 ont permis de restituer récemment cet ensemble jusqu'au sommet où est installé un drapeau métallique. En 2017, de nouvelles campagnes ont créé des marches maçonnées dans les derniers tronçons du parcours, au plus près de la piste forestière.
    • Grand escalier d'accès de la plage est du Rayol. Il devait servir de point de repère pour le Débarquement de Provence.
    • Tour sarrazine, aussi appelée Tour des Sarrazins ou encore Tour Malpagne ou Tour Malpeigne[29] Ruines privées. Ne se visite pas mais elles sont visibles toutefois depuis la mer. La tradition, renforcée par la domiciliation (chemin de la tour des Sarrazins) fait remonter ces ruines, comme la plupart des constructions anciennes non datées dans les Maures, à l'époque des Sarrazins. En réalité, aucune étude scientifique et archéologique n'ayant été menée, il est difficile de se prononcer. Les archives les plus anciennes la mentionnant datent de 1714.

    Patrimoine naturel

    Point de vue remarquable

    • Col du Canadel, sur la route de la Môle. Superbe panorama sur la mer et les Îles d'Hyères.
    • Vallon du Fenouillet.

    Personnalités liées à la commune

    • Adolphe Clément-Bayard (1855-1928), industriel français qui possédait une propriété à l'est du Rayol, près du Dattier. Voisin de la propriété Courmes. Une avenue de la commune porte son nom.
    • Henri Royce (1863-1933), mécanicien anglais, pionnier de l'histoire de l'automobile et cofondateur de la marque automobile Rolls-Royce, qui a séjourné plusieurs hivers de 1911 à 1931 au Canadel avec ses équipes d'ingénieurs et de mécaniciens. Deux plaques sont apposées au Canadel en sa mémoire, près de son ancienne propriété et dans le patio de la mairie.
    • Charles Koechlin (1867-1950), compositeur français ayant résidé dans la commune. Il meurt au Canadel le , dans la villa qu'il avait fait construire en 1914 sur ses propres plans. Son nom a été donné à une voie communale.
    • Charles Sarazin (1873-1950), architecte français actif à Paris, qui se prit de passion pour le Canadel au début du XXe siècle. Il construisit pour lui, sa famille et divers commanditaires privés, plusieurs villas. Sarazin a permis, à terme, la création du cimetière communal ou l'adduction d'eau potable dans la commune. Une avenue porte son nom.
    • Paul Goy (1883-1964), médecin et poète français qui y vécut de 1952 à sa mort, dans sa villa Mirabel. Plusieurs de ses poèmes témoignent de ses impressions méridionales, de la beauté et de la magie du site.
    • Henry Potez (1891-1981), ingénieur aéronautique français qui séjourna au Rayol pendant la Seconde Guerre mondiale dans le grand domaine racheté à Mme Courmes en (aujourd'hui Domaine du Rayol, propriété du Conservatoire du littoral). Il y amena son équipe de direction (dont Abel Chirac, père du futur président Jacques Chirac) et y employa dès 1942 Michel Goy (1914-1983), premier maire de la commune en 1949, en tant que régisseur et Étienne Gola, deuxième maire de la commune comme jardinier.
    • Eugène Reuchsel (1900-1988), pianiste et organiste-compositeur français. Il possédait une villa au Rayol (Crocknotes) dans laquelle il séjournait lorsqu'il n'était pas en tournée de concerts. Grand interprète de Chopin et de Liszt, il a laissé une importante discographie et repose au cimetière communal. La commune a honoré sa mémoire en donnant le nom d'Eugène-Reuchsel à une avenue du Rayol en 1988[31].
    • Édouard Georges Mac-Avoy (1905-1991), peintre français fréquentant le Rayol dès 1937 et qui y possédait une maison (Babou). Une avenue de la commune porte son nom depuis 1993.
    • Pierre-André de Wisches (1909-1997), peintre français et créateur du subconscientisme au milieu des années 1960 ; mouvement pictural dont il est le seul adepte et qu'il qualifiait lui-même d'« abstrait figuratif », a souvent séjourné dans la commune entre 1950 et 1997. Selon Sam Aberg, il figure dans le monde de l'art comme un visionnaire du XXe siècle[32]. Pour marquer son attachement à la commune, le peintre a offert une grande toile à la municipalité à la fin des années 1970. Elle orne actuellement le bureau du maire. Il est inhumé au cimetière communal.
    • Jacques Lerebourg (1932-2022), sculpteur sur acier. Habita la villa Ananda.
    • Jacques Chirac (1932-2019), homme d'état français, homme politique et ancien président de la République française, y séjourna avec ses parents pendant la Seconde Guerre mondiale. Il y fit plusieurs visites officielles, notamment en 1978 et en 1995.
    • Sacha Distel (1933-2004), chanteur, guitariste de jazz et compositeur français qui séjourna très souvent dans la villa de sa belle-famille. Il y est mort le et y repose. Une rue a été nommée en sa mémoire.

    Héraldique

    Les armoiries de Rayol-Canadel-sur-Mer, créées en 1956, se blasonnent ainsi :

    D'azur au soleil d'or mouvant de la pointe, à douze rayons convergeant vers la pointe et s'élargissant vers le chef, au croissant de gueules brochant sur les rayons, figurant la coque d'une nef contournée avec une voile du même chargée d'une étoile d'or ; au chef cousu de sinople chargé de trois écureuils accroupis d'or et tenant une pomme de pin du même.


    Il s'agit d'armes parlantes : « L'Azur formant le fond rappelle le ciel et la mer toujours bleue de notre littoral […] Le soleil dans sa gloire indique le caractère subtropical de notre station. La barque à voile latine a été prélevée sur l'écusson des Commandos d'Afrique et atteste que le Rayol a eu le privilège d'être le premier lambeau de terre de Provence à être libérée par les Commandos d'Afrique dans la nuit du 14 au . Le chef cousu […] souligne l'importance et la qualité de nos forêts couronnant la bande littorale. Les trois écureuils par leur grâce et leur dynamisme symbolisent les trois agglomérations de la commune : le Rayol, le Canadel, Pramousquier[33]. »

    Le blason est sommé d'une couronne murale et encadré, à dextre, d'un rameau de pin aux aiguilles de sinople et aux pommes de sable, et à senestre, d'un rameau de mimosa aux feuilles de sinople et aux fleurs d'or. La devise de la commune est « Bene accipere ad revertendum semper » (« Bien accueillir pour retenir toujours »).

    Ces armoiries ont été déposées à l'Armorial de France le .

    Cinéma

    Plusieurs films ont choisi la commune pour décor :


    Activités sportives et balnéaires

    • Chaque année, aux alentours du , une course à la nage est organisée entre l’extrémité ouest de plage du Rayol et l’extrémité est de la plage du Canadel (environ 1,2 kilomètre). Créée et organisée à l'origine par les plagistes, la course est depuis 2014 gérée par le Comité des Fêtes municipal.
    Ces dernières années, environ 120 nageurs y participent. En fonction du vent, des vagues, etc., les meilleurs, licenciés professionnels au demeurant, mettent à peu près 13 minutes. Le gros des troupes arrive entre 20 et 30 minutes. L'esprit est bon enfant, et nombreux sont ceux à y participer en famille.
    • Concours de châteaux de sable. Longtemps organisé au Rayol, il se déroule depuis le début des années 2010 au Canadel.
    Panorama sur la plage de Canadel.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Calcul de la distance entre Nancy et les grandes villes », sur lion 1906 (consulté le ).
    2. Didacticiel de la réglementation parasismique
    3. Risque sismique sur la commune
    4. Géographie > Hydrographie
    5. Agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse
    6. Réseau régional de transports en commun
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Unité urbaine 2020 de Bormes-les-Mimosas-Le Lavandou », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    11. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    14. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    18. Candidat sur la liste RPR lors des élections régionales de 1986.
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    23. Notice no IA83000849, base Mérimée, ministère français de la Culture Monument commémorant le débarquement des Commandos d'Afrique en 1944
    24. Notice no IA83000884, base Mérimée, ministère français de la Culture Monument à la mémoire des morts des Commandos d'Afrique
    25. Notice no IA83000844, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    26. Cimetière aménagé pour les membres du Commando Texier. L'aménagement actuel date de 1974.
    27. Notice no PA00081786, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    28. Jean-Daniel de Germont, Le Rayol - Le Canadel, éd. Equinoxe, 1999, p. 46.
    29. Jean-Daniel de Germont, Le Rayol - Le Canadel, éd. Equinoxe, 1999, pp. 20-21.
    30. Notice no IA83000420, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    31. Jean-Daniel de Germont, Le Rayol - Le Canadel, éd. Equinoxe, 1999, p. 105.
    32. Sam Aberg, P A de Wisches génie visionnaire de l'art, Éditions Renaissance (Canada)
    33. Rayol Canadel sur mer, "Le bonheur préservé", brochure de l'Office du Tourisme du Rayol-Canadel, édition 2017, p. 58.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Docteur André Donnadieu, La Côte des Maures, de Toulon au golfe de Fréjus, Ses Calanques, Ses Forêts, Ses Iles d'Or, Paris : Berger-Levrault, 1932, pp. 113-115.
    • Hélène Auclair, Le Rayol-Canadel autrefois, Aubagne : imp. Louis Lartigot, 1992, 31 p.
    • Jean-Daniel de Germont, Le Rayol - Le Canadel, éd. Equinoxe, 1999, 155 p.
    • « Ce jour-là: 15 août 1944 : le débarquement de Provence », par Jacques Robichon, éditions Robert Laffon, 1962.
    • L'association « La Draye du Patec » (18, avenue du Commandant-Rigaud - 83820 Le Rayol-Canadel) a publié deux livres consacrés à l'histoire du village :
      • Premier Cahier : Françoise Viala, Le Rayol-Canadel - Origines d'une station balnéaire sur la corniche des Maures, 2011, 104 p.
      • Deuxième Cahier : Françoise Viala et Pierryl Peytavi, Villas et paysages de la corniche des Maures, 2013, 239 p.

    Articles connexes

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