Saint-Cirgues-sur-Couze

Saint-Cirgues-sur-Couze est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Cirgues.

Saint-Cirgues-sur-Couze

La croix de la Placette.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Issoire
Intercommunalité Communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire
Maire
Mandat
Philippe Garnavault
2020-2026
Code postal 63320
Code commune 63330
Démographie
Population
municipale
351 hab. (2019 )
Densité 228 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 33′ 03″ nord, 3° 08′ 38″ est
Altitude Min. 449 m
Max. 622 m
Superficie 1,54 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Sancy
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Cirgues-sur-Couze
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Cirgues-sur-Couze
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Saint-Cirgues-sur-Couze
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Cirgues-sur-Couze
Liens
Site web saint-cirgues-sur-couze.fr

    Géographie

    Ce village s'est tranquillement développé au bord de la Couze Pavin, là où la vallée commence à s'élargir.

    Communes limitrophes de Saint-Cirgues-sur-Couze
    Chidrac
    Saint-Vincent Meilhaud
    Tourzel-Ronzières

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Cirgues-sur-Couze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,7 %), forêts (13,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,6 %), zones urbanisées (12 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune, alors nommée simplement Saint-Cirgues, a porté les noms de Marcelie et de Marcellus[7]

    C'est en 1919 que le nom de Saint-Cirgues-sur-Couze a été adopté[7].

    Toponymie

    Saint-Cirgues-sur-Couze doit pour partie son nom à saint Cyr, jeune martyr de la chrétienté au IVe siècle dont le nom dont le nom Sant Cirgue en occitan a été adapté en Saint-Cirgues en français.

    Politique et administration

    Le maire Philippe Garnavault a été élu au premier tour (élection au scrutin majoritaire) mais un siège manquait, aux élections municipales de 2014. Le taux de participation est de 88,10 % au premier tour, 76,95 % au second tour[8].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    2008 2014 Jean Chataing    
    2014
    (réélu en 2020)
    En cours
    (au 4 septembre 2020)
    Philippe Garnavault[9],[10]   Fonctionnaire territorial[11]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].

    En 2019, la commune comptait 351 habitants[Note 3], en augmentation de 2,63 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    263158263239242240255241249
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    225221236234270257273252234
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    232214202156143104107164161
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    210272235304268273285288342
    2018 2019 - - - - - - -
    349351-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le village de Saint-Cirgues possède un très intéressant château du début du XVIe siècle, dont l'allure générale de forteresse flanquée de grosses tours laisse néanmoins deviner quelques traits de parenté avec les châteaux de la Loire : comme Chenonceau, il fut en effet édifié par Thomas Bohier, seigneur de Saurier et de Saint-Cirgues, qui exerça de hautes charges auprès de plusieurs rois de France. De très nombreuses personnalités telles que la comtesse de Rupelmonde douce amie de Voltaire, la duchesse de Tourzel gouvernante de Louis XVI et d'autres (voir livret du docteur Emile Roux) ont été propriétaires de ce château prestigieux aujourd'hui à l'abandon à la suite d'un terrible incendie.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    8. Résultats des élections municipales de 2014, sur le site du ministère de l'Intérieur.
    9. Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme (consulté le 4 juillet 2014).
    10. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
    11. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 33 (édition du Puy-de-Dôme).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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