Rue de Calais

La rue de Calais est une rue du 9e arrondissement de Paris.

9e arrt
Rue de Calais

La rue de Calais en 2019.
Situation
Arrondissement 9e
Quartier Saint-Georges
Début 65, rue Blanche
Fin 3, place Adolphe-Max et 24, rue de Vintimille
Morphologie
Longueur 153 m
Largeur 12 m
Géocodification
Ville de Paris 1426
DGI 1434
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
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Situation et accès

Cette rue est située à la lisière du quartier historique dit de la Nouvelle Athènes. Légèrement en pente, elle commence rue Blanche et se termine place Adolphe-Max, où se trouve le square Hector-Berlioz. Elle est bordée d'immeubles construits pour la plupart au XIXe siècle.

Origine du nom

Elle porte le nom de la ville de Calais, célèbre par le siège qu'elle soutint en 1346-1347, contre Édouard III sous le règne de Philippe de Valois et qui fut reprise aux Anglais en 1558 par François de Guise.

Historique

Par ordonnance royale d'autorisation en date du [1], cette rue est finalement tracée au mois de et ouverte sur les terrains appartenant à MM. Tirouflet et Cie, et provenant de l'ancien jardin de Tivoli (ancien domaine du pavillon La Bouëxière) :

« Louis-Philippe, etc.,
vu l'offre faite par les sieurs de Greffulhe frères et Paul de Ségur, d'ouvrir sur des terrains dont ils sont propriétaires, à Paris, entre les rues Blanche et de Clichy, cinq rues dont une nouvelle place[2], sous certaines conditions exigées par l'administration municipale, et à la charge par eux de céder à la ville le sol des nouvelles voies publiques ;
le plan des alignements projetés ;
la délibération du Conseil municipal de Paris, en date du 20 novembre 1840 ; l'avis du préfet de la Seine, et les autres pièces produites ; l'article 52 de la loi du 16 septembre 1807 ;
notre Conseil d’État entendu, nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit :
  • Article 1 : les sieurs de Greffulhe frères et Paul de Ségur sont autorisés à former une place et à ouvrir cinq rues[2] sur des terrains dont ils sont propriétaires, à Paris, entre les rues Blanche et de Clichy dont la largeur des rues est fixée à 12 mètres.
  • Article 2 : l'autorisation ci-dessus est accordée à la charge, par les propriétaires, de céder gratuitement à la ville de Paris, le sol des nouvelles voies publiques, et de se conformer aux clauses et conditions exprimées dans la délibération du Conseil municipal, en date du 20 novembre 1840, sauf en ce qui concerne l'établissement des pans coupés et l'agrandissement de la place, qui ne sont point exécutoires d'après les alignements arrêtés par l'article premier ci-dessus ; et, en outre, à la charge d'établir sous les trottoirs, un caniveau pour l'écoulement des eaux ménagères et pluviales.
  • Article 3 : notre ministre secrétaire d’État de l'Intérieur, est chargé, etc.,
Donné au palais de Neuilly, le 21 juin 1841. »

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 4 : Hector Berlioz s'y installe en 1856 (4e étage). Il y achève Les Troyens. Il y meurt le [réf. nécessaire].
    • Domicile d'Antonin Marmontel (1850-1907), compositeur et professeur au Conservatoire[réf. nécessaire].
  • No 11 : Anna Thibaud (1861-1948), artiste lyrique, y vécut[réf. nécessaire].
  • No 16 : hôtel particulier d'Auguste Perdonnet (1801-1867), ingénieur et directeur de l'École centrale des arts et manufactures entre 1862 et 1867[réf. nécessaire].
  • non localisé : domicile du peintre Alfred Stevens[3].

Notes et références

  1. Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Ordonnance du 21 juin 1841 », p. 176
  2. Rue de Vintimille, rue de Boulogne, rue de Calais, rue de Douai et place de Vintimille.
  3. Blandine Bouret, « Mémoires des lieux. Les ateliers du bas-Montmartre. II : autour de la place Pigalle », La Gazette de l'Hôtel Drouot, no 22, 1er juin 2001, p. 44-46.

Bibliographie

  • Paris-Parisien. Ce qu'il faut voir, ce qu'il faut savoir. Paris-usages, Paris-pratique, 1896-1902, « Adresses des notoriétés de la musique, de la sculpture, etc. » gallica.bnf.fr.
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