Ruillé-Froid-Fonds
Ruillé-Froid-Fonds est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 566 habitants[Note 1].
Pour les communes homonymes, voir Ruillé.
Ruillé-Froid-Fonds | |||||
Le château du Puy. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Mayenne | ||||
Arrondissement | Château-Gontier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Meslay-Grez | ||||
Maire Mandat |
Marie-Claude Helbert 2020-2026 |
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Code postal | 53170 | ||||
Code commune | 53193 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ruilléen | ||||
Population municipale |
566 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 54′ 02″ nord, 0° 38′ 32″ ouest | ||||
Altitude | Min. 58 m Max. 119 m |
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Superficie | 23,56 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Laval (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Meslay-du-Maine | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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La commune fait partie de la province historique de l'Anjou (Haut-Anjou)[1].
Géographie
La commune est située dans le Sud-Mayenne.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villiers-Charle », sur la commune de Villiers-Charlemagne, mise en service en 1971[9] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 755,9 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Le Mans », sur la commune du Mans, dans le département de la Sarthe, mise en service en 1944 et à 64 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[13], à 12 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,5 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Ruillé-Froid-Fonds est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laval, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,6 %), prairies (34,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), forêts (3,2 %), zones urbanisées (1,2 %), mines, décharges et chantiers (0,2 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Le toponyme est attesté sous la forme de Ruiliaco au IXe siècle[23]. Il serait issu de l'anthroponyme latin Rulius[23].
Le gentilé est Ruilléen.
Histoire
La commune faisait partie de la sénéchaussée angevine de Château-Gontier dépendante de la sénéchaussée principale d'Angers depuis le Moyen Âge jusqu'à la Révolution. Originairement appelée Ruillé d'Anjou, la commune absorbe à la fin du XVIIIe siècle le hameau de Froid Fonds (diminutif de Froide Fontaine, écrit par la suite Froidfont puis pour des raisons inconnues Froid Fonds), lui donnant une nouvelle dénomination : Ruillé et Froid Fonds puis Ruillé-Froid-Fonds[24].
En 1790, lors de la création des départements français, une partie de Haut-Anjou a formé le sud-mayennais sous l'appellation de Mayenne angevine.
La commune acquiert une certaine notoriété fin , à la suite du Prix d'Amérique. En effet, les deux chevaux arrivés en tête sont tous deux entraînés sur la commune : le lauréat Up and Quick y est entraîné par Franck Leblanc, tandis que le deuxième Voltigeur de Myrt y est entraîné par Roberto Donati[25],[26].
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et trois adjoints[29].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2019, la commune comptait 566 habitants[Note 8], en augmentation de 8,64 % par rapport à 2013 (Mayenne : −0,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Au premier recensement républicain, en 1793, Ruillé-Froid-Fonds comptait 1 086 habitants, population jamais atteinte depuis.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château et parc du Puy, qui font l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques, la chapelle depuis le , le reste depuis le [33]. Le château et la chapelle sont du XVIIe siècle.
- Église Saint-Gervais-et-Saint-Protais, du XIIe siècle, dont la cloche est classée à titre d'objet aux Monuments historiques[34].
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Froid-Fonds, du XIIe siècle, dont la cloche est classée à titre d'objet aux Monuments historiques[35].
- Château de Mauvinet.
- La chapelle du château du Puy.
- L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Froid-Fonds.
- L'ancien cimetière de Froid-Fonds.
- L'église Saint-Gervais-et-Saint-Protais.
Personnalités liées à la commune
- Franck Leblanc (né en 1971), entraîneur de chevaux de course à Ruillé-Froid-Fonds dont Up and Quick, vainqueur du Prix d'Amérique en 2015.
- Gervais Chardon (1620-1686), théologien originaire de Froid-Fonds.
- Geoffroy de Ruillé (1842-1922), sculpteur animalier, descendant de la famille des comtes de La Planche de Ruillé.
- René François-Primaudière (1751-1816), seigneur de la Primaudière.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2019.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 2, , p. 1427
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Villiers-Charle - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Ruillé-Froid-Fonds et Villiers-Charlemagne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Villiers-Charle - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Ruillé-Froid-Fonds et Le Mans », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Le Mans - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Le Mans - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Le Mans - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Ouest-France : "Hippisme : A Ruillé-Froid-Fonds, c'est un peu l'Amérique"
- Le Parisien : "Ruillé-Froid-Fonds, capitale du trot"
- « Historique des maires », sur mairieruillefroidfonds53.fr, mairie de Ruillé-Froid-Fonds (consulté le ).
- Réélection 2008 : « André Rocton a été élu maire au premier tour », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Ruillé-Froid-Fonds (53170) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Château et parc du Puy », notice no PA00109582, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Cloche », notice no PM53000454, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Cloche », notice no PM3000453, base Palissy, ministère français de la Culture.
Liens externes
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