Stade nantais rugby
Le Stade nantais est un club français de rugby à XV basé à Nantes.
Pour les articles homonymes, voir Nantais.
Nom complet | Stade nantais |
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Surnoms | Les Éléphants |
Noms précédents | Stade nantais université club (jusqu'en 2008) |
Fondation | 1903 |
Couleurs | vert, rouge et blanc/ ou Noir |
Stade |
stade Pascal-Laporte (3 500 places) |
Siège |
74 boulevard des Anglais 44100 Nantes |
Championnat actuel | Fédérale 1 |
Président | Philippe Saulnier |
Entraîneur |
Mirco Bergamasco (Directeur sportif -entraîneur des arrières) Benjamin Noirot (entraîneur des avants) |
Site web | www.stadenantais.fr |
National[Note 1] | Coupe de l'Espérance (1) |
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Maillots
Domicile
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Extérieur
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Actualités
Fédérale 1 2022-2023
Dernière mise à jour : octobre 2015.
Vainqueur de la coupe de l'Espérance en 1917, il évolue en Fédérale 1 pendant la saison 2021-2022.
Historique
1903-2008 : Stade nantais université club
En 1903, un groupe de lycéens, d'étudiant et d'ouvriers anciens membres du Racing club nantais fonde le Sporting club universitaire nantais (SCUN). Quatre ans plus tard, sous l'impulsion de l'international de rugby, le bordelais Pascal Laporte, le SCUN et le Rugby club de Basse-Indre Couëron (RCBC) fusionnent et donnent naissance au Stade nantais université club, présidé par Claude Bernard, un industriel et mécène couëronnais. En 1910, l’international gallois Percy Bush, l'un des cinq meilleurs demis d’ouverture du siècle, est recruté. Laporte et Bush mènent rapidement le SNUC parmi l’élite régionale puis nationale du rugby[1].
Vainqueur de la coupe de l'Espérance 1917
Puis le , ils remportent la seconde édition de la coupe de l'Espérance[Note 2] contre le Stade toulousain, tenant du titre (8-3)[2], une compétition opposant des jeunes en l'absence des seniors, partis à la guerre[3].
Descente en division d'honneur et scission avec la FFR
Le club évolue ensuite essentiellement en division d'honneur jusqu'en 1930. Il est toutefois admis par l'UFRA (Union française de rugby amateur), qui regroupait douze des clubs les plus prestigieux du championnat de France pour disputer le prestigieux tournoi de l'UFRA[Note 3]. Deux ans plus tard et alors que les clubs dissidents retournent dans le giron de la FFR, le Stade nantais repart en division d'honneur.
Retour dans le giron de la FFR
Nantes remonte ensuite en première division entre 1934 et 1936 avant de redescendre en honneur entre 1937 et 1943 puis joue à nouveau une saison dans une première division élargie à 96 club en 1944.
Il retourne ensuite au second niveau du rugby français nommée honneur puis Excellence entre 1945 et 1951.
Demi-finaliste de 2e division 1951
Le club est ensuite demi-finaliste du championnat de France Excellence (la deuxième division de l'époque) en 1951.
Le dimanche le La Voulte sportif s'impose 30-6 mais le Stade nantais accède quand même à la première division pour l'année 1951-1952[4]. Son trois-quarts centre international Guy Belletante part toutefois pour Grenoble et Nantes aura du mal à tenir son rang en première division.
Le club retombe en deuxième division en 1953 puis remonte pour deux saisons dans l'elite pour les saisons 1960 et 1961 où il est notamment battu à Lourdes sur le score de 87-3. 3 petits points sur une pénalité (but) de François GRAU qui était entraineur-capitaine et joueur, ancien de l'USAP (finaliste en 1952).
Le club évolue ensuite entre la deuxième et la troisième division, passant toutefois une saison en première division groupe B2 en 1994. À la fin des années 1990 alors qu'il est redescendu en Nationale 3, il signe un partenariat avec le Stade toulousain en vue de retrouver l'élite des championnats amateurs.
Depuis 2008 : Stade nantais
La section rugby du SNUC a pris l'appellation Stade nantais en 2008[5].
À l'issue de sa première saison 2007-2008, le Stade nantais a connu une accession en Fédérale 2, un titre de champion Grand-Ouest (seniors) et un titre de champion de France Cadet.
La saison suivante (2008-2009), le club se qualifie pour les phases finales du championnat de France en terminant cinquième de sa poule.
Pour la saison 2012-2013 l'équipe termine 7e de la poule 2 et ne se qualifie pas pour les phases finales.
Le Stade termine la saison 2013-2014 à la 4e place de la poule 2, se qualifie pour les phases finales et est éliminé en seizièmes de finale par le Rugby Club Strasbourg.
En saison 2014-2015, il termine également à la 4e place de la poule 2, et, qualifié pour les phases finales il est éliminé une nouvelle fois en seizièmes de finale toujours par le Rugby Club Strasbourg.
Durant la saison 2015-2016, Le Stade nantais termine 1er de la poule 1. Qualifié pour les phases finales du championnat, il dispose; en seizièmes de finale du Saint-Denis US puis en battant en huitièmes de finale Montluçon Rugby le Stade nantais assure sa montée en Fédérale 1 pour la saison 2016-2017[6]. En quarts de finale il dispose du Stade Dijonnais mais il est battu en demi-finale par ASVEL[7].
Promu en Fédérale 1, le stade termine à l'avant dernière place de la poule 2 lors de la saison 2016-2017.
Pour la saison 2017-2018 le club termine 4e de la poule 2 et se qualifie pour le trophée Jean Prat. En huitièmes de finale, il élimine le Rugby club nîmois mais succombe contre l'Association sportive mâconnaise en quarts de finale.
Lors de la saison 2018-2019, il termine 6e de la poule 1 et se qualifie de nouveau pour le trophée Jean Prat mais est éliminé dès le 1er tour par le Stado Tarbes PR.
Le Stade nantais termine la saison 2019-2020 à la 4e place de la poule 4 mais est rétrogradé administrativement en Fédérale 3 pour la saison suivante[8].
À la suite des divers désistements et rétrogradations administratives durant la saison 2020-2021, le Stade nantais est retenu pour participer à la Fédérale 2 2021-2022[9],[10],[11].
Les Éléphants ont terminé la phase de poules à la première place, avant d'échouer en demi-finale de championnat de Fédérale 2. Néanmoins, ils sont tout de même promus en Fédérale 1 pour la saison 2022-2023.
Identité visuelle
Logo
À partir de la saison 2013-2014, le Stade nantais se présente sous un nouveau logo, afin de mieux couper le lien avec l'ancienne identité du SNUC[12].
- Ancien logo.
- Logo de 2013 à 2017.
- Logo depuis 2017.
Palmarès
Coupe de l’Espérance
- Vainqueur de la coupe de l'Espérance 1917 contre le Stade toulousain
Date de la finale | Vainqueur | Score | Finaliste | Lieu de la finale | Spectateurs |
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Stade nantais UC | 8-3 | Stade toulousain | Stade Sainte-Germaine, Le Bouscat[13] | env. 1 500[14] |
Championnat de France
- Saison 2007-2008 : Fédérale 3
- Accession à la Fédérale 2
- Saison 2008-2009 : Fédérale 3
- Champion Grand-Ouest de Fédérale 3
- Accession à la Fédérale 2
- Saison 2009-2010 : Fédérale 2
- Termine à la 5e place de la poule 1 (qualifiés pour les phases finales)
- Saison 2010-2011 : Fédérale 2
- Termine à la 5e place de la poule 1
- Saison 2011-2012 : Fédérale 2
- Termine à la 3e place de la poule 2 (qualifiés en 16e de finale)
- Saison 2012-2013 : Fédérale 2
- Termine à la 7e place de la poule 2
- Saison 2013-2014 : Fédérale 2
- Termine à la 4e place de la poule 2 (qualifiés en 16e de finale)
- Saison 2014-2015 : Fédérale 2
- Termine à la 4e place de la poule (qualifiés en 16e de finale)
- Saison 2015-2016 : Fédérale 2
- Termine à la 1re place de la poule 1 (qualifiés en quart de finale)
- Éliminé en demi-finale
- Accession à la Fédérale 1
- Saison 2016-2017 : Fédérale 1
- Termine à la 9e place de la poule 2
- Saison 2017-2018 : Fédérale 1
- Termine à la 4e place de la poule 2 (qualifiés en huitième de finale du Trophée Jean-Prat)
- Éliminés en quart de finale du Trophée Jean-Prat par l'AS Mâcon.
- Saison 2018-2019 : Fédérale 1
- Termine à la 6e place de la poule 1 (qualifiés en Challenge Yves-du-Manoir)
- Éliminés en huitième de finale du challenge Yves-du-Manoir par Tarbes.
- Saison 2019-2020 : Fédérale 1
- Termine à la 4e place de la poule 4 (saison qui se termine prématurément en raison de la pandémie de Covid-19 en France le 29 février lors de la 18e journée), mais est rétrogradé administrativement en Fédérale 3 pour la saison suivante[8].
- Saison 2020-2021 : Fédérale 3
- Accession à la Fédérale 2 à la suite des divers désistements et rétrogradations administratives durant la saison 2020-2021, le Stade nantais est retenu pour participer au championnat de France fédérale 2 pour la saison 2021-2022[9],[10],[11]
- Saison 2021-2022 : Fédérale 2
- 1erde la poule 1, éliminé en 1/4 de finale
- Accession en fédérale 1
- Saison 2022-2023 : Fédérale 1
Autres catégories
- Juniors Balandrade :
- Saison 2011-2012 : Vice-champion de France
- Saison 2012-2013 : Champion de France
- Cadets Teulière :
- 2008-2009 : Champion de France
- Minimes :
- Saison 2012-2013 : Vice-champion de France Espoir
Personnalités du club
Joueurs emblématiques
- Éric Catinot
- Jean Hélier Tilh
- Percy Bush
- Pascal Laporte
- Jean Palot
- Guy Belletante
- Michel Lecointre
- Arnaud Tessier
- Jean-Louis Guérin
- Joël Guérin
- Marcel Ollivier
- Jean Louis Gonon
- Louis Gonon
- Jean Graton
- Clovis Le Bail
Liste des entraîneurs
- Jean-Marcel Coulais
- Jean-Paul Trille[15]
- Constantin Dinu
- 2003-2006 : Jean-François Thiot[16]
- 2006-2007 : Jean-Michel Vuillemin
- 2007-2011 : Emmanuel Patte
- 2011-2012 : Emmanuel Tallon, Benjamin Cocheril, Nicolas Robin
- 2012-2013 : Paul Dariès, Razvan Mavrodin
- août-novembre 2013 : Faouzi Aouisset, Fred Mabit
- 2013-2014 : Paul Dariès, Emmanuel Patte
- 2014-2015 : Pierric Moison, Tanguy Kerdrain, Bertrand Guilloux
- mars 2015-février 2019 : Pierric Moison, Bertrand Guilloux, Emmanuel Patte
- février 2019-avril 2020 : Emmanuel Patte, Bertrand Guilloux
- 2020- 2022 : Bertrand Guilloux et Romain Frou
- Depuis 2022 : Mirco Bergamasco et Benjamin Noirot
Liste des présidents
- 1907-1908 : Charles Bernard
- Louis Eluere
- 1912-1933 : Pascal Laporte
- 1933-1939 : Dr Yves Thomas
- 1939-1944 : Pascal Laporte
- 1944- : Marcel Pédron
- Ludovic Moreau
- Jean Visbecq
- Guy Ribière
- 1994-1998 : Jean-Claude Groiseleau
- Jean-Paul Grangien
- Christian Sommeria (1)
- Francis Pautric
- -2008 : Christophe Nouvel
- 2008- : Christian Sommeria (2)
- Jean-Jacques Diez
- 2012-2017 : Olivier Massicot
- 2017- : Jean-Marc Allègre et Hervé Maura
- -2020 : Jean-Marc Allègre
- 2020-: Philippe Saulnier
- Pascal Laporte
- Marcel Pédron
Notes et références
Notes
- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- Pendant la Première Guerre mondiale, le championnat n'est pas disputé et l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques créée une compétition de remplacement, la coupe de l'Espérance, disputée essentiellement par de jeunes joueurs qui n'ont pas été appelés sous les drapeaux.
- Les douze clubs sont Bayonne, Bordeaux, Lyon, le Stade français, Pau, Perpignan, Toulouse, Biarritz, Grenoble, Carcassonne, Limoges et Nantes.
Références
- Loïc Abed-Denesle, « Lorsque Nantes était en terre d'ovalie » [PDF], Nantes Passion - N°147, (consulté le ), p. 29-31.
- « La victoire du Stade nantais », L'Ouest-Éclair, (lire en ligne).
- Garcia 1996, p. 192.
- « Excellence A 1950/51 », sur www.rugbyarchive.net/ (consulté le )
- « Historique », sur stadenantais.fr (consulté le ).
- Aurélien Tiercin, « Le Stade Nantais en Fédérale 1 de Rugby ! », sur France Bleu Loire Océan, (consulté le )
- Jacky Bavouset, « Villeurbanne de haute lutte », sur Midi olympique, (consulté le )
- La relégation du Stade Nantais en Fédérale 3 confirmée.
- La relégation du Stade Nantais en Fédérale 3 confirmée sur www.ouest-france.fr.
- Rugby : le Stade Nantais promu en Fédérale 2 un an après sa relégation administrative sur www.francebleu.fr.
- Invitation à évoluer en 2e division fédérale pour la saison 2021-2022 sur www.stadenantais.fr.
- « Rugby : le Stade Nantais change de logo », Ouest-France, (consulté le ).
- sur images.expressdumidi.bibliotheque.toulouse.fr
- Rugby (quotidien), 5 mai 1917
- « Les propos de Pierre Berbizier n'émeuvent pas Jean-Paul Trille. Dopage dans le rugby : « Oui, parlons-en ! » dit le coach nantais », Le Télégramme, (consulté le ).
- « Jean Francois Thiot : un pied magique et un record », sur www.allezbriverugby.com (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Henri Garcia, La fabuleuse histoire du rugby, Éditions de la Martinière, , 935 p. (ISBN 2-7324-2260-6)