Saint-André-Lachamp
Saint-André-Lachamp est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Saint-André.
Saint-André-Lachamp | |||||
L'église (au second plan). | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Largentière | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Beaume-Drobie | ||||
Maire Mandat |
Luc Parmentier 2020-2026 |
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Code postal | 07230 | ||||
Code commune | 07213 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
149 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 8,7 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 30′ 21″ nord, 4° 09′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 220 m Max. 882 m |
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Superficie | 17,09 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Cévennes ardéchoises | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Localisation
Saint-André-Lachamp est une commune du parc naturel régional des Monts d'Ardèche. La commune est située à environ 14 kilomètres au nord-ouest de Lablachère.
Lieux-dits, hameaux et écarts
La commune est composée de divers hameaux parmi lesquels figurent :
- L'Aulagnet
- Bazalet
- Charaix
- Charrus ou Charus
- Les Prés de Lachamp (où se trouve la mairie)
- La Rochette
- Le Serre
Communes limitrophes
Saint-André-Lachamp est limitrophe de huit communes[1], toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :
Sablières | Saint-Mélany | Beaumont | ||
Saint-Pierre-Saint-Jean | N | Ribes | ||
O Saint-André-Lachamp E | ||||
S | ||||
Faugères | Planzolles | Lablachère |
Urbanisme
Typologie
Saint-André-Lachamp est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (93,6 %), prairies (5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Logement
En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 168.
Parmi ces logements, 39 % étaient des résidences principales, 57,9 % des résidences secondaires et 3 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 82 %[11].
Toponymie
Sous la Révolution, la commune portait les toponymes d'« Allune » et de « Lachamp-du-fer ».
Lachamp signifie « lande », « plateau rocailleux »[12].
On rencontre les graphies Saint André Lachamp (1793), Saint-André-la-Champ (1801) et Saint-André-Lachamp (1801)[2].
Histoire
- Sur le plan spirituel, Saint-André aurait été sous la dépendance de l'abbaye de Conques au Moyen Âge. Elle dépend également du diocèse de Viviers.
- Pour le temporel, Saint-André semble avoir été rattaché à la famille Châteauneuf-Randon puis Joyeuse.
- Il convient de noter à la fin du XIXe siècle l'exploitation d'une mine de zinc et d'antimoine qui fut interrompue essentiellement en raison des difficultés rencontrées pour le transport des minerais[13].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
En mars 2014, les onze conseillers municipaux sont élus au premier tour[14]. C'est à nouveau le cas en 2020, avec une abstention de 18%[15].
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2019, la commune comptait 149 habitants[Note 2], en diminution de 1,32 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Manifestations culturelles et festivités
- La castagnade des crouvelus au mois d'octobre[12].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 65 représentant 140 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 14 955 €[11].
Emploi
En 2014, le nombre total d’emploi dans la zone était de 43, occupant 62 actifs résidants (salariés et non-salariés).
Le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 74,7 % contre un taux de chômage (au sens du recensement) de 12,7 %. Les inactifs se répartissent de la façon suivante : étudiants et stagiaires non rémunérés 5,3 %, retraités ou préretraités 8,4 %, autres inactifs 11,6 %[11].
Entreprises et commerces
La commune accueille des activités de production et transformation agricole (châtaigne, fromage de chèvre, miel), d'artisanat (maçonnerie, menuiserie, céramique), de tourisme (gîtes) et de service à la personne (accueil d'enfants).
En 2015, le nombre d’établissements actifs était de vingt et un dont cinq dans l’agriculture-sylviculture-pêche, quatre dans l'industrie, deux dans la construction, huit dans le commerce-transports-services divers et deux étaient relatifs au secteur administratif.
Cette même année, aucune entreprise n’a été créée[11].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre-aux-Liens : église romane qui a la particularité de posséder un clocher à peigne à deux étages[21]. La date de son origine n'est pas certaine (la fondation patrimoine de Rhône-Alpes la fixe au XIIe siècle).
Voir aussi
Bibliographie
- Abbé M. Delenne, Saint André-Lachamp, Annonay, P. Hervé, .
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Direction départementale de l'équipement (DDE), « Carte en relief de l'Ardèche avec limites communales », sur http://www.ardeche.equipement.gouv.fr, (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Plan séisme » (consulté le ).
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Statistiques officielles de l’INSEE (version nov 2016).
- Les 339 communes de l'Ardèche
- « Concession de St André Lachamp », sur Les Mines de l'Ardèche (consulté le ).
- Résultats des élections municipales et communautaires 2014, sur le site Élections du ministère de l'Intérieur.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2020, publiés sur le site du ministère de l'intérieur.
- « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Site de Saint-André-Lachamp.
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