Saint-Alban-de-Montbel
Saint-Alban-de-Montbel est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Alban.
Saint-Alban-de-Montbel | |||||
Vue du chef-lieu devant le lac d'Aiguebelette et l'Épine. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Savoie | ||||
Arrondissement | Chambéry | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Lac d'Aiguebelette | ||||
Maire Mandat |
Pierre Duperchy 2020-2026 |
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Code postal | 73610 | ||||
Code commune | 73219 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Albanais | ||||
Population municipale |
663 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 146 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 33′ 09″ nord, 5° 47′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 372 m Max. 528 m |
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Superficie | 4,55 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Le Pont-de-Beauvoisin (banlieue) |
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Aire d'attraction | Chambéry (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Pont-de-Beauvoisin (Savoie) | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Savoie
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Saint-Alban-de-Montbel, commune de l'Avant-Pays savoyard, est située sur une colline de la rive nord-ouest du lac d'Aiguebelette qui domine le lac.
Urbanisme
Typologie
Saint-Alban-de-Montbel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine du Pont-de-Beauvoisin, une agglomération inter-départementale regroupant 13 communes[4] et 21 162 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,9 %), eaux continentales[Note 3] (26 %), prairies (11,6 %), forêts (11 %), zones urbanisées (4,4 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Les différentes mentions de la paroisse ou la commune sont Ecclesia de Sancton Albino (1142) ; Sanctus Albanus de Montbello (XVIIe) ; Saint-Alban-de-Montbel en Savoie (1734) ou encore Port-de-Montbel (pendant l'occupation révolutionnaire française).
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Sant Arban, selon la graphie de Conflans[10].
Histoire
Durant la Seconde Guerre mondiale, la commune, située en zone non occupée, a été le théâtre d'un évènement marquant avec l'assignation à résidence de nombreuses familles juives étrangères dans les structures hôtelières de l'époque. 35 lits en hôtel avaient été réservés au regroupement des juifs étrangers par la Préfecture de Savoie. Le , ces familles ont subi une rafle organisée par la police française sous les ordres du gouvernement de Vichy. Plusieurs d'entre elles ont été déportées et assassinées à Auschwitz. Cette rafle massive, organisée dans toute la zone libre, a été préparée par le secrétaire général de la police René Bousquet, en collaboration avec la direction de la police nationale et les préfectures régionales et départementales. Les communes voisines de Lépin-le-Lac et Aiguebelette-le-Lac ont, elles aussi, été concernées par cette politique de regroupement des juifs étrangers en vue de leur déportation[11].
Politique et administration
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Saint Albambin(e)s[réf. nécessaire].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2019, la commune comptait 663 habitants[Note 4], en augmentation de 6,25 % par rapport à 2013 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Le commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[16],[17].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église de la commune, construite et rénovée de nombreuses fois durant le XIXe siècle, dont 1868 pour le clocher, par ailleurs réparé en 1890 à la suite d'un impact de foudre[18].
- Chapelle située sur la grande île du lac d'Aiguebelette, qui bien que située sur la commune de Lépin-le-Lac, fait partie de la paroisse de Saint-Alban-de-Montbel.
Personnalités liées à la commune
- François Cachoud (1866-1943), peintre savoyard, inhumé sur la commune.
Voir aussi
Bibliographie
- Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Chambéry et ses environs. Le Petit Bugey (vol. 1), Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN 978-2-7171-0229-1), p. 319-321. ([PDF] lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 du Le Pont-de-Beauvoisin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 22Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- François Boulet, Les Alpes françaises, 1940-1944 : des montagnes-refuges aux montagnes-maquis, Bordeaux, Presses franciliennes, , 511 p. (ISBN 978-2-9527214-6-2), p. 195.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Information Presse du 5 novembre 2018 : Le Bois de Chartreuse obtient la première AOC Bois en France. Une première dans la filière bois !, site officiel du Bois de Chartreuse.
- Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
- Paillard et al., p. 320.
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