Saint-Chamant (Cantal)

Saint-Chamant est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour l’article homonyme, voir Saint-Chamant.

Saint-Chamant

Fontaine à Saint-Chamant.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Mauriac
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Salers
Maire
Mandat
Jean-Marie Fabre
2020-2026
Code postal 15140
Code commune 15176
Démographie
Gentilé Saint-Amantiens, Saint-Amantiennes
Population
municipale
242 hab. (2019 )
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 05′ 30″ nord, 2° 26′ 24″ est
Altitude Min. 635 m
Max. 940 m
Superficie 13,72 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Aurillac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Naucelles
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Chamant
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Chamant
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Saint-Chamant
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Chamant

    Géographie

    Saint-Chamant se trouve à proximité de la D 922, route d'Aurillac à Mauriac, dans la vallée de la Bertrande.

    Hydrographie

    La commune est traversée par la Bertrande et, au nord de la commune, par le ruisseau de Roupeyroux, affluent de la Maronne.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Chamant est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 1],[I 2].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (66,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (68,8 %), forêts (26,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %)[4].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 228, alors qu'il était de 229 en 2013 et de 225 en 2008[I 3].

    Parmi ces logements, 53,1 % étaient des résidences principales, 34,6 % des résidences secondaires et 12,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,9 % des appartements[I 4].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Chamant en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (34,6 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 71,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (69,6 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].

    Le logement à Saint-Chamant en 2018.
    Typologie Saint-Chamant[I 3] Cantal[I 6] France entière[I 7]
    Résidences principales (en %) 53,1 67,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 34,6 20,4 9,7
    Logements vacants (en %) 12,3 11,9 8,2

    Histoire

    L'occupation est très ancienne, comme le montre la présence de l'abri sous roche de Cors, d'époque magdalénienne. À cette époque, après la fin de la période glaciaire, les hommes se lancent à la conquête des hautes terres[5].

    Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Basse-Bertrande[6].

    Elle a fait partie du canton de Salers jusqu'en 2015.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    20 mars 1977 17 février 1999 Roger Rigaudière RPR Sénateur
    1999 mars 2008 Françoise Dauzet    
    mars 2008 En cours
    (au 9 août 2020)
    Jean-Marie Fabre[7] DVD Agriculteur

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9].

    En 2019, la commune comptait 242 habitants[Note 3], en augmentation de 3,42 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1134961 1937279871 1031 0751 084933
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0191 042966881846848790777676
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    707708655602575576525503502
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    528491410332329280264259234
    2018 2019 - - - - - - -
    240242-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[10].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Roger Rigaudière (1932-1999), maire de Saint-Chamant (1977-1999) et sénateur du Cantal (1989-1998)

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Site de l'Insee

    1. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    2. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    3. « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Chamant » (consulté le ).
    4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Chamant - Section LOG T2 » (consulté le ).
    5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Chamant - Section LOG T7 » (consulté le ).
    6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
    7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    5. Frédéric Surmely, Préhistoire du Cantal, Clermont-Ferrand, 2005, pp. 19-20. (ISBN 2-9526017-0-4)
    6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    7. « Annuaire des maires du Cantal », sur AMF15 (consulté le )
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    11. « Couvent du chapitre de Saint-Chamant. », notice no PA15000012, base Mérimée, ministère français de la Culture
    12. « Saint-Chamant posséda la plus belle église gothique de tout le Cantal », sur La Montagne, (consulté le )
    13. « Château de Saint-Chamant. », notice no PA00093603, base Mérimée, ministère français de la Culture
    14. Travers, Saint Chamant, le château, son histoire, le Gonfanon n°19, Argha

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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