Roger Duchet
Roger Duchet, né le à Lyon et mort le à Paris, est un homme politique français.
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Roger Duchet | |
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Fonctions | |
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Sénateur de la Côte d'Or | |
– (12 ans, 5 mois et 5 jours) |
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Élection | 26 avril 1959 |
Réélection | 23 septembre 1962 |
Groupe politique | RI |
Prédécesseur | Sénat créé |
Conseiller de la République | |
– (12 ans, 4 mois et 18 jours) |
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Élection | 8 décembre 1946 |
Réélection | 7 novembre 1948 |
Groupe politique | CNIP |
Successeur | Conseil supprimé |
Ministre de la Reconstruction et du Logement | |
– (11 mois et 9 jours) |
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Président du Conseil | Edgar Faure |
Gouvernement | Faure II |
Prédécesseur | Maurice Lemaire |
Successeur | Bernard Chochoy (secrétaire d'État) |
Biographie | |
Nom de naissance | Roger Benoît Duchet |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lyon 3e (Rhône) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Paris 7e |
Nationalité | Française |
Parti politique | CNIP (1949-1965) |
Conjoint | Andrée Debar |
Profession | Propriétaire-viticulteur |
Biographie
Vétérinaire et propriétaire-viticulteur, il est conseiller général et maire de Beaune avant la seconde guerre mondiale. Il est alors président de la Fédération radicale-socialiste de la Côte d'Or.
Pendant l'occupation, il soutient le régime de Vichy, et fut confirmé dans ses fonctions de maire, en . Il est également président du conseil d’administration des Hospices de Beaune et se rend à Vichy pour remettre au maréchal Pétain son titre de propriété.
Après la Libération, il est destitué, à l'automne 1944, de ses fonctions de maire conformément à la circulaire spéciale du Ministère de l'Intérieur qui prévoyait d'écarter « des Conseils municipaux et des délégations spéciales tous les hommes compromis par leur collaboration avec l'ennemi, par leur adhésion active au régime de Vichy ou par des habitudes ou des activités antinationales ». Il est remplacé par Louis Lozerand[1]. Cependant, il n'est pas sanctionné par la commission d'épuration du comité départemental de Libération[2] et est largement réélu en 1945.
Il devient l'un des principaux leaders de la droite modérée, élu sans interruption au Conseil de la République puis au Sénat de 1946 à 1971. Il représente la Côte-d'Or.
Il est l’initiateur du rassemblement de la droite française qui était morcelée entre diverses formations. Le , il crée avec René Coty et Jean Boivin-Champeaux le Centre national des indépendants (CNI) devenu Centre national des indépendants et paysans (CNIP) et dont Antoine Pinay est la figure la plus populaire. Il préside son parti de 1949 à 1962 et rédige France indépendante.
Sa mise à l'écart lors de la formation du gouvernement Laniel suscite une vive opposition de Duchet, secrétaire général du CNIP, à la candidature du président du Conseil à la présidence de la République en décembre 1953.
Il est favorable à l’Algérie française et se prononce pour le retour de Charles de Gaulle en 1958 en espérant que le retour au pouvoir de De Gaulle favorisera son maintien dans la République. À la suite du discours du , où le général de Gaulle se prononce pour l'autodétermination de l'Algérie, il est l'un des fondateurs du Rassemblement pour l'Algérie française. Avec André Morice, Jacques Soustelle et Georges Bidault, il lutte ensuite dans le cadre du Comité de Vincennes contre la politique algérienne du général de Gaulle[3].
Élu maire de Beaune pour la première fois en 1932 puis de 1945 à 1965 et au Conseil général de la Côte-d'Or dès 1937.
Fonctions gouvernementales
- Secrétaire d'État aux Travaux publics du gouvernement René Pleven (2) (du au )
- Ministre des PTT du gouvernement René Pleven (2) (du au )
- Ministre des PTT du gouvernement Edgar Faure (1) (du au )
- Ministre des PTT du gouvernement Antoine Pinay (du au )
- Ministre des PTT du gouvernement René Mayer (du au )
- Ministre de la Reconstruction et du Logement du gouvernement Edgar Faure (2) (du au )
Ouvrages
- Le Contrôle laitier, Semur-en-Auxois, A. Bordot, 1928.
- Pour le salut public. Les Indépendants devant les grands problèmes nationaux, Paris, Plon, 1958.
- La République épinglée, Paris, Alain Moreau, 1975.
Notes et références
- Jean VIGREUX, Le clos du Maréchal Pétain, Paris, PUF, , p. 107
- Gilles Richard, « La renaissance de la droite modérée à la libération. La fondation du CNIP », Vingtième Siècle, revue d'histoire, , p. 59-69 (lire en ligne)
- Serge Berstein, La République gaullienne (1958-1969), 1989.
Article connexe
Liens externes
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