Rumont (Meuse)
Rumont est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Rumont.
Rumont | |
L'entrée du village. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Bar-le-Duc |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Bar-le-Duc - Sud Meuse |
Maire Mandat |
Alexandre Aubry 2020-2026 |
Code postal | 55000 |
Code commune | 55446 |
Démographie | |
Gentilé | Rumontois, Rumontoises |
Population municipale |
85 hab. (2019 ) |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 49′ 58″ nord, 5° 16′ 39″ est |
Altitude | Min. 294 m Max. 366 m |
Superficie | 6,31 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bar-le-Duc (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bar-le-Duc-1 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Ses habitants sont appelés les Rumontois.
Géographie
Localisation
Lieu-dit : Petit-Rumont.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont : Érize-la-Brûlée, Érize-Saint-Dizier, Seigneulles, Naives-Rosières.
Hydrographie
Cours d'eau traversant la commune : l'Ezrule.
Urbanisme
Typologie
Rumont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-le-Duc, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 86 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72 %), prairies (17,4 %), forêts (10,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
La commune de Rumont est constituée du village du même nom et du hameau de Saint-Hippolyte, désormais appelé Petit-Rumont. Même si l'activité principale est traditionnellement l'agriculture, une importante fromagerie fabriquait à Petit-Rumont des fromages à pâte molle façon brie et coulommiers. Vers le milieu du XIXe siècle, la commune comptabilise près d'une cinquante d'habitants.
Pendant la Première Guerre mondiale, cette commune joue un rôle important : elle est située sur le croisement de la Voie sacrée et de la route de Saint-Mihiel. Le village est menacé notamment par les combats de . En 1916, Rumont est un lieu de passage et de séjours des nombreuses troupes se dirigeant vers Verdun.
Politique et administration
Liste des maires
Politique environnementale
Le parc éolien de Beauregard, mis en service en octobre 2006 par Maïa Eolis, est situé sur le territoire de la commune et celui voisin de Vavincourt. Composé de 7 éoliennes, il développe une puissance totale de 14,35 MW et produit 24,1 GWh par an[9],[10]. Le parc éolien de Haut de Bâne, mis en service au même moment par le même prestataire, est situé sur le territoire de la commune et celui voisin d'Érize-Saint-Dizier. Composé de six éoliennes, il développe une puissance totale de 12 MW et produit 22,6 GWh par an[11],[12].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2019, la commune comptait 85 habitants[Note 3], en diminution de 8,6 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Hippolyte (XVIe siècle - 1753).
- Le chœur et une travée de la nef constituent les éléments conservés de l'édifice du XVIe siècle. L'église fut reconstruite en 1753. Elle possède un autel sculpté dans la pierre en demi-relief, qui comporte treize niche avec arcatures polylobées ornées de galbes et de fleurons.
- Monument aux morts.
- L'église.
Héraldique
Blason | Coupé-vouté : au 1er d'or au cheval gai de gueules, au 2e d'azur au lambel d'argent soutenu par une trangle ondée d'or. |
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Détails | Création de R.A. Louis avec les conseils de la Commission Héraldique de l'UCGL. Adopté par la commune en décembre 2014. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- « Parc éolien de Beauregard », sur maiaeolis.fr (consulté le ).
- « Parc éolien de Beauregard », sur thewindpower.net (consulté le ).
- « Parc éolien de Haut de Bâne », sur maiaeolis.fr (consulté le ).
- « Parc éolien de Haut de Bâne », sur thewindpower.net (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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