Rue Berger
La rue Berger est une voie située dans le 1er arrondissement de Paris.
Ne doit pas être confondu avec Rue des Bergers.
1er arrt Rue Berger
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Situation | |||
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Arrondissement | 1er | ||
Quartier | Halles | ||
Début | 29, boulevard de Sébastopol | ||
Fin | 38, rue du Louvre | ||
Morphologie | |||
Longueur | 580 m | ||
Largeur | 16 m | ||
Historique | |||
Dénomination | Déc. du 2 mars 1864 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 0883 | ||
DGI | 0885 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Origine du nom
Elle doit son nom à Jean-Jacques Berger (1790-1859), préfet de la Seine[1].
Historique
La rue Berger a été ouverte en 1854[2].
Elle a été tracée à l'emplacement d'anciennes rues : une partie de la rue Aubry-le-Boucher à l'est ; la rue aux Fers[2] ; les rues de la Grande Friperie et de la Petite Friperie ; la rue de Lafayette (ou du Contrat-Social) entre la rue de la Tonnellerie et la rue des Prouvaires ; la rue des Deux-Écus entre la rue des Prouvaires et la rue du Louvre[2].
La rue des Deux-Écus était elle-même appelée « rue des Écus » au XIIIe siècle, puis au XVe siècle, « rue Traversaine » ou « Traversine » pour sa partie est (entre la rue des Prouvaires et la rue des Vieilles-Étuves) et « rue de la Hache », ou « rue des Deux-Haches » (du nom d'une enseigne[1]) pour sa partie ouest (entre la rue des Vieilles-Étuves et la rue d'Orléans)[2].
Quant à la rue aux Fers, elle s'était précédemment dénommée « rue au Ferre », « rue aux Fèves », « rue aux Fèvres », « rue au Feure » ou encore « rue du Fouarre[2] ».
Ainsi, cette rue est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous le nom « rue des Escus ».
Le 5 août 1918, durant la Première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose au no 87 rue Berger[3].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Porte du no 47.
- Le cabaret de Paul-Niquet qui était situé au no 26 rue aux Fers absorbée par la rue Berger[4].
Dans la fiction
Le restaurant tenu par Jean Gabin à l'enseigne du Rendez-vous des Innocents, dans le film de Julien Duvivier, Voici le temps des assassins (1956), est censé se situer au 20 de la rue Berger.
Notes, sources et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 183.
- Maurice Baurit et Jacques Hillairet, Saint-Germain-l'Auxerrois, Éditions de Minuit, Paris, 1955, p. 173.
- [bpt6k4605797h/f6.item lire en ligne] sur Gallica
- Charles Virmaître : Portraits pittoresques de Paris