Saint-Alyre-d'Arlanc

Saint-Alyre-d'Arlanc est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Alyre-d'Arlanc

Eglise Notre-Dame de la Bienheureuse Vierge Marie
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Ambert
Intercommunalité Communauté de communes Ambert Livradois Forez
Maire
Mandat
Olivier Bourron
2020-2026
Code postal 63220
Code commune 63312
Démographie
Population
municipale
151 hab. (2019 )
Densité 6,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 22′ 09″ nord, 3° 38′ 21″ est
Altitude Min. 820 m
Max. 1 053 m
Superficie 24,19 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Ambert
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ambert
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Alyre-d'Arlanc
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Saint-Alyre-d'Arlanc
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Saint-Alyre-d'Arlanc
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Alyre-d'Arlanc

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Alyre-d'Arlanc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambert, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74,8 %), prairies (12,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %), zones urbanisées (1,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    La commune est mentionnée en 1393 sous le nom de Sancta Illidia[7]. Si Illidius est bien connu pour être Alyre de Clermont, évêque de Clermont au IVe siècle, son pendant féminin Illidia ou sancta Illidia, lui n'est pas connu. Saint-Alyre-d'Arlanc portait le nom d'Alyre-le-Froid durant la Révolution[8].

    Selon la légende locale, Saint-Alyre-d'Arlanc tirerait son nom d'une bergère du pays, Elidie (Hellidie), qui, poursuivie par l'intendant du seigneur de Poulargues, aurait été blessée à mort avec la chienne du chateau de poulargue (Dinas) près de la fontaine "Roumée"par les habitants du village . Cette tradition donne comme explication toponymique la transformation d'Elidie en Alyre[9].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1995  ? Paul Bravard    
    Anny Laval    
    Daniel Manniez    
    Daniel Besseyrias    
    Joseph Heisserer    
    En cours
    (au )
    Olivier Bourron[10]   Chef d'équipe plasturgie[11]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].

    En 2019, la commune comptait 151 habitants[Note 3], en diminution de 8,48 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9541 0471 0331 0131 0741 1301 0191 1011 145
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0151 1891 1011 1241 0301 0671 0161 055989
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0091 0651 008793706724662610565
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    513421304239219185187185172
    2015 2019 - - - - - - -
    171151-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Au plus fort de sa démographie, en 1861, Saint-Alyre comptait 1189 habitants.

    Économie

    Saint-Alyre est entouré de forêts qui de tout temps ont constitué une de ses principales ressources :

    1. l'industrie du bois jusqu'à la fin des années 1970, comme en témoigne encore aujourd'hui la tour à injection qui était utilisée pour traiter les poteaux télégraphiques. Saint Alyre a compté jusqu'à cinq scieries et deux chantiers d'injection qui firent de la commune la seconde gare en France pour le transport du bois ;
    2. les champignons, principalement cèpes et girolles, sont exploités par les deux principales entreprises de Saint-Alyre.

    Lieux et monuments

    Au village de Bressolles, qui domine Sain-Alyre, se trouvent les restes d'une maison forte du XIIIe siècle. On accède à la maison par trois marches. Au-dessus de la porte d'entrée on trouve une imposte, et au premier étage, une fenêtre à meneaux. Au rez-de-chaussée de cette maison on découvre une belle cheminée. En montant l'étage, nous en découvrons une autre. Elles sont en granit, celle de la cuisine est très imposante, celle du premier étage est beaucoup plus fine. Dans la cave voûtée on trouve un trou d'environ 1,30 m dans la paroi sud, c'était le départ d'un souterrain qui allait à l'église du village. Celui-ci est bouché à environ 25 mètres. Ce lieu a abrité la famille "Combres de Bressolles".

    Personnalités liées à la commune

    Sainte Elidie[16]

    Divers

    La commune de Saint-Alyre-d'Arlanc est adhérente du parc naturel régional Livradois-Forez.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Ambert », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Tome 3, p. 1606
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Alyre-d'Arlanc », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    9. J. Sabatier, Légende de Sainte Elidie, patronne de Saint Alyre, 1865, BNF
    10. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
    11. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 32 (édition du Puy-de-Dôme).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    16. LAVIE, la légende de Sainte Elidie, patronne de Saint-Alyre-d'Arlanc, le Gonfanon n°63, Argha

    Liens externes

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