Romegoux
Romegoux est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Romegoux | |||||
Le village de Romegoux. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | Saintes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Charente-Arnoult-Cœur de Saintonge | ||||
Maire Mandat |
Pascal Alvarez 2020-2026 |
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Code postal | 17250 | ||||
Code commune | 17302 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Romegousiens | ||||
Population municipale |
593 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 45 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 52′ 21″ nord, 0° 48′ 19″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 28 m |
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Superficie | 13,25 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Rochefort (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Porchaire | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | mairie-romegoux.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Romegousiens et les Romegousiennes[1].
Géographie
La commune de Romegoux se situe dans le centre du département de la Charente-Maritime, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle est partie intégrante du Grand Sud-Ouest français, et est parfois également incluse dans un Grand Ouest aux contours plus flous.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Romegoux est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rochefort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,9 %), prairies (23,9 %), zones agricoles hétérogènes (18,6 %), forêts (9,5 %), zones humides intérieures (1,4 %), eaux continentales[Note 3] (0,5 %), zones urbanisées (0,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
La commune était désignée au début de l'époque médiévale alors que la région était sous influence culturelle occitane, sous le nom de Romagotz. En souvenir, ce nom est toujours porté par la rue principale du bourg.[réf. nécessaire]
Le toponyme pourrait parvenir de l'occitan romec/ ròmec se traduisant par "ronse". En effet, il existe des lieux-dits similaires dans l'aire culturelle occitane comme Roumégous, Roumégoux, Roumengoux.[réf. nécessaire]
Administration
Liste des maires
Région
À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2019, la commune comptait 593 habitants[Note 4], en diminution de 5,57 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre du XVe siècle avec cloche datée de 1670 inscrite aux Monuments Historiques au titre objet le . Elle a été offerte par Charles de Courbon (comte de Blénac) et sa femme Angélique de La Rochefoucauld-Bayers.
- Château construit en 1501 par la famille de Courbon. Passé en 1650 à la branche des Courbon-Blenac. Reste actuellement une belle demeure avec une remarquable dépendance voûtée de 65 m de long, transformée en chais.
- Deux moulins à eau (le moulin du Champ et celui du Besson) et restes de deux à vent, tout proches du village de l’Épine.
- Trace d'un important complexe agricole gallo-romain avec maison de maître et cour de 27 000 m2.
- Trace d'une villa gallo-romaine sous l'église.
- Anciennes carrières (souterraines et aériennes) de pierres de taille, exportées via le fleuve Charente.
- Église Saint-Pierre de Romegoux.
- Détail de l'église.
- Intérieur de l'église.
- Rue Romagotz.
- Gisant de Marie Bénigne De Courbon Saint Léger exposé sur la place de l'église.
- Croix située en face de l'église.
Personnalités liées à la commune
- Charles de Courbon, comte de Blénac (fondateur de la ville de Fort-Royal devenue Fort-de-France à La Martinique).
Héraldique
Blason | Tiercé en pairle renversé : au 1er de sinople à une grappe de raisin tigée et feuillée de deux pièces d'or, au 2e de gueules à trois fleurs de lys d'or, au 3e d'argent à trois fasces ondées d'azur et à deux clés de sable passées en sautoir et brochant sur les fasces[14]. |
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Détails | Le raisin est pour l'activité viticole de la commune, les fleurs de lys sont celles de la Saintonge, les clés sont attributs de saint Pierre, patron de la paroisse locale, et les trois fasces sont pour la Charente. Création Jean-François Binon, adoptée en 2020. |
Voir aussi
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Les gentilés de Charente-Maritime
- Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
- Carte IGN sous Géoportail
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « 17302 Romegoux (Charente-Maritime) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
Liens externes
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