Relations entre la France et le Maroc

Cet article traite des relations entre la France et le Maroc. La France a une ambassade à Rabat tandis que le Maroc a une ambassade à Paris.

Relations entre la France et le Maroc

Maroc France
Ambassades
Ambassade du Maroc en France
  Ambassadeur Chakib Benmoussa
  Adresse 5, rue Le Tasse
75016 Paris
  Site web http://www.amb-maroc.fr
Ambassade de France au Maroc
  Ambassadeur Hèlène Le Gal
  Adresse 3, rue Sahnoun
10000 Rabat
  Site web http://ma.ambafrance.org
Rencontres sportives
Football 5


Fontaine à Aix-les-Bains rappelant les négociations pour l'indépendance du Maroc.

Les relations franco-marocaines sont anciennes en effet certaines sources historiques parlent même de l’arrivée d’une ambassade des Idrissides au palais de Charlemagne[1].

Premiers échanges

À la suite de l'invasion de l'Espagne depuis la côte du Maroc par le commandant berbère Tariq ibn Ziyad en 711, au cours du VIIIe siècle, les armées musulmanes ont envahi le sud de la France, jusqu'à Poitiers et la vallée du Rhône jusqu'à Avignon, Lyon, Autun jusqu'au tournant de la bataille de Tours en 732.

L'empire Almoravides dans sa plus grande extension.

La France et devenu à nouveau menacée par la proximité de l'Empire Almoravides qui depuis Marrakech est en expansion aux XIe et XIIe siècles.

La dynastie des Saadiens ou Zaydanides (1509-1649, ou 1554-1636) est aussi l'époque des Échelles de Barbarie (comptoirs commerciaux européens en terre d'islam (en Afrique du Nord)), dont Salé, Safi, Mogador, Agadir et Fès sont parmi les principales au Maroc.

Les consuls et les médecins (1577-1600)

Ahmad al-Mansour (1549-1603) sultan du Maroc a eu plusieurs médecins français à sa cour.

En 1402, l'aventurier français Jean de Béthencourt a quitté La Rochelle et a navigué le long de la côte du Maroc pour conquérir les îles Canaries. Au XVIe siècle, l'alliance franco-ottomane entre François Ier et Suleiman le Magnifique a permis de nombreux contacts entre commerçants français et pays sous influence ottomane. En 1533, François Ier a envoyé en tant qu'ambassadeur au Maroc, le colonel Pierre de Piton. Dans une lettre à François Ier datée du , le sultan Wattassides de Fès, Abu al-Abbas Ahmad ben Muhammad, a accueilli les ouvertures françaises et a accordé la liberté de livraison et la protection des commerçants français. La France a commencé à envoyer des navires au Maroc en 1555, sous le règne de Henri II, fils de François Ier. En 1577, Henri III, crée un consul à Fès, au Maroc, en envoyant Guillaume Bérard, la France était le premier pays européen à le faire. Guillaume Bérard était médecin de profession, il avait sauvé la vie du prince marocain Abu Marwan Abd al-Malik, lors d'une épidémie à Istanbul. Quand il s'empara du trône marocain, Abu Marwan Abd al-Malik a souhaité retenir Guillaume Bérard à son service, mais Bérard fut remplacé par Arnoult de Lisle et Étienne Hubert d'Orléans à la double position de médecin et représentant de la France auprès du Sultan. Ces contacts se sont poursuivis sous le successeur d'Abu Marwan Abd al-Malik, Ahmad al-Mansur. Ce fut aussi un moment où l'Angleterre essayait d'établir des relations amicales, en vue d'une alliance anglo-marocaine, avec la visite d'Edmund Hogan à Abu Marwan Abd al-Malik en 1577.

Les missions marocaines en France

La première mission marocaine en France et celle d'Ahmad ibn Qasim Al-Hajarī en 1610-11, envoyée en Europe par le sultan marocain pour obtenir réparation contre les mauvais traitements infligés aux Morisques. Peu de temps après, Ahmed el-Guezouli a visité la France en 1612-1613. Il a d'abord été avec Nasser Carta aux Pays-Bas, d'ou il a obtenu l'intercession des États généraux des Provinces-Unies pour une visite en France; Puis en France il s'efforçait d'obtenir la restitution de la bibliothèque de Moulay Zidane, qui avait été prise par Jean Philippe de Castelane.

Expéditions d'Isaac de Razilly (1619-1631)

Mogador a été exploré par Isaac de Razilly.

Isaac de Razilly, accompagné de Claude du Mas, a déjà navigué au Maroc en 1619, sous les ordres de Louis XIII qui envisageait une entreprise coloniale au Maroc. Il a pu reconnaître la côte jusqu'à Mogador. Ils sont retournés en France accompagnés d'un envoyé à la personne du caid Sidi Farès, dont la mission était de ramener les livres de Moulay Zidan. En 1624, Isaac de Razilly a été chargé d'une ambassade dans le port pirate de Salé au Maroc afin de résoudre de nouveau l'affaire de la bibliothèque de Moulay Zidan. Il a été emprisonné et mis sous la chaîne avant d'être relâché, bien qu'il ait dû laisser derrière lui plusieurs captifs chrétiens . La mission de Razilly était accompagnée par les premiers Frères mineurs capucins à s'établir au Maroc.

Armand Jean du Plessis de Richelieu et François Leclerc du Tremblay tentaient d'établir une politique coloniale, Razilly leur a suggéré d'occuper Mogador en 1626. L'objectif était de créer une base contre le sultan de Marrakech et d'asphyxier le port de Safi. Il partit pour Salé le avec une flotte composée des navires Licorne, Saint-Louis, Griffon, Catherine, Hambourg, Sainte-Anne, Saint-Jean. Il a bombardé la ville de Salé et a détruit 3 navires corsaires, puis a envoyé le Griffon sous Treillebois à Mogador. Les hommes de Razilly ont vu la forteresse de Castelo Real à Mogador et ontsont descendu avec 100 hommes du bois et des fournitures sur l'île de Mogador, avec l'accord de Richelieu. Au bout de quelques jours, le Griffon regroupa les colons et partit pour rejoindre la flotte à Salé. En 1630, Razilly a pu négocier l'achat d'esclaves français auprès des Marocains. Il rentre de nouveau au Maroc en 1631 et participe à la négociation du traité franco-marocain de 1631 avec l'aide des descendants de Samuel Pallache. Le traité donne à la France un traitement préférentiel, connu sous le nom de capitulation: tarifs préférentiels, établissement d'un consulat et liberté de religion pour les sujets français.

Alliances

Mohammad Temim, ambassadeur du Maroc a la Comedie italienne, 1682, par Antoine Coypel.

Premières ambassades

Dès le XVIIe siècle, Moulay Ismaïl, qui cherchait des alliés contre l'Espagne, avait d'excellentes relations avec Louis XIV. Il a envoyé à la cour du roi-soleil l'ambassadeur Mohammad Temim en 1682. Il y avait une coopération dans plusieurs domaines. Les officiers français ont formé l'armée marocaine et ont conseillé les Marocains dans la construction des travaux publics. Les consuls français au Maroc ont été assignés, tels que Jean-Baptiste Estelle. L'ambassadeur de France François Pidou de Saint-Olon a été envoyé par Louis XIV à Moulay Ismael en 1693 (Relation de l'Empire du Maroc [2], 1695). L'ambassadeur du Maroc Abdellah Benaïcha a également visité Paris en 1699.

Collaboration

Après la fin de la guerre de sept ans, la France a attiré l'attention sur les pirates de Barbaresque, en particulier ceux du Maroc, qui ont profité du conflit pour attaquer le transport maritime de l'Ouest. La flotte française a échoué dans l'expédition de Larache en 1765. Certains contacts se sont poursuivis au cours du XVIIIe siècle comme lorsque l'ingénieur français Théodore Cornut a conçu le nouveau port d'Essaouira pour le roi Mohammed ben Abdallah à partir de 1760. En 1767, la France a établi un traité avec le Maroc qui lui a accordé sa protection consulaire et diplomatique. Ce traité et devenu un modèle pour d'autres puissances européennes pour les années suivantes. En 1777, Mohammed ben Abdallah envoya une ambassade à Louis XVI, dirigé par Tahar Fennich et Haj Abdallah. L'ambassade a présenté comme présents 20 esclaves français précédemment capturés en Provence par les pirates de Salé, ainsi que 6 magnifiques chevaux. Les deux ambassadeurs sont restés en France pendant 6 mois. Une autre ambassade marocaine en France en 1781 a été envoyée, mais n'a pas été reconnue sous prétexte que le titre de roi de France n'avait pas été correctement rendu.

Moulay Ismail recevant l'ambassadeur de Louis XIV François Pidou de S.-Olon, 1693, peinture de Pierre-Denis Martin.
Traité commercial signé par Mohammed ben Abdallah avec la France en 1767.

Le sultan Moulay Slimane et l'empereur Napoléon Bonaparte

En 1800, le Maroc était le seul pays d'Afrique du Nord ayant échappé à la tutelle ottomane cependant, il faisait l’objet de convoitises de la part des puissances européennes qui rêvaient chacune de s’en emparer. La France en particulier manifestait ardemment son profond désir de s’approprier l’Empire chérifien.

Dès 1808, Napoléon 1er envoya au Maroc un espion, un certain Antoine Burel, polytechnicien et officier du génie, officiellement il était un émissaire porteur d’une lettre au Sultan. Mais sa véritable mission était de rendre compte de l’état des fortifications et de la véritable force de l'armée du Sultan afin d'élaborer un plan pour la conquête du pays. Le sultan du Maroc Moulay Slimane reçut Antoine Burel, accompagné du consul de France à Tanger, et désigna son frère Moulay Abdeslam pour le représenter dans les pourparlers avec les émissaires français.

Les émissaires français firent remarquer au sultan du Maroc que la collaboration étroite avec l’Angleterre et le fait qu'il ait permis aux troupes britanniques d’occuper l’îlot de Perjil , était « une agression manifeste et que la neutralité s’y trouvait blessée ».

Moulay Abdeslam lui répondit que le Maroc observait une neutralité absolue et ne ferait la guerre qu’à ceux qui le voudraient.

Bonaparte multiplia les bonnes manières à l’égard des sujets du sultan du Maroc. La libération des esclaves de Malte, dont beaucoup étaient Marocains, fut fort appréciée, de même que les efforts déployés pour permettre au frère du sultan de rejoindre son pays par mer à son retour de La Mecque, ainsi que la protection spéciale accordée aux pèlerins marocains. Ces derniers emmenèrent dans leurs bagages une lettre de Bonaparte à Moulay Slimane[3] :

« Il n’y a d’autre dieu que Dieu, et Muhammad est son prophète !

Au nom de Dieu clément et miséricordieux !

Au sultan du Maroc, serviteur de la sainte Kasbah, puissant parmi les rois et fidèle observateur de la loi du vrai prophète.

Nous profitons du retour des pèlerins pour vous écrire cette lettre et vous faire connaître que nous leur avons donné toute l’assistance qui était en nous, parce que notre intention est de faire, dans toutes les occasions, ce qui peut vous convaincre de l’estime que nous avons pour vous. Nous vous recommandons, en échange, de bien traiter tous les Français qui sont dans vos États ou que le commerce pourrait y appeler. »

Ère industrielle

Première guerre franco-marocaine

Après les périodes troublées de la Révolution française et des guerres napoléoniennes, la France a de nouveau montré un fort intérêt pour le Maroc dans les années 1830, en tant que possible extension de sa sphère d'influence au Maghreb, après l'Algérie et la Tunisie. La première guerre franco-marocaine a eu lieu en 1844, à la suite de l'alliance du Maroc avec Abdel El-Kader contre la France. Après plusieurs incidents à la frontière entre l'Algérie et le Maroc et le refus du Maroc d'abandonner son soutien à Abdel El-Kader, la France a bombardé Tanger le . S'ensuivit la bataille d'Isly () puis le bombardement de Mogador (15-). La guerre a été formellement terminée le avec la signature du traité de Tanger, dans lequel le Maroc a accepté d'arrêter de soutenir Abd-El-Kader et de réduire la taille de sa garnison à Oujda et d'établir une commission pour délimiter la frontière. La frontière, qui est essentiellement la frontière moderne entre le Maroc et l'Algérie, a été acceptée dans le traité de Lalla Maghnia.

Deuxième guerre franco-marocaine

Le Royaume-Uni a reconnu la « sphère d'influence » de la France au Maroc dans l'Entente cordiale de 1904. Cela a provoqué une réaction allemande, et la crise d'Agadir de 1905-1906 a été résolue lors de la conférence d'Algésiras en 1906, formant la « position spéciale » de la France et confiée à la police du Maroc conjointement en France et en Espagne. Une seconde « crise marocaine » provoquée par Berlin, a augmenté les tensions européennes , mais le traité de Fès (signé le ) a fait du Maroc un protectorat de la France. D'un point de vue strictement juridique, le traité n'a pas privé le Maroc de son statut d’État souverain.

Retour du Maroc à la souveraineté pleine et entière, conflits avec la France

À la fin de l'année 1955, Mohammed V a négocié avec succès la restauration progressive de l'indépendance marocaine dans un cadre d'interdépendance franco-marocaine. L'indépendance est effective le .

De 1956 à 1960, Mohammed V cherche à reconstituer le Grand Maroc, projet qui englobe les territoires de colonies françaises, dont la Mauritanie, l'Algérie et le Mali. Cette politique expansionniste ne peut s'exercer qu'aux dépens de l'influence française en Afrique. Sous le gouvernement d'Abdallah Ibrahim, entre 1958 et 1960, le Maroc adhère à la Ligue arabe, participe à la fondation de l'Organisation de l'unité africaine et abandonne le franc marocain, indexé sur le cours du franc français. Pendant la guerre d'Algérie, le Maroc a accueilli des camps d'entraînement du FLN algérien ainsi que le clan d'Oujda.

En , Mehdi Ben Barka, leader du tiers-monde, disparaît dans des circonstances non élucidées à Paris.

Entre 1967 et 1973, une partie de la communauté juive marocaine émigre vers la France du fait des guerres israélo-arabes. En 1973, dans un contexte de tensions sociales, Hassan II nationalise les terres et les entreprises encore détenues par les colons français au Maroc.

Période contemporaine

La France reste parmi les principaux partenaires commerciaux du Maroc. La France est également le principal créancier et investisseur étranger au Maroc. Les Marocains investissent également en France, alors que l'Armée royale marocaine a une bonne confiance dans les technologies aéronautiques françaises. Aujourd'hui, les relations entre la république de France et le royaume du Maroc restent très amicales et se basent principalement sur le commerce et le tourisme. L'un d'eux est le fait que le roi Mohammed VI a choisi la France comme première visite d'État et le président français a rendu la faveur.

La coopération bilatérale entre Paris et Rabat voient leur zénith pendant la présidence de Jacques Chirac. Elle connaît un point bas lors de la présidence de François Hollande avec la convocation du patron de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) par une juge à la suite d'une plainte d'anciens prisonniers affirmant avoir été torturés dans les geôles chérifiennes[4].

En 2021, après les révélations de la presse sur la surveillance de dirigeants politiques français par le logiciel espion Pegasus utilisé par le Maroc, les relations entre les deux pays connaissent un froid[4]. Pierre Razoux de la Fondation méditerranéenne d'études stratégiques, estime que celles-ci sont un peu plus méfiantes. « Il y a une inquiétude des Marocains envers une partie de l'élite française suspectée de bienveillance vis-à-vis des frères musulmans et de l'Islam politique et de ceux jugés trop proches des milieux algériens »[4].

Selon le journal Le Monde, depuis plusieurs années, le sujet de l’expulsion des migrants en situation irrégulière « crispe » les autorités françaises[5]. En septembre 2021, Emmanuel Macron décide de diviser par deux le nombre de visas délivrés pour l’Algérie et le Maroc en prenant 2020 comme année de référence, la raison étant les chiffres extrêmement bas des expulsions des ressortissants algériens et marocains. Pour ce qui concerne le Maroc, entre janvier et juillet 2021, la justice française a ordonné 3 301 obligations de quitter le territoire français dont seulement 80 ont été effectives, soit un peu plus de 2.4 %[6]. Quelques jours après, le ministre des affaires étrangères, Nasser Bourita, déplore une décision « injustifiée » estimant que la décision française ne reflétait pas « la réalité de la coopération consulaire entre les deux pays en matière de lutte contre l’immigration illégale »[5]. En 2019, l’administration avait délivré 346 000 visas aux Marocains pour un motif de tourisme, professionnel, de santé ou pour étudier[5].

Études

En 2019, avec 43 000 personnes, les Marocains forment la première communauté d’étudiants étrangers en France, devant les Chinois[5].

Relations économiques

En 2020, la France est le deuxième partenaire commercial du Maroc. Depuis 2012 le solde bilatéral est déficitaire pour la France. De 2012 à 2019, les importations en provenance du Maroc ont augmenté de 70,5 % tandis que les exportations françaises vers le Royaume n’ont progressé que de 18,3 %. Le solde bilatéral est ainsi passé d’un excédent de 753 M EUR à un déficit de 816 M EUR pour Paris. Cette tendance s'explique notamment par la montée en puissance de l’industrie automobile marocaine. La France est le deuxième fournisseur du Royaume, détenant 12,2 % des parts de marché derrière l’Espagne (15,6 %). Le Maroc est de son côté le 19e partenaire commercial de la France en 2018 et premier partenaire africain, représentant environ 1 % du total de son commerce extérieur[7].

En 2012, est inaugurée l'usine Renault-Nissan Tanger, située dans la commune de Melloussa près de Tanger, par le roi du Maroc Mohammed VI, en présence du P-DG du groupe Renault, Carlos Ghosn[8].

Avec 10,8 milliards d'euros en 2019, la France est, en stock, le premier investisseur étranger du Royaume, étant à l'origine de 35 % de son stock total d'investissements directs étrangers (IDE). Le secteur bancaire et assurantiel est le premier récipiendaire d’IDE français. Ils représentent 41,5 % du stock, suivi par le secteur immobilier (22,3 %). L’industrie manufacturière se situe au troisième rang avec 16,7 % des IDE français en stock, essentiellement dans l’industrie alimentaire[7].

Plus de 950 filiales d'entreprises françaises sont recensées au Maroc, qui est de cette façon la première destination des investissements français sur le continent africain (19 % du stock total des IDE français en Afrique en 2017)[7].

Le Maroc est également le premier pays d’origine des transferts financiers de la diaspora marocaine et du tourisme, ce qui fait de l’hexagone le principal pourvoyeur de devises du Maroc. En 2019, les transferts financiers des Marocains résidant en France (MRE) ont atteint 2,3 milliards d'euros, soit 35,2 % du total des transferts reçus à ce titre par le Royaume. Le tourisme provenant de France constitue habituellement le premier contingent de touristes étrangers. En 2019, avec 4,2 millions d’arrivées (soit 33 % du total des arrivées), leurs dépenses se sont élevées à plus de 2 milliards de dirhams marocains[7].

Le Maroc est le premier bénéficiaire des financements de l’Agence française de développement (AFD) dans le monde, avec une exposition de 2,4 milliards d'euros au 30 juin 2020[7].

Notes et références

  1. « Maroc-France: Près de 10 siècles de diplomatie », sur http://leconomiste.com/,
  2. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k104547v/f11.item.r=.langFR
  3. Thierry Lentz, Napoléon diplomate, Paris, CNRS EDITIONS, , 267 p. (ISBN 978-2-271-07528-4, lire en ligne)
  4. Virginie Robert, France-Maroc : nouvelle crise bilatérale pour Rabat en Europe, lesechos.fr, 23 juillet 2021
  5. Ghalia Kadiri, Incompréhension et colère au Maroc après l’annonce de la réduction des visas par la France, lemonde.fr, 28 septembre 2021
  6. Louis de Raguenel et Jean-Sébastien Soldaïni, La France réduit de 50% les visas accordés à l'Algérie et au Maroc, europe1.fr, 28 septembre 2021
  7. Maroc. Relations économiques bilatérales, tresor.economie.gouv.fr, 21 décembre 2020
  8. « Une usine Renault géante inaugurée à... Tanger », La Tribune, 4 février 2012.

Bibliographie

  • Omar Brouksy, La République de Sa Majesté. France-Maroc, liaisons dangereuses, éditions Nouveau Monde, 2017.

Articles connexes

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