Fromentières (Mayenne)

Fromentières est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 836 habitants[Note 1].

Pour les articles homonymes, voir Fromentières.

Fromentières

La mairie.
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Arrondissement Château-Gontier
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Château-Gontier
Maire
Mandat
Christian Livenais
2020-2026
Code postal 53200
Code commune 53101
Démographie
Gentilé Fromentinais
Population
municipale
836 hab. (2019 )
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 51′ 52″ nord, 0° 39′ 55″ ouest
Altitude Min. 27 m
Max. 96 m
Superficie 22,06 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Château-Gontier-sur-Mayenne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Château-Gontier-sur-Mayenne-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Fromentières
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Fromentières
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
Fromentières
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Fromentières

    La commune fait partie de la province historique de l'Anjou (Haut-Anjou).

    Géographie

    La commune est située dans le Sud-Mayenne. Située à 51 mètres d'altitude et voisine des communes de Longuefuye et de Château-Gontier, Fromentières s'étale sur une superficie de 22,1 km2.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 716 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villiers-Charle », sur la commune de Villiers-Charlemagne, mise en service en 1971[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 755,9 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et à 82 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Fromentières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Château-Gontier-sur-Mayenne dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,9 %), prairies (28,8 %), zones agricoles hétérogènes (17 %), zones urbanisées (1,3 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Toponymie

    Le gentilé est Fromentinais[22].

    Histoire

    L'église Saint-Pierre est mentionnée en 1103[23]. C'est l'évêque Hildebert qui la consacre de 1103 à 1125. La seigneurie relevait de Ruillé et était distincte de celle de la Quanterie (nom moderne La Cour).

    La commune faisait partie de la sénéchaussée angevine de Château-Gontier dépendante de la sénéchaussée principale d'Angers depuis le Moyen Âge jusqu'à la Révolution française.

    Selon l'abbé Angot, on sait que Fromentières, qui tire son nom d'une autre richesse de son sol fertile (le blé) était, déjà au moins depuis 1400 et jusqu'au XVIIe siècle un des grands crûs du Bas-Maine très recherché par les Lavallois. La référence serait moindre en comparaison aux vins d'Anjou, région à laquelle Fromentières appartenait.

    Fromentières abrita la Compagnie des Chouans de Fromentières. Elle eut pour chefs successifs[24] Auguste Gareau dit Petit-Auguste, François Lezay dit Sabre-tout, Frédéric Mercier, frère de Mercier-Vendée. D'après Jacques Duchemin Descépeaux[25], la Compagnie de Fromentières était et resta principalement composée de paysans. La Compagnie était prisée pour sa conduite exemplaire. Ce dernier précise que dès l'origine[26], elle avait élu pour chef Mathurin Carreau, dit le Petit-Auguste. Fils de laboureurs, étudiant pour devenir prêtre avant la révolution, il refusa de s'enrôler dans les troupes de la République et se cacha jusqu'au moment du passage de l'Armée vendéenne. Il revint à Fromentières après la défaite. Ce fut sous ses ordres que vinrent servir comme simples soldats, Messieurs de Charnacé, deux jeunes gens de noble famille. On voulut les nommer officiers, mais ils le refusèrent, alléguant leur inexpérience de la guerre et croyant que cet exemple serait utile à la cause.

    La compagnie interceptait par de fréquentes attaques les communications entre Laval et Château-Gontier. L'adjudant général de la garde nationale se fait protéger par un détachement de Château-Gontier le 15 août 1792. Renée Abélard et René Gourdon, Vendéens réfugiés de la paroisse de Trémentines, eurent leur domicile assigné à Fromentières, germinal an II (mars 1794). Le canton fut le premier et le plus complètement organisé pour la Deuxième Chouannerie. En 1795, l'officier municipal[24] ne peut plus tenir de registre, les chouans occupant tout le pays. En octobre 1798, les insurgés sont les maîtres et prélèvent les fermages des biens nationaux et tous les agents se retirent en ville. En 1799 Le commissaire Thoreau-Maisonneuve écrit que 400 chouans parcourent le pays, coupent les arbres de la liberté à Longuefuye, à Froidfont, à Fromentières où ils entrent tambour battant et se font servir à dîner à Saint-Germain, à Villiers, à Ruillé. En août, les parents encouragent les enfants à s'enrôler. On ne voit plus que des drapeaux blancs et des affiches royalistes. Les émigrés instruisent les recrues ; les impôts sont collectés au nom de Louis XVIII. En septembre 1799, il n'y a plus de fonctionnaire dans les communes du canton. Le culte se réorganise avec l'ancien clergé, et ce ouvertement. En novembre 1799, quatre mille brigands sont réunis à Fromentières avec quatre canons. L'armistice ne produit aucune amélioration et la compagnie se prépare à recommencer la guerre. Le 18 juillet 1800, Coquereau, juge de paix à Fromentières, récrimine à son tour le clergé qui reprend les anciens rites. Les chouans rentrés à Fromentières étaient 48 parmi lesquels Jacques Rabeau dit Rochambeau, chef, commissaire à la compatibilité ; Pierre Meignan dit Mont-à-l'Assaut, capitaine ; Marcadet dit Bondessein, sous-lieutenant ; Charles Hardouin dit Saut-le-Pas, cavalier ; Tessier fils, ordonnateur de la division.

    En 1812, Morin et quelques compagnons eurent un engagement contre un détachement de chasseurs à cheval au château de Fromentières. Le 25 mai 1832, une compagnie royaliste de Fromentières et de Ruillé qui se dirigeait vers le château de Chânay se battit entre Gennes et le château des Courants avec une compagnie du 31e de ligne.

    La compagnie de Fromentières se réunissait tantôt à la division de Coquereau, tantôt à celle de Taillefer, mais elle ne dépendait ni de l'une ni de l'autre. La Compagnie épaula aussi Jacques Bruneau, basé au château voisin des Courants, sur la commune de Longuefuye, dans sa quête d'organiser la Chouannerie dans la région.

    En 1790, lors de la création des départements français, une partie du Haut-Anjou a formé le sud mayennais sous l'appellation de Mayenne angevine.

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792   Guillaume Aubry    
    1798   Manant    
    1800   Bannier   Cordonnier
    1813 1821 Sylvain de Cheffontaines    
    1830   Sylvain de Cheffontaines    
    1832 1836 Fouassier    
    1837   Jean Barouille    
    1840   Pierre de Cheffontaines    
    1841   Michel Moreul    
    1844   François Boisseau    
    1850 1852 Pierre de Cheffontaines    
    1853   Guillaume Ragaru    
    1853 1860 Chesneau    
    1860 1862 Sinoir    
    1862 1883 Doreau    
    1883 1884 Hureau    
    1884 1885 Meignant    
    1885   Alfred Bellanger    
    1920   François Chesneau    
    1945   François Delhommeau    
    1953   Charles Martinet    
      1971 Pierre Martinet    
    1971 1989 Émile Démas    
    1989[27] mars 2008 Eugène Buchot   Agriculteur
    mars 2008[28] En cours Christian Foucher[29] SE Agriculteur

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].

    En 2019, la commune comptait 836 habitants[Note 8], en augmentation de 0,72 % par rapport à 2013 (Mayenne : −0,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Selon l'abbé Angot, en 1784, 765 habitants étaient imposés pour le sel, 66 étaient pauvres et 14 en étaient exempts.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0921 1241 0961 0221 0221 0361 0351 1881 173
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1831 1341 1351 0871 1141 0541 0251 027984
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    997969912807752735724742691
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    671585593619623674766791814
    2014 2019 - - - - - - -
    838836-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Châteaux

    • Château de Beaubigné. Logis seigneurial de la fin du XVe siècle, agrandi au début du XVIIe siècle. Restauré au XIXe siècle par l'architecte Jules Dussauze, le château est complété par l'édification de communs et la création de jardins. La terrasse, dominant la vallée de la Mayenne, traitée « à la française » avec un parterre autrefois orné de broderies de buis et un parterre ponctué de remarquables topiaires d’ifs, témoigne alors du renouveau du jardin régulier. En revanche, à l’ouest et au nord du logis se développent un parc paysager et un vaste potager pourvu d’une ancienne serre et d’une orangerie.
    • Château de la Cour, que Mathurin de Montalais, gouverneur du duché de Beaumont sous Henri IV, seigneur de Fromentières, vicomte de Guer, baron du Plessis de Ker, a fait construire en 1631. Selon l'Abbé Angot[34], l'ancien nom du domaine était La Quanterie ou Canterie (forme ancienne)[35]. Fief et seigneurie d'abord distincte de la seigneurie paroissiale, qui devint le principal manoir vers 1450. Il note qu'un pauvre se noya dans les douves en janvier 1674. La vieille chapelle du château fut construite avant 1410 et vouée à sainte Marguerite. Elle fut reconstruite en 1770 sous la forme d'une petite église avec trois autels : l'un voué à sainte Marguerite, les deux autres à la Sainte Vierge et à l'ange gardien. Une relique de la Vraie Croix fut transférée de cette chapelle à l'église paroissiale le 4 juillet 1804. La chapelle est aujourd'hui en ruine. Parmi les chapelains Jean Michel (1410), Roland de Léon (mort en 1626), Louis de La Grandière (mort en 1672), Nicolas Thévenard (mort en 1714). Les seigneurs qui se sont succédé à la Quantrie, aujourd'hui appelé la Cour : Agayce dame de Forges et de Vigré, femme de Guillaume de Mauvinet, veuve dès 1388. Hue de Montalais 1399, 1407. Hugues de Montalais, seigneur de Chambellay, relevait du seigneur de Fromentières pour des biens dont Guy de Laval, du chef de sa femme, lui devait hommage, 1423, 1452. Mathurin de Montalais fut seigneur de la Quanterie et de Fromentières, 1488, mari de Jeanne de Meaulne, 1500. Jeanne de La Jaille 1502, 1503. Jean de Montalais 1503, rend aveu à Bellebranche pour la Quanterie, le Buharay, la Bretéchère, 1508, vit en 1529. Mathurin de Montalais, veuf de Renée de Goulaines, 1533. René de Montalais, chevalier de l'ordre du Roi, 1559, 1571. Sa veuve, Louise de Malestroit vit en 1577. Mathurin de Montalais, frère du précédent donne partage à ses sœurs Françoise, Louise et Renée en 1594. Il meurt au château le 3 janvier 1636 laissant avec sa femme Anne Le Voyer trois enfants (Renée 1593, René 1595 et Gabriel 1605). Tristan de Martineau meurt en 1646 et sa femme Barbe de Montalais est enterrée dans l'église près du banc seigneurial le 30 décembre 1679. Alexandre de Martineau, né en 1644 reçoit Fromentières de sa mère en 1675. Il meurt le 8 septembre 1692. Sa femme, Marguerite de Beaumanoir avait acquis le domaine obéré à son mari le 20 juin 1692. Elle en avait vendu deux métairies à Francois Dublineau un an plus tard puis en avait fait démission à ses enfants. François Dublineau se fit adjuger le tout en 1698, expulsa le propriétaire évincé, mais dut le rétrocéder à la famille en 1720. Louis-Dauphin de Martineau, mort en 1750. Louis-Dauphin-Gilbert-Urbain de Martineau 1752-1779. Augustin de Martineau a vendu la terre en 1785 à Mme Louise-Françoise d'Héliand[36] et a sa fille unique Louise Amédée Pouteau de Brive qui, prisonnière pendant la Terreur fut libérée le 4 brumaire an III. Louise Amédée Pouteau de Brive épousa le 4 prairial an XIII (24 mai 1805) Pierre Marie Sylvain de Penfentenyo, marquis de Cheffontaines (1776-1852). Ce dernier fut condamné par Louis Philippe pour révolte contre son autorité à la tête d'une compagnie de Chouans : dès 1815, il était capitaine dans la compagnie de Fromentières, sous les ordres de Louis d'Andigné. La famille de Cheffontaines occupe toujours la Cour.
    • Château d'Erbrée.
    • Château de Grand-Coulonges.

    Moulins

    • Moulin à farine et moulin à tan de Neuville (1861). Actuellement habitation. Un moulin, situé à Neuville sur la rive gauche de la Mayenne, figure sur la carte de Jaillot (1706). Les anciens moulins de Neuville et leurs dépendances sont situés entre la rivière et un coteau abrupt. Les premiers sont alignés sur un axe ouest-est perpendiculaire au lit de la Mayenne. À l'ouest, l'ancien moulin à farine, entouré d'eau, est en rez-de-chaussée surmonté d'un comble à surcroît. Il était alimenté grâce à un cousier dont l'entrée, cintrée, au nord, et la sortie, brisée, au sud, sont entourées de claveaux de schiste. L'ancien moulin à tan est moins large mais plus élevé, il comporte un étage. Son coursier, précédé en amont d'un court canal d'alimentation couvert par une terrasse, a été en grande partie bouché. À l'aval, il est surmonté d'une étroite portion de mur en pan de bois qui correspond à l'espace qu'occupait la cage de la roue. Au nord, le bâtiment le plus important comprend un alignement de trois corps de hauteurs différentes. Le plus haut à toiture à croupe (la croupe nord est une création récente) est l'ancien logis. Son entrée se faisait sur le côté grâce à deux escaliers extérieurs. Le second contenait l'étable à chevaux et dans le comble à surcroît un fenil auquel on accédait par une gerbière, supprimée. À l'extrémité nord se trouvait la bergerie. Deux petites constructions, le fournil, détruit, que desservaient les escaliers extérieurs du logis, et le poulailler, séparaient ce bâtiment principal de l'ancienne étable à vaches. Elle conserve ses ouvertures cintrées du XIXe siècle. Au sud se trouvait une grange (qui d'après un témoignage oral aurait servi avant d'entrepôt à peaux), rendue méconnaissable par sa transformation en maison.
    • Moulin à farine puis minoterie, dit moulin de la Roche (1850, 1879), actuellement habitation. Le moulin de la Roche-de-Maine, sur la rive gauche de la Mayenne, est mentionné en 1326. En 1829, il est constitué de deux bâtiments accolés abritant chacun une roue : elles entraînent au total trois paires de meules. En 1850, le corps de bâtiment est du moulin est démoli et une construction nouvelle reliant la maison du meunier au corps ouest est réalisée. Ce dernier est alors sans doute également réédifié, ajoutant un étage. La reconstruction du barrage entraîne en 1879 celle du coursier du large et vraisemblablement une nouvelle reprise du corps ouest. La porcherie remonte aussi à la seconde moitié du XIXe siècle. L'ancienne maison du meunier peut être datée du XVIIIe siècle. La force motrice — 25 chevaux en 1917 — ne s'élève qu'à 12 chevaux en 1935, faisant fonctionner au moins quatre broyeurs à cylindres. Après 1940, le moulin n'assure plus la transformation que de céréales secondaires. La mouture est alors effectuée par une paire de meules et un unique broyeur. Le dernier meunier, Paul Lemonnier cesse son activité en 1971. Le premier étage du moulin est alors transformé en habitation. Une cheminée du XVIIIe siècle est installée dans l'ancienne maison. Le fournil, la buanderie, le poulailler, la remise et le bâtiment contenant l'étable à vaches, l'étable à chevaux et la bergerie, décrits par l'état des lieux du 19 mars 1909, ont été détruits. Un seul bâtiment de dépendance est conservé : la porcherie située à une centaine de mètres au sud.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Lien externe

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2019.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Villiers-Charle - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Fromentières et Villiers-Charlemagne », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Villiers-Charle - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Fromentières et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. « Conseil municipal : Christophe Letessier démissionne », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    23. Quid
    24. Abbé Angot, Dictionnaire de la Mayenne, Tome deuxième
    25. Lettres sur l'origine de la Chouannerie et sur les Chouans du Bas-Maine, Volume 2
    26. Souvenirs de la chouannerie.Laval, H. Godbert
    27. « Eugène et Raymonde Buchot ont célébré leurs noces d'or », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
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