Reitoru
Reitoru ou Te Pirehi[2], est un atoll situé dans l'archipel des Tuamotu en Polynésie française. Il fait administrativement partie de la commune de Hikueru.
Reitoru | |||
Géographie | |||
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Pays | France | ||
Archipel | Tuamotu | ||
Localisation | Océan Pacifique | ||
Coordonnées | 17° 51′ 33″ S, 143° 04′ 32″ O | ||
Superficie | 1,4 km2 | ||
Géologie | Atoll | ||
Administration | |||
Collectivité d'outre-mer | Polynésie française | ||
District | Tuamotu | ||
Commune | Hikueru | ||
Démographie | |||
Population | Aucun habitant (2017[1]) | ||
Autres informations | |||
Découverte | 1768 | ||
Fuseau horaire | UTC-10 | ||
Géolocalisation sur la carte : îles Tuamotu
Géolocalisation sur la carte : Polynésie française
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Atolls en France | |||
Géographie
Reitoru est situé à 50 km au sud-ouest de Hikueru, qui est l'atoll le plus proche et auquel il est administrativement rattaché, et à 640 km à l'est de Tahiti. C'est un atoll de forme ovale de 5 km de longueur et 3 km de largeur maximales, pour une surface de terres émergées de 1,4 km2. Son petit lagon fermé de 6 km2 est dépourvu de passe navigable mais il existe deux petits passages à l'est de faible profondeur.
L'atoll est habité de manière irrégulière par un petit groupe d'une dizaine de personnes pratiquant la perliculture et la récolte de la coprah. Il n'est cependant pas officiellement habité de manière permanente en 2017[1].
Histoire
La première mention de l'atoll aurait été faite par l'explorateur français Louis Antoine de Bougainville en 1768[3]. Cependant, il est suivi l'année suivante par James Cook qui aborde l'atoll le sans le nommer[4]. C'est ensuite le navigateur Edward Belcher qui en fait la visite à deux reprises le et le et lui donne le nom de Bird Island en raison des importantes populations d'oiseaux présentes[2],[4].
En 1906, l'atoll est ravagé par un cyclone qui décape sa couverture végétale[5].
Flore et faune
Parmi les espèces aviaires observées sur l'île se trouvent deux genres de frégates, Fregata minor et Fregata ariel, des pétrels Pterodroma ultima[6], ainsi que des chevaliers des Tuamotu (Prosobonia cancellata).
Notes et références
- Répartition de la population de la Polynésie française par île en 2017, Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), consulté le 27 février 2019.
- (en) J.L. Young, Names of the Paumotu Islands, with the Old Names So Far As They Are Known, The Journal of the Polynesian Society, vol. 8, no 4, décembre 1899, pp. 264-8.
- Tahiti et ses archipels par Pierre-Yves Toullelan, éditions Karthala, 1991, (ISBN 2-86537-291-X), p. 61.
- Jacques Bonvallot, Les Atolls des Tuamotu, éditions de l'IRD, 1994, (ISBN 9782709911757), pp. 275-282.
- Pacific Islands: Eastern Pacific, in Pacific Islands, 1943, vol. 2, p. 218, éd. Naval Intelligence Division.
- [PDF] (en) Pelagic seabird surveys in the Tuanotu and Gambier Archipelagos, french polynesia Vanderwerf et al., Marine Ornithology (2006) 34: 65–70.
Liens externes
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