Riverie

Riverie est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour l’article ayant un titre homophone, voir Rivery (homonymie).

Riverie

Vue générale du village médiéval de Riverie

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Lyon
Intercommunalité CC du Pays mornantais
Maire
Mandat
Isabelle Brouillet
2020-2026
Code postal 69440
Code commune 69166
Démographie
Gentilé Rampogniaux
Population
municipale
328 hab. (2019 )
Densité 781 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 36′ 02″ nord, 4° 35′ 21″ est
Altitude Min. 613 m
Max. 731 m
Superficie 0,42 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Mornant
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Riverie
Géolocalisation sur la carte : France
Riverie
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Riverie
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Riverie
Liens
Site web https://www.mairie-riverie.fr/

    Avec une superficie de 42 hectares, Riverie est la plus petite commune du Rhône en superficie et la 12e plus petite de France.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située à 710 m d’altitude. Elle est environ à 9 kilomètres au sud-ouest de Mornant et 9 kilomètres à l’est de Larajasse[1]. Riverie fait partie des monts du Lyonnais, situés sur la bordure orientale du Massif central.

    Communes limitrophes

    Il ne compte que deux communes limitrophes : Sainte-Catherine et Chabanière.

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    La commune compte 6 lieux-dits administratifs[Note 1] répertoriés consultables ici[2] : le Bourg, la Grande Combe, le Chatel, le Versieu, les Cotes, les Roches.

    Géologie et relief

    Situé sur un éperon rocheux culminant à 734 mètres (Mont Muzard) au-dessus du plateau de Mornant, Riverie est une commune rurale de montagne qui occupe une position stratégique dominant le plateau lyonnais face à la vallée du Rhône et au massif du Pilat[3]. Elle est à proximité de la ligne de partage des eaux Océan Atlantique - Méditerranée.

    La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[4].

    Hydrographie

    Aucun cours d'eau ne traverse Riverie. Seul un bras du Petit Bozançon[5] (non répertorié par le Sandre) borde la commune au nord ouest[6].

    Voies de communication

    On accède à la commune par :

    • par la D 63, de Saint-Sorlin au nord est à 5,6 km ;
    • par la D 113, de Saint-André-la-Côte au nord à km ;
    • par la D 2, de Sainte-Catherine à l’ouest à 1,6 km et Saint-Didier-sous-Riverie au sud est à km.

    Transports

    La commune est desservie par les lignes d’autocars du réseau Les cars du Rhône Sytral :

    Urbanisme

    Typologie

    Riverie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[7],[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,5 %), zones urbanisées (44,3 %), prairies (10,2 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Toponymie

    Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Beaurepaire[14].

    Les habitants sont appelés les Rampogniaux.

    Histoire

    De l’Antiquité au Moyen Âge

    Guillaume de Roussillon, seigneur de Riverie est envoyé en Terre Sainte en 1275 par le roi Philippe III le Hardi. Il meurt dans cette expédition.

    Riverie appartient ensuite aux ducs de Bourbon, comtes du Forez, puis à Claude Laurencin, un bourgeois de Lyon.

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La famille Laurencin vend la baronnie en 1570, à Antoine Camus, échevin, trésorier de France en la Généralité de Lyon. Le château est assiégé et détruit après son ralliement à Henri de Bourbon, héritier du trône de France. La baronnie est acquise en 1673 par les frères Bénéon, "marchands passementiers" à Saint-Symphorien-le-Château[Note 4], puis par leur neveu, Jean-Claude Grimod, secrétaire du Roi, en héritage[3]. En 1789, le baron de Riverie est François, Jean-Jacques Grimod de Bénéon. Il émigre en Suisse en 1791.

    Époque contemporaine

    En 1802, Madame de Montherot, fille de François, Jean-Jacques Grimod de Bénéon, devenue veuve, vend ses biens et le château est morcelé entre sept propriétaires. La commune acquiert l'ensemble du corps central constituant le château entre 1880 et 1963.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2008 En cours Isabelle Brouillet    
    1999 2008 Pierre Voutay    
    1995 1999 Marcel Nouguier    
    1981 1995 Pierre Vernay    
    1966 1981 Jean Fayolle    
    1945 1966 Aimé Billiemaz    
    1943 1945 Marcel Pupier    
    1927 1943 Antoine Chaumienne    
    1922 1927 André Billiemaz    
    1915 1922 Jean-Baptiste Pascal    
    1910 1915 Jean-Marie Antoine Bruyas    
    1908 1910 Antoine Vachez    
    1904 1908 Pierre Fayolle    
    1863 1904 Antoine Vachez    
    1848 1863 Benoit Brouillet    
    1846 1848 Jean-François Bruyas    
    1843 1846 Pierre Vourlat    
    1840 1843 Jean-Fleury Ville    
    1832 1840 Simon Pascal    
    1830 1832 Abraham Chatelard    
    1815 1830 Jean-Marie Duport    
    1806 1815 Abraham Chatelard    
    1802 1806 Fleury Pupier    
    1789 1802 Claude Tisson    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].

    En 2019, la commune comptait 328 habitants[Note 5], en augmentation de 7,89 % par rapport à 2013 (Rhône : +5,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    376379420437541527482506517
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    446407404440432402361331320
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    310298271199189198181193179
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    158200250191208267276277298
    2017 2019 - - - - - - -
    322328-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • l'église de la Conversion-de-Saint-Paul ;
    • le château construit à la fin du XIe siècle, abrite aujourd'hui la mairie, l'école publique, la bibliothèque, des logements et la salle des fêtes ;
    • le monument aux morts : il s'agit d'une croix implantée au cimetière et datant de la fin du XIXe siècle qui a été réutilisée par la commune après la Première Guerre mondiale pour honorer les morts de 14-18. À noter qu'une plaque commémorative se trouve également dans l'église du village[3].

    Héraldique

    La définition héraldique est :

    d'azur à la fasce d'argent accompagnée de trois étoiles d'or.

    (adopté en 1967)


    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Il est peu probable qu'il s'agisse de l'ancienne commune d'Eure-et-Loir.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Localisation de Riverie » sur Géoportail (consulté le 27 avril 2018)..
    2. « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb, (consulté en )
    3. Site officiel de Riverie
    4. « Plan séisme consulté le 27 avril 2018 ».
    5. Sandre, « Le Petit Bozançon ».
    6. « Position du Petit Bozançon » sur Géoportail (consulté le 28 avril 2018)..
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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