Roche-d'Agoux

Roche-d'Agoux est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Roche-d'Agoux

Le piton de quartz laiteux, au centre de l'emplacement de l'ancien château des Rochedragon.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Saint-Éloy
Maire
Mandat
Laurence Oriol
2020-2026
Code postal 63330
Code commune 63304
Démographie
Population
municipale
110 hab. (2019 )
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 02′ 41″ nord, 2° 37′ 57″ est
Altitude Min. 576 m
Max. 764 m
Superficie 5,56 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Éloy-les-Mines
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Roche-d'Agoux
Géolocalisation sur la carte : France
Roche-d'Agoux
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Roche-d'Agoux
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Roche-d'Agoux

    Le village est le berceau de la famille des Rochedragon, dynastie ayant créé à l'époque médiévale une importante seigneurie qui s'étend sur le nord des Combrailles auvergnates.

    Géographie

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Roche-d'Agoux
    Saint-Maurice-près-Pionsat Bussières
    Espinasse
    Vergheas Charensat

    Urbanisme

    Typologie

    Roche-d'Agoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (55,5 %), forêts (21,8 %), zones agricoles hétérogènes (18,2 %), zones urbanisées (4,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    En 1258 Guillaume de la Roche d'Agoux accorde une charte de franchise à Marcillat, semblable à celle de Montluçon de 1242.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Roche-d'Agoux est membre de la communauté de communes du Pays de Saint-Éloy[7], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Éloy-les-Mines[8]. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[9]. Jusqu'au , elle faisait partie de la communauté de communes de Pionsat[10].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[7]. Elle faisait partie du canton de Pionsat jusqu'en [11].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Éloy-les-Mines pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[7], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (sixième circonscription avant 2010)[11].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Roche-d'Agoux, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[12] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[13]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 82,80 %[14].

    Chronologie des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
     ?  ? Yves Mercier    
             
    mars 2008 mars 2014 Sylvie Granchier    
    mars 2014
    (réélue en 2020)
    En cours
    (au )
    Laurence Oriol[Note 2],[16]   Cadre infirmière

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].

    En 2019, la commune comptait 110 habitants[Note 3], en augmentation de 13,4 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    300287325307367411423447449
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    403413408386427430430419408
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    390365328289248220204160134
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    12910398838184878891
    2014 2019 - - - - - - -
    102110-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le piton de quartz et sa table d'orientation
    • L'église Saint Genoux

    Personnalités liées à la commune

    C'est Guillaume de Rochedagoux (Guillermus de Ruppedagulpho) qui accorde en septembre 1258 une charte de franchises à Marcillat-en-Combraille (Marcilhiaco) calquée sur celle de Montluçon de 1242.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La préfecture écrit Laurence Auriol[15].
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
    7. « Commune de Roche-d'Agoux (63304) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    8. Arrêté no 16-02964 du 19 décembre 2016 « prononçant la fusion des communautés de communes « Saint-Eloy Communauté », « de Pionsat » et « Cœur de Combrailles » étendue aux communes de Servant, Menat, Teilhet, Neuf-Eglise et Virlet […] à compter du  », et arrêté rectificatif no 16-02981 du 22 décembre 2016, parus au recueil des actes administratifs no 63-2016-065 [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, 23 décembre 2016 (consulté le 23 décembre 2016), p. 114-126 et 140-142.
    9. « CC du Pays de Saint-Eloy (No SIREN : 200072080) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
    10. « CC de Pionsat (No SIREN : 246300958) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
    11. « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
    12. Article L. 252 du Code électoral.
    13. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », sur vie-publique.fr, .
    14. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    15. Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme (consulté le 13 juillet 2014).
    16. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], sur mairesruraux63.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme, (consulté le ), p. 6.
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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