Rocquigny (Aisne)
Rocquigny est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Rocquigny.
Rocquigny | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Vervins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Thiérache du Centre | ||||
Maire Mandat |
Paul Seret 2020-2026 |
||||
Code postal | 02260 | ||||
Code commune | 02650 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rocquignien(ne)s | ||||
Population municipale |
357 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 32 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 01′ 27″ nord, 3° 58′ 56″ est | ||||
Altitude | 217 m Min. 157 m Max. 231 m |
||||
Superficie | 10,99 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Vervins | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
| |||||
Géographie
Urbanisme
Typologie
Rocquigny est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (86,5 %), forêts (6 %), terres arables (4,9 %), zones urbanisées (2,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes [Villa in Therasca nomine] Rochini en 1144 (Mém. ms de l'Éleu, T. 1, f. 381) ; Roquennis, Rokennis en 1223 (Carte de la Seign. de Guise, f. 44 et 69); Roquennies en 1223 (Arch. de l'Emp., LL1158, p. 128) ; Rokegni en 1272 (Cart. de Chaourse, f. 116, 199 et 200, Arch. de l'Emp. LL 1172) ; Roquignys en 1327 ; Roquignis en 1334 (Cart. de la Seign. de Guise, f. 208) ; Roquigni en 1780 (Chambre du clergé du Dioc. de Laon). Source : Dictionnaire topographique du département de l'Aisne - Alfred MATTON[réf. incomplète].
Histoire
Sur le territoire de Rocquigny se trouvait l'ancienne abbaye de moniales cisterciennes de Montreuil-les-Dames.
C'est de cette abbaye que provient la célèbre icône de la sainte Face de Laon, peinture byzantine (serbe ?) qui aurait été offerte en 1249, d'après une tradition ancienne, par Jacques Pantaléon de Troyes, le futur pape Urbain IV, qui l'aurait acheté à Bari (Italie).
Vers le milieu du XVIIe siècle, les moniales de Montreuil quittèrent Rocquigny et allèrent s'installer dans la banlieue de Laon.
Elles y apportèrent avec elles leur icône précieuse.
Soustraite aux déprédations iconoclastes des Révolutionnaires en 1795, l'œuvre fut donnée à la cathédrale de Laon où elle est aujourd'hui encore conservée[8],[9],[10].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Rocquigny est membre de la communauté de communes de la Thiérache du Centre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à La Capelle. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[11].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Vervins, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[12]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vervins pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[12], et de la troisième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[13].
Administration municipale
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2019, la commune comptait 357 habitants[Note 2], en diminution de 7,51 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Croix de chemin.
- Église Sainte-Geneviève.
- Kiosque à musique, dans le style des kiosques à danse de l'Avesnois, région voisine.
- Monument aux morts.
- Oratoire Saint-François-et-Sainte-Marie-Madeleine : Il a été érigé en 1828 par Madeleine Geoffroi, pour accomplir un vœu de son mari, François Lemirre, et est dédié à leurs saints patrons.[21]
- L'église Sainte-Geneviève.
- Monument aux morts.
- Kiosque à musique.
- Croix de chemin.
Personnalités liées à la commune
- Alain d'Humières, général français, y est mort pour la France en 1940.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- A. GRABAR, La Sainte-Face de Laon. Le Mandylion dans l'art orthodoxe, Prague, 1931
- J. DURAND (éd.), Byzance. L'art byzantin dans les collections françaises, Paris, p. 475.
- J.-M. SPIESER, E. YOTA, Mandylion ou Sainte-Face de Laon, in : Catalogue d'exposition Il Volto di Cristo, éd. G. MORELLI, G. WOLF, Milan, 2000, p. 97-99.
- « communauté de communes de la Thiérache du Centre - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Rocquigny », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- Almanach-annuaire de la Marne, de l'Aisne et des Ardennes, 18e année, Matot-Braine, Reims, 1876, p193.
- Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- France. Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Commission régionale Picardie., Plouvier, Martine. et Impr. Mame), La Thiérache, Aisne : sur une frontière de la France, Association pour la généralisation de l'Inventaire régional en Picardie, (ISBN 2-906340-43-X et 978-2-906340-43-5, OCLC 468545952, lire en ligne)
- Portail des communes de France
- Portail de l’Aisne