Sévigny-la-Forêt
Sévigny-la-Forêt est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.
Sévigny-la-Forêt | |
Façade de l'église. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Charleville-Mézières |
Intercommunalité | Communauté de communes Vallées et Plateau d'Ardenne |
Maire Mandat |
Maryse Coucke 2020-2026 |
Code postal | 08230 |
Code commune | 08417 |
Démographie | |
Population municipale |
278 hab. (2019 ) |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 53′ 15″ nord, 4° 29′ 39″ est |
Superficie | 26,13 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Charleville-Mézières (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Rocroi |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géographie
La commune est situé au centre du Plateau de Rocroi, à 4 ou 5 km de Rocroi et 26 km de Charleville-Mézières[1].
Localisation
Taillette | Rocroi | |||
Maubert-Fontaine | N | Bourg-Fidèle | ||
O Sévigny-la-Forêt E | ||||
S | ||||
Étalle | Chilly , Tremblois-lès-Rocroi |
Urbanisme
Typologie
Sévigny-la-Forêt est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (77,5 %), prairies (15,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %), zones urbanisées (1,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Sévigny-la-Forêt est un village construit au début du 13e siècle par le chapitre de la cathédrale de Reims dans son domaine des Potées (ou Pothées) — qui tient son nom de « de Potestatibus » ou propriétés. C’est donc un des 17 villages édifiés dans la forêt du même nom, avec Aubigny, Blombay, Cernion, Chilly, Ecle (sous Marby), Étalles, Flaignes-les-Oliviers, Justine, Laval-Morency, Lépron, Logny Marby, Marlemont, Maubert-Fontaine, Prez, Sévigny-la-Forêt et Vaux-Villaines[9],[10].
Nicolas V de Rumigny — et par la suite ses successeurs — en devient l’avoué à qui le chapitre accorde dès 1215 douze deniers blancs et une poule ou un chapon à recevoir annuellement de chaque famille des villages nouveaux. De son côté, l’avoué promet aux chanoines aide et assistance pour les constructions projetées et aux habitants son appui et protection[11].
En 1643, la bataille de Rocroi se déroule en partie sur son territoire. Le village est abandonné pendant quelques années[1]. Le village est occupé de 1815 à 1818, puis de 1871 à 1875, puis de 1914 à 1918, et enfin de 1940 à 1944[1].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2019, la commune comptait 278 habitants[Note 3], en augmentation de 6,11 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,68 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Politique et administration
Sévigny-la-Forêt a adhéré à la charte du parc naturel régional des Ardennes, à sa création en [19].
Culture locale et patrimoine
Personnalités liées à la commune
- Joachim Delmarche, né à Philippeville en 1786, soldat de Napoléon — décoré de la Légion d'honneur à Esling en 1809, pour avoir pris un canon aux Autrichiens — venu habiter dans la commune, a écrit ses mémoires intitulées "Les soirées du Grenadier" [20].
- Paulin Lebas, historien et écrivain. A écrit une monographie du village et a mené de nombreuses recherches historiques[1],[21],[22].
Héraldique
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Les armes de Sévigny-la-Forêt se blasonnent ainsi :
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Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- M. D. de La Barre de Raillicourt, « Sévigny-la-Forêt », Revue Historique Ardennaise, no XVIII, , p. 197-208
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Octave Guelliot, Géographie traditionnelle et populaire du département des Ardennes, Librairie Émile Nourry, , 410 p., p. 153
- Patrick Demouy, Genèse d’une cathédrale. Les archevêques de Reims et leur église aux XIe et XIIe siècles, ed. Dominique Guéniot, , p. 227, 267, 639
- Chanoine C-G. Roland, Histoire généalogique de la maison de Rumigny-Florennes, Annales de la Sté Archéologique de Namur, 1891, réédition de 1982, pp 61, 206, 207.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Almanach Matot-Braine - historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Reims, 1877, p238.
- Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin 2008 (fichier au format PDF)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- Création du PNR des Ardennes
- Joachim Delmarche, Les soirées du grenadier ou Mémoires de Joachim Delmarche, de Philippeville, Chevalier de la Légion d'Honneur, Cahier du Musée de Cerfontaine (Belgique) n° 413, , 60 p.
- Paul Laurent, Revue historique ardennaise, 1905, p.110.
- Geneviève Nival, André Bernard et Marie-France Barbe, La vie quotifdienne sur le Plateau de Rocroy, , p. 39
- http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=2602
Liens externes
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